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Tourisme – Nature : Fin des promenades à dos d’éléphant à Angkor Wat

Le groupe de 14 éléphants utilisé pour des balades touristiques autour des temples d’Angkor Wat sera transféré vers un centre de conservation d’ici le début de 2020, a confirmé le comité du groupe des éléphants d’Angkor.

Fin des promenades à dos d'éléphant à Angkor Wat

Fin des promenades à dos d’éléphant à Angkor Wat


Oan Kiry, directeur du comité du groupe des éléphants d’Angkor, a déclaré: « Au début de 2020, notre association prévoit de mettre fin à l’utilisation des éléphants pour transporter les touristes. Ils pourront toujours regarder les éléphants et les prendre en photo dans notre centre de conservation et d’élevage. Nous voulons que les éléphants vivent de la manière la plus naturelle possible. .»

Le groupe de la campagne Moving Animals, qui s’emploie à sensibiliser le public sur l’utilisation des éléphants pour les touristes, a accueilli ce changement avec un grand soulagement. En 2016, un éléphant s’est effondré et est décédé alors qu’il transportait deux touristes, suscitant l’indignation parmi les activistes environnementaux. Plusieurs pétitions visant à mettre fin aux ”manèges d’éléphants” ont alors circulé.

Promenades en cause

Les promenades à dos d’éléphant ont souvent été mises en causes par les activistes, arguant de techniques de domestication cruelles et d’activités épuisantes pour les pachydermes. Si des scandales probablement justifiés éclatent régulièrement dans les pays de la région, Pierre-Yves Clais, le fondateur de la fondation Airavata (Cambodge) avait, lors d’une interview avec Cambodge Mag, apporté un bémol sur cette virulence.

”Nous acceptons les promenades à dos d’éléphant car nous refusons le dogmatisme et la démagogie des prétendus défenseurs des animaux. Porter des humains sur son dos ne fait pas de mal à l’éléphant, les vétérinaires et médecins de la fondation sont formels ! C’est un peu comme quand nous portons un sac à dos, s’il est trop chargé, si on le porte trop longtemps, oui cela peut causer des blessures, l’important est de respecter l’animal et de ne pas le faire trop travailler comme cela est le cas dans certains camps pratiquant le tourisme de masse.”, avance le défenseur des éléphants du Cambodge.

Espèce en danger

Il y aurait encore environ 70 éléphants domestiqués au Cambodge. Les experts estiment qu’il y en a environ 500 à l’état sauvage. Cela comprend une centaine d’individus vivant dans le sanctuaire de faune de Keo Seima et près de 200 dans les montagnes des Cardamomes.

Le nombre d’éléphants sauvages au Cambodge et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est a diminué en raison de la chasse illégale, de la destruction d’habitats et du conflit entre les animaux et les humains. Neth Pheaktra, porte-parole du ministère de l’Environnement au Cambodge, affirme : ”Le gouvernement collabore avec les organisations concernées pour élaborer des stratégies de protection et de préservation des éléphants au Cambodge pour les générations futures. “Pour protéger efficacement les habitats forestiers naturels des éléphants, il était nécessaire de renforcer les équipes de patrouille afin de lutter contre la chasse illégale et l’utilisation de collets.”

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