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Kong Xuanyou : La Chine n’est pas là pour piéger le Cambodge…

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Kong Xuanyou, a déclaré que les investissements et l’assistance de la Chine au Cambodge ne constituent pas un «piège». Pour le politicien chinois, il s’agit d’un catalyseur pour renforcer les relations entre les deux pays.

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Kong Xuanyou

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Kong Xuanyou


Lors de la cérémonie d’inauguration des travaux de l’autoroute Phnom Penh-Sihanoukville, à Kompong Speu, le ministre chinois a affirmé :  «L’investissement chinois n’est ni un piège ni une menace. C’est une assistance loyale pour renforcer la capacité de développement du royaume, et susciter l’intérêt des Cambodgiens ».

Pas de controle

De son coté, le Premier ministre Hun Sen, a répété une nouvelle fois que la Chine ne contrôle pas le Cambodge et que «dominer les autres pays» n’est pas la politique étrangère de la Chine : “Je tiens à souligner que le Cambodge ne permettra pas à la Chine de contrôler le Cambodge. Je peux dire que la Chine n’est pas disposée à le faire dans le cadre de sa politique étrangère.”

«Il y a d’autres pays qui ordonnent aux nations souveraines de se plier à leur volonté…ils en subirons les conséquences », a-t-il ajouté.

Contrer les accusations

Les déclarations du Premier ministre et de Kong Xuanyou visent essentiellement à contrer des accusations selon lesquelles le Cambodge deviendrait un état inféodé, condamné à faire de larges concessions lorsque viendra l’heure du remboursement de la dette.

Le vice-ministre Kong Xuanyou s’est engagé à continuer à respecter l’indépendance et la souveraineté du Cambodge. La Chine contribuera davantage au développement du Cambodge et à la vie de son peuple, a-t-il déclaré.

Rappelons que les relations diplomatiques entre le Cambodge et la Chine ont été établies le 19 juillet 1958, trois ans après la rencontre entre le père Norodom Sihanouk et le Premier ministre chinois Zhou Enlai à Bandung, en Indonésie, lors d’une conférence des mouvements non alignés en avril 1955. La vague d’investissement massive des Chinois ces deux dernières années suscitent des controverses en raison du développement peut-être trop rapide, de la région côtière et d’un rapprochement politique et économique croissant entre les deux nations.

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