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  • Déchets : Nouvelle alerte du ministère de l’environnement

    Alors que le Cambodge s’apprête à célébrer Pchum Ben, le ministère de l’environnement lance à nouveau un appel au public pour contribuer activement à la gestion des déchets. Le ministère souligne qu’il s’agit de la responsabilité de tous, des particuliers, des entreprises, des restaurants et des associations. Les images des rues de Sihanoukville transformées en dépotoirs flottants par les inondations ont largement alimenté les réseaux sociaux ces derniers jours.​​ Elles ont aussi suscité pas mal de mécontentement parmi la population de la ville. Des rues de Sihanoukville transformées en dépotoirs flottants par les inondations. Photographie Facebook Quelques jours plus tôt, S.E. Dr Thong Khon, ministre du tourisme a également exhorté les autorités à ”…gérer plus efficacement les déchets et ordures mais aussi empêcher les eaux usées de s’écouler vers le littoral et la mer…” Le porte-parole du ministère et secrétaire d’État, S.E. Neth Pheaktra a déclaré : ”…Une bonne gestion des déchets permet non seulement de garantir un environnement propre, mais aussi de promouvoir une vie saine et de réduire les blocages dans le système d’égout, en particulier lorsqu’il pleut….”, ajoutant que : ”…La responsabilité des déchets est aussi un devoir citoyen, les habitants doivent se responsabiliser en évitant de jeter leurs ordures sur la voie publique…”. S.E. Neth Pheaktra a​​​​ déclaré également que la gestion des déchets dans les villes du royaume s’était améliorée, mais n’avait pas encore atteint un niveau satisfaisant. Il explique ces résultats difficiles par une augmentation sensible de la population, des modes de vie qui s’orientent vers la consommation, et le manque d’éducation du public. 10 000 tonnes – jour Selon les statistiques du ministère, pour 2017, les principales villes du pays ont produit environ 3,65 millions de tonnes de déchets, soit plus de 10 000 tonnes par jour, dont 70 à 80% ont été acheminés vers des sites de décharge et de recyclage. Phnom Penh La capitale Phnom Penh a produit à elle seule près de 3 000 tonnes de déchets par jour, tandis que les autres principales destinations touristiques, les provinces de Siem Reap et de Preah Sihanouk produisent respectivement en moyenne 350 à 400 tonnes de déchets et entre 600 et 650 tonnes de déchets par jour. S.E. Neth Pheaktra a ajouté que, dans l’ensemble du pays, environ 41% des déchets produits chaque année étaient acheminés vers des sites de décharge, 11% étaient recyclés et le reste était brûlé ou jeté dans des lieux publics. Des études suggèrent que parmi les déchets au Cambodge, environ 70 ou 80% peuvent être recyclés.​​

  • Coopération : Turquie et Cambodge se rapprochent

    S.E. Prak Sokhonn, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a effectué une visite officielle en Turquie les 1er et 3 octobre 2018 à l’invitation de son homologue, Mevlut Cavusoglu. M. Prak Sokhonn, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et ministre des Affaires étrangères de Turquie, Mevlut Cavusoglu Coopération plus étroite Selon le compte-rendu du ministère, l’objectif de la visite ministérielle était de promouvoir une coopération plus étroite entre le Cambodge et la Turquie. Il s’agissait également de préparer la prochaine visite officielle du Premier ministre Hun Sen en Turquie. Soutien S.E. Prak Sokhonn a déclaré avoir eu un entretien fructueux avec son homologue turc. Durant leur rencontre, ce dernier a salué le taux de participation élevé aux élections de juillet dernier. Il a également exprimé son soutien sans faille au parti au pouvoir. Le ministre Cavusoglu a confirmé que la Turquie était prête à accueillir le Premier ministre Hun Sen à Ankara à la fin de l’année. Ambassade en Turquie Prak Sokhonn a confirmé également que le royaume ouvrira une ambassade à Ankara en 2019. La partie turque entend rapidement proposer de nouvelles actions pour développer le partenariat commercial. Il y a quelque temps, les deux pays ont manifesté leur souhait de voir leurs échanges commerciaux bilatéraux atteindre 500 millions de dollars US par an. Les deux ministres ont convenu de coopérer pour élargir leur coopération dans les domaines de l’investissement, du commerce, des vols directs, de la technologie, du tourisme, de l’agriculture, de l’éducation, des sports, de la culture, et des ressources en eau. Le ministre turc a promis le soutien de la Turquie aux efforts de déminage du Cambodge. Après la rencontre, les deux ministres ont signé un mémorandum d’entente sur la coopération entre l’Institut national de diplomatie et des relations internationales du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Cambodge et l’Académie de diplomatie du ministère des Affaires étrangères de Turquie.

  • Conférence : Bouddhisme tantrique et véhicule du diamant

    Ce mardi soir, l’Institut Français du Cambodge organisait une conférence sur le bouddhisme tantrique au temps d’Angkor. Elle s’inscrivait dans le cycle de conférences IRASEC : Bouddhisme et société. Julia Esteve, anthropologue au CNRS et professeure à l’Université Mahidol, à Bangkok, animait la conférence. L’objectif était de discuter de la présence du bouddhisme tantrique au temps de l’Empire d’Angkor. En effet, les études réalisées sur les ruines de l’époque angkorienne évoquent largement la présence de la religion brahmanique, mais assez peu celle du bouddhisme, notamment tantrique. Julia Esteve a d’abord expliqué les particularités de la religion bouddhiste tantrique, avant de s’atteler à la démonstration de sa présence durant l’empire khmer. Elle s’est notamment appuyée sur l’exemple du temple Preah Khan de Kompong Svay. Le « véhicule du diamant » La présentation du bouddhisme tantrique, ou Vajrayâna (« véhicule du diamant »), ou encore Mantrayâna, a commencé par une contextualisation de celui-ci géographiquement et temporellement. Il est né en Inde, au Ve siècle, dans l’Andhra Pradesh et dans le Nord-Ouest. Il provient du bouddhisme Mahâyâna, et s’en est détaché au VIIe siècle. Les cartes présentant les différents courants du bouddhisme montrent encore aujourd’hui une homogénéité géographique en fonction des régions. Cependant, Julia Esteve a cherché à démontrer que le bouddhisme tantrique s’était au contraire étendu en Asie du Sud-Est dans les temps anciens. Elle a ensuite expliqué les principes de cette branche du bouddhisme. Le Vajrayâna s’appuie sur des textes, les tantras, considérés jusqu’à récemment comme s’éloignant plus de la source du bouddhisme et donc moins purs. Dans la religion, ces textes introduisent des doctrines secrètes qui ne sont compréhensibles que par des gurus. Les laïcs doivent faire appel à eux pour s’initier. Julia Esteve est aussi revenue sur l’origine du bouddhisme tantrique. Alors qu’au Ve siècle se développait en Inde le shivaïsme, le bouddhisme a du se renouveler et s’intéresser aux débats philosophiques touchant la vie quotidienne. Le bouddhisme tantrique s’inspire ainsi de certaines pratiques du shivaïsme. Dans le Vajrayâna, il est possible d’atteindre le Nirvana de son vivant et de devenir un Bouddha, même sans être un moine. Pour y arriver, cela passe par des rites, une visualisation et une équation de soi à la divinité. Elle a ensuite abordé les différences entre bouddhismes Mahâyâna et tantrique qui ont longtemps été très présentés de manière très liée. Le bouddhisme tantrique se singularise cependant par des rituels précis et la récitation des mantras. Le temple de Preah Khan. Photographie par Aditya Karnad (cc) Le Preah Khan Durant la deuxième partie de la conférence, Julia Esteve s’est concentrée sur le bouddhisme khmer des VI e au XII e siècles. La présence du bouddhisme tantrique dans l’empire khmer est longtemps passée inaperçue, mais de récentes découvertes en ont donné la preuve, telles que des inscriptions découvertes sur des bronzes ou des pierres. Ainsi, Julia Esteve s’est appuyée sur l’exemple du temple Preah Khan de Kompong Svay, à l’Est d’Angkor. Les fouilles récentes ont permis de démontrer que le bouddhisme avait en partie influé sa construction. Certaines autres traces ont cependant disparu et ne peuvent donc être interprétées, telles que des inscriptions effacées ou des figures de bouddhas retaillées. Des zones d’ombre subsistent sur les raisons de cet effacement des traces, et les recherches sur la présence du bouddhisme dans l’empire khmer restent à poursuivre, comme l’a indiqué la chercheuse. Par Adèle Tanguy

  • Britcham. Déjeuner-conférence sur la loi concernant le paiement d’ancienneté

    Mardi midi se déroulait, au restaurant Khéma La Poste, un déjeuner-conférence organisé par Britcham. Le sujet concernait le nouvel amendement de la loi sur le travail qui supprime « l’indemnité de licenciement » pour les contrats de travail à durée indéterminée, et la remplace par un « paiement d’ancienneté » continu. Étaient notamment conviés les employeurs du secteur privé, venus s’informer sur la loi et, éventuellement  d’envisager des actions face à celle-ci. Déjeuner-Conférence à Khéma La Poste Les intervenants étaient Trevor Sworn, président de Britcham, Benilda Fernando et Matthew Rendall, trésorière et secrétaire du conseil. Nipoan Chheng, directrice exécutive de Britcham a d’abord introduit la conférence, avant de laisser la parole à Trevor Sworn pour une présentation de la loi et de la façon dont celle-ci va impacter le secteur privé. Nipoan Chheng, directrice exécutive de Britcham Origines Trevor Sworn a tout d’abord expliqué l’origine de la loi. Avant la modification, un employeur était tenu de verser une indemnité de licenciement à un employé ayant un contrat à durée indéterminée lorsque l’employeur mettait unilatéralement fin à cet emploi autrement que pour faute grave. Cette indemnité n’était versée qu’à la fin de la relation de travail et était basée sur la durée du contrat de travail. L’idée d’un changement est apparu alors que deux usines ont récemment fermé sans payer d’indemnités de licenciement à leurs salariés. Pour parer à cette problématique a alors été introduite l’idée d’un versement régulier aux salariés, le « paiement d’ancienneté ». Paiement prospectif et paiement rétroactif d’ancienneté Ensuite, Trevor Sworn a expliqué les deux aspects de la nouvelle loi que sont l’introduction d’un paiement prospectif d’ancienneté et d’un paiement rétroactif. À partir du 31 décembre, l’employeur devra verser aux employés un paiement d’ancienneté tous les six mois, le paiement prospectif. Le montant total par an est égal à 15 jours de salaire et autres avantages sociaux reçus les 12 derniers mois (excepté pour le secteur textile). Chaque versement de la prime d’ancienneté est ainsi égal à 7,5 jours de salaire, l’un en juin, l’autre en décembre. L’amendement introduit par ailleurs un paiement rétroactif. L’employeur doit verser une somme équivalente à 15 jours de salaire pour chaque année d’emploi déjà effectuée (30 jours pour le secteur textile), en deux versements par an. Ce versement équivaut donc aussi à 7,5 jours de salaire. Le plafond maximum est de six mois de salaire. Les bénéfices et avantages ne sont pas pris en compte. Licenciement Dans le cas d’un licenciement autre que pour faute grave, au moins un mois après le dernier paiement d’ancienneté, le salarié a droit à un paiement d’ancienneté égal à sept jours de salaire et avantages sociaux. Il en va de même si l’employé est sous contrat depuis moins d’un an, mais plus d’un mois. L’amendement prévoit également des dommages et intérêts en cas de résiliation anticipée d’un contrat de travail pour raison autre que faute grave. L’employé peut réclamer ses dommages et intérêts mais devra, à partir de maintenant, fournir beaucoup plus de preuves. Il doit faire appel à une cour de Justice pour en décider. Trevo Sworn, Matthew Rendall et Benilda Fernando Des ambiguïtés persistantes Un temps a ensuite été réservé aux questions de l’audience, permettant d’éclaircir certains points de la loi et de souligner les ambiguïtés restantes. Benilda Fernando et Matthew Rendall ont ainsi pu aider les participants à mieux comprendre certains aspects du Prakas. Par exemple, le paiement rétroactif sera effectué à raison de 7,5 jours de salaire tous les six mois jusqu’à ce que le montant atteigne l’équivalent des années de travail ou du plafond fixé. Ainsi pendant un certain temps, le versement d’ancienneté sera double, puisqu’il ajoutera au paiement prospectif le paiement rétroactif. Le paiement rétroactif s’applique par ailleurs sur toute la période de travail, y compris la période d’essai. Les réponses ont aussi permis de comprendre la manière dont la loi pouvait affecter les contrats de travail à durée déterminée. S’ils sont renouvelés plus de deux ans, la loi concernant le paiement d’ancienneté relative aux contrats à durée indéterminée s’applique. Quant à savoir quelles seront les charges déductibles pour les employeurs, la question reste à clarifier par le gouvernement. Un dernier problème soulevé est celui de la protection sociale que représente l’indemnité de licenciement, qui permettait au salarié licencié de financer sa période de recherche d’emploi. Le versement régulier du paiement d’ancienneté ne répondra pas à ce souci de protection, puisque l’employé en bénéficie pendant sa période d’activité, et ne prend pas forcément en compte un potentiel licenciement. Un participant a finalement proposé de faire valoir les intérêts des employeurs concernant cette loi un peu difficile à comprendre et,probablement à appliquer, et qui va affecter le secteur privé, notamment en faisant entendre leur voix auprès du ministère du Travail. Texte et photographies par Adèle Tanguy

  • En Images-Ka Ben : Recueillement à Tuol Sleng

    Mme Mèn Sam An, vice-Premier ministre et ministre des Relations avec le Parlement et de l’Inspection, présidait ce mercredi une cérémonie religieuse au Musée du génocide de Tuol Slèng, pour le dixième jour de la fête de Kan Ben. Elle était accompagnée de Mme Phoeurng Sackona, ministre de la Culture et des Beaux-Arts et de plusieurs officiels. Photographies par Lanh Visal – AKP. Rappelons que la fête religieuse Ka ben est la période de l’année durant laquelle les Cambodgiens se rendent à la pagode pour proposer des offrandes aux bonzes qui les transmettront ensuite, croient-ils, aux esprits de leurs ancêtres. Kan Ben fait partie de la fête de Pchum Ben, fête traditionnelle des morts que célèbrent les Cambodgiens vers le quinzième jour après le Kan Ben qui commence du 1er jour au 14ème jour de la lune décroissante du mois de Photorobot du calendrier lunaire. Photographies par Lanh Visal – AKP

  • Battambang : Inauguration du centre de prévention contre la rage

    C’est la semaine dernière qu’a eu lieu l’inauguration du centre de prévention contre la rage à Battambang, une initiative de l’Institut Pasteur du Cambodge. Inauguration du centre de prevention contre la rage L’Institut Pasteur du Cambodge est largement impliqué dans la lutte contre la rage au Cambodge. Sa première action, lancée depuis septembre 2017, consiste à éduquer le public cambodgien sur la rage et ses dangers et à lancer des campagnes de prévention dans tout le pays. Les Cambodgiens en savent encore trop peu sur la transmission et la prévention de la maladie. la deuxième action de l’Institut Pasteur consiste à élargir l’accès à la vaccination antirabique après une morsure en créant deux autres centres de prévention de la rage situés, l’un situé à Battambang et l’autre à l’est de Phnom Penh (ouverture prévue en 2019). Dr. Didier Fontenille, Directeur de l’Institut Pasteur du Cambodge lors de l’inauguration Ouvert en collaboration avec le département provincial de la santé de Battambang, le centre de prévention de la rage de Battambang offre un meilleur accès à la vaccination après une morsure de chien à la population vivant dans la région du Nord-Ouest du Cambodge. À présent, les gens de Battambang, Pailin, Banteay Meanchey, Oddar Mean Chey, Siem Reap et Pursat peuvent venir se faire soigner après une morsure. La contribution demandée est la même qu’à l’Institut Pasteur de Phnom Penh (15 USD avec les 3 séances de vaccination incluses). L’inauguration du Centre de prévention de la rage de Battambang a eu lieu en présence de S.E. Dr OR Vandine, Directeur général de la Santé et de S.E. Mme NEUK Sakun, Vice-gouverneur de la province de Battambang. Etaient aussi presents de nombreux autres invités de marque tels que des représentants de la Banque mondiale, de l’OMS, de l’Hôpital de Battambang, et du Département de la santé publique. L’Institut Pasteur du Cambodge se dit très fier de contribuer à l’amélioration de la santé des Cambodgiens.

  • Casinos : Explosion des recettes pour NagaWorld

    La société NagaCorp Ltd, qui exploite l’enseigne NagaWorld à Phnom Penh, a publié lundi son troisième rapport intermédiaire – trimestriel pour 2018. Casinos : Explosion des recettes pour NagaWorld Le complexe NagaWorld comprend Naga 1 et Naga 2, qui sont connectés via un centre commercial souterrain connu sous le nom de NagaCity Walk. La société-mère NagaCorp Ltd est cotée à la bourse de Hong-kong. Le rapport fait apparaître une augmentation de 94% des recettes brutes pour les jeux de hasard, atteignant 1,07 milliard de dollars. Les entrées dans les marchés de masse ont augmenté de 57%, pour atteindre 887,6 millions de dollars, tandis que les recettes de machines de jeux électroniques ont augmenté de 22%, pour atteindre 1,6 milliard de dollars. Timothy Patrick McNally Dans le rapport, le president de NagaCorp, Timothy Patrick McNally, déclare que l’ouverture de Naga 2 en novembre 2017 a considérablement augmenté l’attrait et la qualité des offres de jeux. ”…La croissance du volume d’affaires est attribuable à l’augmentation des visites à Naga1 et Naga2  en raison de la forte croissance du tourisme au Cambodge, en particulier en provenance de Chine. Ce marché enregistre une croissance de 79% au cours des quatre premiers mois de 2018… Le marché VIP continue d’enregistrer une forte croissance…Les revenus autres que ceux liés au jeu ont augmenté, principalement grâce à une augmentation de 69% en nuitées vendues à l’ouverture de Naga2…”, indique-t-il. Le rapport trimestriel de NagaCorp ne révèle aucun bénéfice au cours des neuf mois.Son rapport de 2017 indiquait que le groupe avait dégagé un bénéfice net de 255,2 millions de dollars. Le Groupe emploie au total 8 699  personnes en poste au Cambodge, en Chine, à Hong Kong, Macao, en Malaisie, à Singapour, en Thaïlande, au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Vietnam et en Russie. NagaCorp L’année dernière, NagaCorp a déclaré avoir payé un impôt sur le revenu de 8,12 millions de dollars, alors que ses recettes brutes de jeu (GGR) pour la même année s’élevaient à 926 millions de dollars, soit un taux d’imposition effectif de 0,87% calculé sur la base de son revenu réel. Ceci fait du royaume l’un des taux d’imposition effectifs les plus bas au monde pour les casinos. Toutefois, le gouvernement a annoncé travailler sur un projet de loi visant à mieux réguler ce type d’activités et augmenter sensiblement les recettes fiscales en provenant. Il existe officiellement 133 casinos sous licence au Cambodge, dont près de la moitié dans la province de Preah Sihanouk. Le rapport du groupe NagaCorp est disponible ici…

  • Sihanoukville : + 10% de visiteurs et des problèmes de gestion des déchets

    Le département du tourisme de la province de Preah Sihanouk indique que la province a accueilli plus de 1,3 million de touristes au cours du premier semestre 2018. Plus d’un million sont des visiteurs locaux et 290 782 étrangers, dont 84 664 originaires de Chine, soit une hausse de 10,12% par rapport en 2017. + 10% de visiteurs et des problèmes de gestion des déchets Le ministre du Tourisme, S.E. Dr Thong Khon, a rencontré lundi les autorités provinciales et d’autres partenaires institutionnels et privés. L’objectif de cet afflux de visiteurs et de certaines conséquences assez négatives pour la ville côtière. Les plages de la province, considérées parmi les plus belles du monde, font face à développement spectaculaire, avec de nombreux chantiers de construction, et des répercussions sur la sécurité et  l’environnement qui risquent de gâcher sensiblement la popularité de la région. Des entreprises privées ont été surprises à utiliser certaines plages comme dépotoir, provoquant ainsi l’indignation de l’opinion publique largement relayée sur les réseaux sociaux. Le gouvernement a ordonné aux autorités d’enlever la décharge. Alors que les inondations ont transformé les rues de Sihanoukville en dépotoirs flottants, S.E. Dr Thong Khon a également exhorté les autorités à ”…gérer plus efficacement les déchets et ordures mais aussi empêcher les eaux usées de s’écouler vers le littoral et la mer…”

  • Zhejiang : Le Cambodge remporte 7 médailles aux 15èmes Olympiades de mathématiques et de sciences

    Le Cambodge a remporté sept médailles – deux d’argent et cinq de bronze – lors des Olympiades internationales de mathématiques et des sciences en Chine, a annoncé le ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports. Zhejiang : Le Cambodge remporte 7 médailles aux 15èmes Olympiades de mathématiques et de sciences La compétition a eu lieu dans la province du Zhejiang du 28 septembre au 4 octobre 2018 sous le thème «Intelligent, qualifié et créatif, dans un concours d’excellence». Les sept médaillés sont originaires de la capitale Phnom Penh. Pour les mathématiques, le Cambodge a remporté une médaille d’argent et trois médailles de bronze. Pour la Science, le royaume remporte une médaille d’argent et deux médailles de bronze. Le Cambodge a envoyé 24 étudiants et six enseignants dans le cadre de cette 15ème édition Olympiades internationales de mathématiques et des sciences, un concours international destiné aux élèves de 11 à 13 ans.

  • Parcours : Sophana Ly, la passion du solaire

    Sophana Ly, d’origine Khmère, a grandi en France et venait fréquemment passer ses vacances au Cambodge. Mais, c’est après un stage de fin d’études pour Cambodia Airports, qu’il n’a plus voulu repartir. Par chance, il a été embauché comme responsable du développement commercial chez Comin Khmer, et s’occupe du département de l’énergie solaire. Un sujet qui lui tient beaucoup à cœur… Entretien. Sophana Ly CM : Vous avez grandi en France… Je suis né en France et ai fait mes études là-bas. Je suis entré à l’École des Mines après une classe préparatoire. Mes deux parents sont Khmers, partis vivre en France. Je faisais plein de voyages au Cambodge en vacances, quasiment tous les ans à partir de 2008. Mais je voulais expérimenter le Cambodge différemment qu’en touriste. Je suis alors venu faire mon stage de fin d’études au Cambodge. C’est là que j’ai décidé de rester ici. J’ai toujours eu un coup de cœur pour le pays. J’ai réalisé pendant mon stage que je m’épanouissais énormément au Cambodge. J’aime le rythme de vie et la liberté que l’on a, ici. Quand je rentre en France, au bout de quelques semaines, je m’ennuie. Tout prend beaucoup trop de temps, alors qu’au Cambodge, la vie est plus simple. Et, je suis aussi conscient du fait qu’il y a beaucoup plus d’opportunités professionnelles et que je n’aurais peut-être pas eu la chance de faire ce que je fais aujourd’hui si j’étais resté en France. CM : Quel était ce stage qui vous a convaincu de rester ? C’était un stage de six mois chez Vinci, à l’aéroport. J’étais au département technique, en charge de faire une étude de faisabilité sur l’énergie solaire, pour savoir s’il était viable de développer à l’aéroport un tel projet. Quand je faisais encore mes études, je ne savais pas du tout vers quoi j’allais me diriger, au niveau professionnel. J’ai toujours essayé de choisir la branche qui me paraissait la plus générale. En troisième année, aux Mines, j’ai pris la filière “Énergie et environnement”. Comme je ne savais pas quoi faire, j’ai décidé de choisir une voie qui me paraissait utile, en plus d’être d’actualité. CM : Comment en êtes-vous venu à travailler chez Comin Khmer ? L’aéroport était un client de Comin Khmer, entreprise de construction et de maintenance. J’ai donc découvert cette entreprise pendant mon stage, ainsi que celui qui allait être mon futur chef. J’étais tombé sur un rapport que Comin Khmer avait fait pour l’aéroport sur les économies d’énergies. J’ai tout de suite trouvé ce que faisait l’entreprise très intéressant. À la fin de mon stage, j’avais envie de rester mais je n’avais aucune opportunité professionnelle. Par chance, les derniers jours, celui qui allait être mon chef m’a proposé un poste chez Comin Khmer. CM : Que faites-vous exactement, chez Comin Khmer ? En arrivant chez Comin Khmer, il y a six ans, j’ai travaillé les premières années sur les économies d’énergie et l’efficacité énergétique. Je faisais du développement de projet et des études de faisabilité. Mais il y avait très peu de demande, les prix étant très élevés. Les premières années dans l’entreprise ont donc été très laborieuses, avant que l’on s’oriente vraiment vers le solaire, qui aujourd’hui fonctionne très bien. En effet, l’énergie solaire est très facile à comprendre et donc à envisager, pour les clients : un panneau est installé, qui va générer de l’électricité. En revanche, il est plus difficile pour un client de se projeter avec un projet d’efficacité énergétique. À l’aéroport, Comin Khmer avait proposé de revoir tout le système de climatisation, d’éclairage et d’isolation, ce qui avait permis d’économiser 25% d’énergie. J’ai trouvé cela génial, j’étais très enthousiaste. Mais l’aéroport, en plus d’avoir les moyens financiers de s’engager dans ce genre de projet, a envie de répondre à certains standards qui le poussent à entamer cela. C’est peut-être le seul projet pendant des années qui a vraiment fonctionné. Tout ce que j’ai fait durant mes premières années a finalement simplement servi à montrer à Comin Khmer qu’il était encore trop tôt pour l’efficacité énergétique, au Cambodge. Nous avons donc décidé de laisser de côté cette activité. CM : Comment vous êtes-vous tourné vers l’énergie solaire ? J’ai ensuite été pendant quelques années ”business developer” pour Comin, Khmer, sur des projets de construction. Puis, il y a cinq ou six ans, nous avons recruté une équipe de deux personnes, pour travailler sur des micro-projets dans l’énergie solaire, mais c’était une part très faible de notre activité et nous n’engagions que de petits projets, au début. Je me suis occupé des ventes sur ces projets solaires. Je suis donc finalement retombé sur mes pattes, puisque l’énergie et l’environnement sont ce que j’avais étudié à l’école. Et ça a tout de suite très bien marché. En 2015, l’entreprise singapourienne Cleantech, entreprise d’énergies vertes, voulait s’implanter au Cambodge et avait besoin d’un partenaire. Ils ont donc fait appel à nous, et depuis nous installons tous nos gros projets avec eux. Ils financent nos installations solaires. Cela a complètement débloqué le marché. En 2016, il y a eu un boom de l’énergie solaire et EDC s’est rendu compte que ce pouvait être pour eux une perte financière. Ils ont donc entamé un projet de nouvelle réglementation qu’ils ont rédigé pendant un an. À cette période, nous n’osions plus rien faire car nous nous doutions que si nous entamions un gros projet, la réglementation en question pouvait nous mettre des bâtons dans les roues. Finalement, elle s’est concrétisée en mai dernier. Elle nous a permis de débloquer des projets. Maintenant, au moins, nous savons que l’on peut recommencer à avancer car nous sommes sûrs de ce qu’il est possible de faire ou non au niveau légal. CM : Vous parlez d’un boom du secteur de l’énergie solaire qui a eu lieu, ces dernières années. Comment envisagez-vous la suite, pour le secteur et pour l’entreprise ? Je suis très confiant pour l’avenir. Le Cambodge reste l’un des pays de la région dans lesquels l’électricité est la plus chère, et il y a un très bon ensoleillement. Tous les éléments sont donc rassemblés pour que le marché se développe. Le temps de retours sur investissement est aussi très faible, par rapport à d’autres pays. Donc le Cambodge est très attractif pour les investisseurs solaires. Par ailleurs, concernant Comin Khmer, je suis arrivé dans une entreprise qui était historiquement leader dans le domaine de la construction. Cependant, l’entreprise a quand même cinquante ans. Elle a été ouverte dans les années 60, puis elle a cessé de fonctionner jusque dans les années 90. En 1992, elle a été reprise. Entre temps, elle est passée de cinq personnes à plus de 1200. Mais depuis cinq ou six ans, il y a énormément de concurrence, que ce soit des entreprises chinoises ou locales. Quand je suis arrivé, l’entreprise s’était beaucoup reposée sur ses lauriers et on commençait à perdre des appels d’offre. La plupart de nos compétiteurs aujourd’hui sont des anciens salariés de Comin Khmer qui ont monté leur propre structure. Comin Khmer s’est finalement rendu compte de ce problème, il a fallu revoir les prix et notre approche du marché. Aujourd’hui, nous sommes plus compétitifs qu’avant. Il a beaucoup de petites entreprises locales concurrentes qui font de petits projets solaires, par exemple en province. Mais sur les secteurs des usines, malls, ambassades, écoles, nous sommes certainement ceux qui ont le plus installé de panneaux. EDC commence aussi à vouloir développer des fermes solaires pour redistribuer l’énergie, mais c’est tout nouveau. Jusque-là, ils avaient fait leurs projets sur le long terme sans jamais prendre en compte le solaire. En tout cas, pour la construction des fermes solaires, nous allons répondre à l’appel d’offre. Et en dehors de l’énergie solaire, je pense aussi que le sujet de l’efficacité énergétique, qui n’avait pas fonctionné, quand je suis arrivé, en 2011, va finir par se développer, au Cambodge. Et je pense que chez Comin Khmer, nous avons les atouts pour nous y adapter. CM : Quel type de clientèle vise Comin Khmer ? On va plutôt cibler des clients internationaux, car l’entreprise reste tout de même chère mais répond à des standards qui sont demandés par ce type de client. Nous sommes par exemple la seule entreprise à avoir le standard OHSAS du fait des bonnes pratiques de suivi sur les chantiers et pour éviter les accidents. Les clients ont la certitude que le travail est réalisé proprement, que les employés ont de bonnes conditions de travail… Seul le marché chinois au Cambodge reste très difficile à pénétrer. Tous leurs appels d’offre sont en chinois, par exemple. Nous avons récemment recruté un commercial chinois pour qu’il nous aide, justement, à faire le lien. CM : Avez-vous pour projet de rester dans le domaine de l’énergie solaire, à Comin Khmer et au Cambodge ? Je me plais beaucoup, dans ce que je fais. J’apprécie beaucoup mon équipe et j’ai beaucoup de liberté. Comme c’est une grosse entreprise, j’ai eu l’occasion de travailler en tant que commercial pour différents départements. Mais celui de l’énergie solaire me plait particulièrement car je suis très touché par la cause environnementale. J’ai l’impression d’œuvrer pour quelque chose de bien, je trouve ça plus excitant ! Donc oui, je compte rester. CM : Sophana Ly, Votre famille est-elle venue, elle aussi, au Cambodge ? La raison pour laquelle je venais, l’été, alors que j’habitais en France est que mon père était revenu vivre au Cambodge. Il occupait une petite position au Sénat et prétendait faire des affaires. Je ne savais pas vraiment ce qu’il faisait, mais j’étais très impressionné : il connaissait beaucoup de monde, était invité à des événements… C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à faire cette carrière dans la vente, alors que je n’ai pas été formé à ça. En fait, mon père ne faisait rien… C’était un escroc qui s’est embourbé dans un schéma pyramidal de dettes. Il nous a menti et escroqué, ma mère et moi, aussi, puis a disparu de la circulation. Aujourd’hui, avec du recul, je me dis que de venir rejoindre mon père au Cambodge est la pire et la meilleure chose qui me soit arrivée ! Il nous a tout volé, mais je suis en même temps très heureux d’habiter ici et ce que j’aimais bien faire s’est révélé grâce à lui. Propos recueillis par Adèle Tanguy

  • FMI : L’économie cambodgienne reste saine

    Rapport de mission du FMI dont les travaux se sont déroulés du 19 septembre à aujourd’hui. La mission était dirigée par Jarkko Turunen économiste senior au Fonds monétaire international. M. Turunen est spécialiste dans les domaines de la stratégie, des politiques et de la révision, travaillant sur les pays en crise et diverses questions politiques, notamment la conditionnalité dans les programmes du FMI, le commerce international et la compétitivité, l’emploi et la croissance. Avant de rejoindre le FMI, Jarkko Turunen était économiste principal à la Banque centrale européenne. Il est titulaire d’un doctorat en économie de l’Institut universitaire européen. Ses principaux domaines de recherche et publications sont la macroéconomie, la politique monétaire et l’économie du travail. Phnom penh. Photographie par Enrico Strocchi (cc) Rapport L’activité économique du Cambodge a été forte en 2018 et la croissance devrait se maintenir autour de 7% à court terme, indique les techniciens du Fonds monétaire international (FMI). Progrès significatifs ”…Le Cambodge a réalisé des progrès significatifs dans la réalisation des objectifs de développement durable grâce aux années de croissance économique et de réformes impressionnantes. La pauvreté a diminué et l’économie a commencé à se diversifier progressivement…”, indique le rapport de mission. L’activité économique a été forte en 2018 et la croissance du PIB réel devrait augmenter de 7¼ % en raison d’une demande extérieure vigoureuse et de politiques budgétaires expansionnistes. L’inflation reste faible, aux alentours de 2½ %. Croissance robuste La croissance devrait rester robuste à court terme avant de se modérer à moyen terme en raison de la faible croissance de la productivité et des cycles de crédit et de l’immobilier. Le déficit de la balance courante devrait se creuser à environ 10% du PIB en 2018, en raison de la hausse des importations, notamment des importations de matériaux de construction. Les réserves de change devraient néanmoins continuer à augmenter pour atteindre 9,6 milliards de dollars US (environ cinq mois d’importations potentielles) à la fin de 2018, ajoute le rapport. Perspectives positives Les perspectives économiques du Cambodge sont positives, bien qu’il existe des risques de baisse. Les discussions de la mission ont porté sur quatre domaines : (i) la gestion des risques macrofinanciers, (ii) la préservation de la viabilité budgétaire, (iii) le soutien à la croissance inclusive et (iv) la réduction des vulnérabilités en matière de gouvernance. Besoin de stabilité financière Le crédit bancaire, de plus en plus concentré dans les secteurs de l’immobilier et de la construction, devrait augmenter d’environ 20% en 2018. Les prêts du secteur des IMF progressent à un rythme encore plus élevé. Les préoccupations concernant la qualité du crédit, la concentration croissante dans le secteur immobilier et les prêts non réglementés par les promoteurs immobiliers, le recours au financement externe et l’importance croissante des institutions de microfinance continuent de compromettre la stabilité financière et macroéconomique. Pour atténuer les risques financiers, la Banque nationale du Cambodge a pris plusieurs mesures politiques prudentielles bienvenues, notamment la mise en place du tampon de conservation des capitaux, la mise en place d’un cadre de gestion des liquidités et l’amélioration de la classification et des révisions des prêts aux règles de provisionnement. Efforts nécessaires Des efforts supplémentaires sont toutefois nécessaires. Cela comprend la mise en œuvre effective des mesures passées, d’autres mesures prudentielles ciblées, telles que l’augmentation des pondérations pour les prêts immobiliers, la mise en place d’un cadre de gestion des crises avec un système de garantie des dépôts. Promouvoir la poursuite du développement des marchés financiers et des réformes visant à encourager l’utilisation de la monnaie locale contribuerait à renforcer la résilience à moyen terme. Performance budgétaire La performance budgétaire en 2017 a été nettement plus forte que prévu, les recettes fiscales ayant augmenté de 26%. L’orientation budgétaire en 2018 continue d’être expansionniste, reflétant les augmentations attendues des dépenses courantes et des dépenses en capital. En conséquence, le déficit budgétaire devrait se creuser à environ 2,2% du PIB. À la suite des politiques expansionnistes de cette année, les plans préliminaires des autorités pour 2019 sont axés sur l’assainissement budgétaire. Préserver la viabilité budgétaire À l’avenir, en l’absence de réformes de la politique fiscale, la croissance des recettes devrait s’estomper à mesure que les réformes antérieures de mobilisation des recettes arriveront à maturité et que les subventions diminueront. Par conséquent, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour préserver la viabilité budgétaire. Maîtriser les pressions sur les dépenses Les pressions sur les dépenses devraient être maîtrisées, notamment pour garantir que les augmentations de salaires dans le secteur public soient compatibles avec la viabilité budgétaire et s’accompagnent de progrès supplémentaires dans les réformes de l’administration publique. La priorité devrait être accordée aux dépenses d’infrastructure et de développement favorisant la croissance. Du côté des recettes, la nouvelle stratégie de mobilisation des recettes des autorités (2019-2023) devrait viser à soutenir la croissance des recettes en réformant les politiques fiscales et l’administration des recettes afin d’améliorer leur efficacité et leur équité. Le financement des dépenses d’infrastructure supplémentaires nécessaires pour combler les écarts grâce à des impôts directs, tels que l’imposition d’une taxe foncière, contribuerait à stimuler la croissance tout en réduisant l’inégalité des revenus. Dette publique La dette publique se situe à un peu plus de 30% du PIB et le Cambodge devrait rester peu exposé au risque d’endettement. Cependant, la gestion des risques budgétaires liés à des passifs éventuels, y compris des partenariats public-privé (PPP), appelle à limiter les garanties publiques et à renforcer le cadre institutionnel pour les PPP. Gouvernance budgétaire S’appuyant sur des progrès notables dans le passé, la gouvernance budgétaire peut être renforcée par la modernisation de l’administration fiscale et douanière et par la réforme des finances publiques et des marchés publics visant à accroître l’efficacité des dépenses, à améliorer la transparence et à réduire les possibilités de corruption. Opportunité pour les réformes structurelles Le Cambodge fait face à des contraintes structurelles à la croissance potentielle. Les bonnes performances économiques à court terme offrent une opportunité pour les réformes structurelles et de gouvernance nécessaires dans de nombreux domaines. Des efforts politiques supplémentaires sont nécessaires pour améliorer le climat des affaires, accroître la compétitivité et encourager la diversification en réduisant les coûts énergétiques, le capital humain et les infrastructures, renforcer l’état de droit, renforcer la capacité de l’État à fournir des biens et services publics la gouvernance. Le FMI se dit prêt à soutenir les efforts de réforme des autorités par le biais de conseils en matière de politique et d’activités de renforcement des capacités. L’équipe du FMI indique avoir eu des discussions constructives et franches avec de hauts responsables du gouvernement royal du Cambodge, de la Banque nationale du Cambodge et d’autres organismes publics, ainsi qu’un large éventail de représentants des secteurs partenaires de développement. par Jarkko Turunen – FMI. Pour des raisons de clarté et de lisibilité, le rapport a été légèrement réduit

  • Santé : Inondations, serpents, scorpions et mille-pattes s’invitent chez l’habitant

    123 personnes ont été mordues par des créatures venimeuses lors des récentes inondations à travers le royaume, indique un communiqué du Comité national pour la gestion des catastrophes. Aucun décès n’est à déplorer mais serpents, scorpions et mille-pattes se sont rapprochées des habitations en raison des inondations. Scorpion au Cambodge. Photographie Frontier official (cc) ”…Ces morsures n’ont pas fait de victimes, car les victimes ont été envoyés dans des centres de santé et des hôpitaux pour un traitement rapide…”, indique le communiqué. Le Cambodge abrite 17 espèces connues de serpents venimeux, notamment la vipère, le cobra et le krait. Les morsures de serpents sont bien plus fréquentes pendant la saison des pluies. Dans la province de Kampong Cham, 115 personnes ont été mordues, soit le plus grand nombre de cas dans une province… Le Comité national pour la gestion des catastrophes appelle les habitants des provinces touchées par les inondations à une extrême prudence. Il recommande également à toute personne mordue ou piquée de se rendre au dispensaire ou hôpital le plus proche. Le Comité recommande aussi de ne pas faire appel à la médecine traditionnelle pour ce type d’accident.

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