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Communauté – Portrait flash : Jean-Pierre Fréneau, une certaine vision de l’expatriation

Jean-Pierre Fréneau, visite le Cambodge depuis dix-neuf ans, il y a cinq ans, sa femme et lui ont décidé de s’y installer.

Jean-Pierre Fréneau

Jean-Pierre Fréneau


Q : Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Jean-Pierre Freneau, j’ai 56 ans et j’habite au Cambodge depuis maintenant cinq ans.

Q : Pour quelles raisons avez-vous choisi le Cambodge ?

Je suis venu au Cambodge la première fois il y a 19 ans, en vacances pour rejoindre un ami qui dirige KhmerDev, une entreprise de services informatiques.  J’ai donc mis le pied en Asie par le biais du Cambodge, et avec ma femme nous nous sommes dit qu’un jour, nous y habiterions. Nous avons aussi choisi le Cambodge car nous avions des amis ici. Et, ayant parcouru quasiment toute l’Asie du Sud Est, nous avons vu au Cambodge pleins d’opportunités à saisir, c’est un pays en renaissance.

Q : Aviez-vous déjà connu l’expatriation auparavant ?

Non, c’est ma première expatriation, avant j’habitais Nantes.

Q : L’adaptation n’a pas été trop difficile au début ?

C’est vrai que je n’ai pas tout de suite compris comment fonctionnaient les Cambodgiens, c’est différent de venir en vacances et d’y habiter réellement. J’ai compris au bout de trois ans comment cela marchait ici, après ça, l’adaptation a été beaucoup plus simple. Ma femme et moi nous sommes rapidement fait un cercle d’amis, qu’ils soient francophones, Cambodgiens ou expatriés.

Q : Que faites vous actuellement ?

J’ai le Kanika Boat, et aussi le Phnom Penh Heritage Tour, qui est opérationnel depuis Décembre 2017.  Donc mon activité ici est principalement basée sur le tourisme à Phnom Penh. J’ai remarqué que les touristes ne restaient souvent pas plus d’une nuit dans la capitale, car ils ne savent pas quoi y faire. Avec le Phnom Penh Heritage Tour je leur fait découvrir l’histoire de la ville, les lieux importants et après cela, ils ont envie d’y passer plus de temps.

Q : Qu’est ce qui vous plait dans votre métier actuel ?

Ce que j’apprécie dans mon métier est le fait de rencontrer de nouvelles personnes tous les jours, de différents horizons que ce soit sur le bateau ou avec le tour historique. J’apprécie aussi le fait de pouvoir faire découvrir la capitale. Comme je le disais précédemment, ma motivation première est de faire que les gens restent plus longtemps à Phnom Penh.

Q : Avez-vous des projets pour l’avenir ?

Oui, tout d’abord au Cambodge, je suis entrain de développer une société qui louerai des bateaux à moteur sur la rivière qui, d’après moi, est sous-exploitée. Puis j’aimerai aussi développer le concept du Tour historique, qui n’existe pas ailleurs, à l’international. Nous avons pour projet de le développer sur Hanoï et Malaka.

Q : Qu’est ce qui vous plait au Cambodge ? Et vous déplaît ?

Ce qui me plait ici est qu’en arrivant au Royaume je cherchais un climat, des sourires et un business à développer, et j’y ai trouvé les trois. Et puis, le Cambodge bouge constamment, nous ne sommes pas dans quelque chose de figé comme ça peut être le cas en France. On a la chance d’être dans un pays où tout est possible à condition de respecter le pays et les Cambodgiens.

Ce qui me déplaît est le fait que la ville grandisse trop vite, on est deux millions d’habitants aujourd’hui, lorsque l’on sera trois ou quatre millions ce ne sera plus du tout le Phnom Penh que je souhaitais en venant m’y installer. J’aime les petites villes, ce qui a aussi été un facteur important dans mon choix de m’installer ici, j’aimerai que Phnom Penh reste une petite ville.

Propos recueillis par Eva Marcadé

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