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Ancre 1

Droit : Premier aperçu du futur code de l’environnement

Le Ministère de l’environnement a divulgué le projet du futur Code de l’Environnement et des ressources naturelles.

L’annonce a été effectuée au département du Ministère de l’environnement le mercredi 17 juillet dernier par le secrétaire d’état à l’environnement, S.E. Sao Sopheap, en présence d’experts, spécialistes et techniciens, ainsi que de représentants du Programme de Développement des Nations unies (UNDP).

Crédit photo : Pixabay banque d’images


Un projet de grande ampleur

Le projet de code implique l’ensemble des volets environnementaux, à savoir la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité, la protection des espèces, ainsi que les problèmes relatifs aux pollutions et au traitement des déchets.

Des dispositions spécifiques concernent également le changement climatique, les méthodes durables de production et de consommation, la pêche et les forêts, l’industrie minière, l’énergie, ou encore les villes durables et la protection des zones côtières.

En outre, le code indique certaines méthodologies et moyens de mise en œuvre tels que la participation du public, l’accès à l’information, ou encore les dialogues avec les populations et les campagnes de sensibilisation.

Grâce à l’implication des spécialistes et au soutien des autorités, les discussions ont pour objectif la construction et l’amélioration du cadre légal cambodgien de l’environnement.

Une situation environnementale inquiétante : le niveau du Mékong

L’annonce des discussions sur le code intervient juste après la communication du rapport de la Commission sur le Mékong, faisant état d’un niveau historiquement bas pour le fleuve. En effet, un mois après le début de la saison des pluies, le Mékong apparaît à son plus bas niveau, en deçà des taux enregistrés en 1992.

À titre indicatif, le niveau d’eau à 2,10 mètres dans le bassin de Chiang Saen est largement inférieur à la moyenne de 3,02m mesurée sur les 50 dernières années. Ce constat est le même dans d’autres provinces de la région. Ainsi à Ventiane, le niveau d’eau est cinq fois inférieur, en comparaison des données collectées à la même période ces dernières années.

À l’échelle de la région, la faiblesse du niveau d’eau s’explique par plusieurs facteurs, dont notamment les taux de précipitations enregistrés depuis le début de l’année. Ces faibles précipitations causent également un amenuisement des nappes phréatiques.

Néanmoins, les pluies de la fin du mois de juillet devraient améliorer la situation.

Une situation difficile pour les pêcheurs & agriculteurs

Agriculteurs et pêcheurs de la province de Battambang souffrent de la sécheresse du pays. En raison de l’assèchement des affluents du Tonlé Sap, les zones de pêche et les réserves d’eau disponibles pour les cultures se font particulièrement rares.

Pêche : trois mois d’inactivité

Les habitants du district de Phnom Aek ont mentionné leur impossibilité à pêcher depuis le mois d’avril.

Faisant face à une pénurie de nourriture, ils ont incité le gouvernement à leur porter secours et assistance. En effet, certaines familles de villageois se trouvent en difficulté, ne pouvant gagner qu’un dollar par jour.

Une habitante témoigne : “Face à la faim/famine, mes enfants m’aident en m’envoyant du riz. Je peux ainsi le partager avec d’autres pêcheurs“.

Le directeur du village de Kbal Taol a confirmé les difficultés des habitants face à la sécheresse. Sur 800 familles, plus de 70 sont totalement dépendantes de la pêche.

Selon le gouverneur de la province de Battambang, Nguon Rattanak, les instances nationales travaillent sur un plan d’urgence pour 100 familles. Cette aide leur permettra de tenir jusqu’à la reprise des activités.

Agriculture : l’assèchement des rizières

Par ailleurs, dans cette même région, plusieurs milliers de rizières sont asséchées. Inquiets, les agriculteurs indiquent que les cultures seront détruites si aucune irrigation n’est apportée.

En outre, dépendant des récoltes pour le remboursement de leur prêt, ils font face à une situation de surendettement et d’incapacité de remboursement. Certains agriculteurs ont d’ores et déjà détruit leur culture afin d’en développer de nouvelles, moins énergivores en eau. Ils espèrent ainsi récupérer l’argent nécessaire pour le remboursement de leur dette.

Le secrétaire général de l’Alliance des fermiers cambodgiens, Theng Saveoun, a toutefois précisé que l’absence de système d’irrigation performant rendrait le développement des nouvelles jeunes poussent insignifiant. Les agriculteurs se tourneront alors vers de nouvelles activités professionnelles.

Avec AKP Phnom Penh & RFA Khmer, Juillet 2019

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