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Siem Reap & Photographie : Début des festivité de Sankranta

Sankranta Siem Reap, organisé pour célébrer le Nouvel An traditionnel khmer dans la province de Siem Reap, a débuté ce matin au temple Chao Say Tevoda en présence des dirigeants provinciaux, de l'Autorité Nationale APSARA, de l'UYFC et d'autres officiels et associations.

Sangkranta est l’appellation populaire au Cambodge pour la célébration traditionnelle du Nouvel An solaire. Cette célébration correspond à la fin de la saison des récoltes, lorsque les agriculteurs profitent des fruits de leur travail avant le début de la saison des pluies.

Le nouvel an khmer coïncide avec le Nouvel An solaire traditionnel dans plusieurs régions de l’Inde, du Bangladesh, du Népal, du Sri Lanka, du Myanmar, du Laos et de la Thaïlande.

Les trois jours de la nouvelle année

Moha Sangkranta

Moha Sangkranta (Khmer : មហាសង្រ្កាន្ត, Môha Sângkrantâ) ou Sangkranta, dérivé du sanskrit saṅkrānti, est le nom du premier jour de la célébration du Nouvel An. C’est la fin de l’année et le début d’une nouvelle.

Les Cambodgiens se déguisent, allument des bougies et brûlent des bâtons d’encens dans les sanctuaires familiaux, où les membres de chaque famille rendent hommage pour remercier les enseignements du Bouddha en s’inclinant, s’agenouillant et se prosternant trois fois devant son image.

Pour porter chance, les Cambodgiens se lavent le visage avec de l’eau bénite le matin, la poitrine à midi et les pieds le soir avant de se coucher.

Veareak Vanabat

Veareak Vanabat (Khmer : វារៈវ័នបត, Véareă Voănôbât) est le nom du deuxième jour de la célébration du Nouvel An. Les Cambodgiens aisés font la charité aux moins fortunés en aidant les pauvres, les domestiques, les sans-abri et les foyers démunis. Les familles assistent également dans les pagodes à une cérémonie dédiée à leurs ancêtres.

Veareak Laeung Sak

Veareak Laeung Sak (វារៈឡើងស័ក, Véareăk Laeung Săk) en khmer est le nom du troisième jour de la fête du Nouvel An. Les bouddhistes lavent les statues de Bouddha et leurs aînés avec de l’eau parfumée. Laver les représentations de Bouddha est une pratique symbolique pour « nettoyer les mauvaises actions » comme l’eau élimine la saleté dans le ménage.

Les Cambodgiens pensent également qu’il s’agit d’une bonne action qui apportera longévité, chance, bonheur et prospérité dans la vie. En lavant leurs grands-parents et leurs parents, les enfants peuvent obtenir d’eux de bons conseils pour bien vivre le reste de l’année.

Reportage photo : Khuth Sao — AKP

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