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8146 éléments trouvés pour «  »

  • Amcham Cambodia : ”Des sanctions radicales contre le royaume seraient une erreur grave…&

    Dans une lettre adressée au Congrès des États-Unis, la Chambre de commerce américaine du Cambodge exhorte les législateurs américains à reconsidérer attentivement d’éventuelles sanctions commerciales contre le Royaume. Amcham appelle également à la prudence quant aux sanctions individuelles à l’encontre de certains dirigeants cambodgiens. Bretton G. Sciaroni, président d’Amcham Cambodia. Photographie US Embassy (cc) Dans sa missive, AmCham Cambodia plaide pour un engagement continu et un partenariat avec le peuple cambodgien, en particulier avec les jeunes : ”…AmCham Cambodia estime que cette approche produira des résultats positifs plus importants que des sanctions radicales…”, indique-t-elle. Jeunesse A titre d’argument, la lettre fait l’éloge de la popularité des marques américaines au Cambodge et de la nécessité pour les États-Unis de poursuivre leurs engagements avec les jeunes du pays. Selon AmCham, les entreprises américaines implantées au Cambodge ont du succès en raison de ”l’immense popularité de l’Amérique auprès de la population”. Amcham avance également que le taux de croissance de 7% constitue une indication de la confiance incroyable dans l’économie du pays. Elle ajoute que la jeunesse cambodgienne est majoritairement pro-américaine… Modèle américain ”…Les Cambodgiens ont une vision positive des marques américaines et de la culture d’entreprise, en plus de nos contributions à la culture populaire, comme le cinéma et la musique…”, indique la lettre. Amcham déclare également que les entreprises américaines constituent un exemple de forte éthique, de responsabilité sociale, de gestion de l’environnement, et de prise en charge des employés au Royaume du Cambodge. Les jeunes du Cambodge apprécient les marques américaines et apprécient l’opportunité de travailler avec des entreprises américaines et d’apprendre avec celles-ci, indique Amcham. La lettre développe ensuite sur la jeunesse de la démographie cambodgienne;  affirmant qu’il s’agit d’une population ambitieuse qui travaille à construire son avenir dans une économie dynamique. Et rappelant que 65% de la population a moins de 30 ans. Erreur grave Par ailleurs, Amcham explique : ”…l’industrie du vêtement au Cambodge est la source de revenus de plus de 800 000 Cambodgiens à faible revenu…”. L’industrie continue d’aider les populations rurales à sortir de la pauvreté et constitue l’une des rares possibilités d’emploi pour ceux qui, autrement, seraient confinés dans une agriculture saisonnière limitée…”. ”…Toute sanction visant cette industrie nuirait à la plupart des personnes au bas de la pyramide socio économique… des sanctions radicales de toute nature seraient une erreur grave…”, précise Amcham. Alors qu’on ignore actuellement comment les législateurs américains voteront sur les sanctions proposées, AmCham Cambodia a déclaré qu’il était important que la voix des milieux d’affaires américains se fasse entendre à Washington. Plusieurs des noms mentionnés par les législateurs dans le cadre de la résolution 5754 de la Chambre des communes, Cambodia Democracy Act, sont troublants en ce qui concerne les sanctions que ces personnes chercheraient à obtenir. Chine Ces dernières années, le Cambodge a vu ses investissements augmenter considérablement en Chine. L’Empire du Milieu est désormais le plus gros investisseur du Royaume. Bien que ces investissements bénéficient à certains Cambodgiens, il a été observé que bon nombre des travailleurs qualifiés et des emplois de gestion au sein de ces organisations sont détenus principalement par des travailleurs chinois. ”…En tant que communauté, les entreprises américaines, américaines et américaines sont bien placées, à condition que nous continuions à nous engager… le retrait américain permettrait de consolider l’influence chinoise à un moment où les US s’efforcent d’obtenir un soutien souverain à long terme dans la région…”,déclare Amcham, ajoutant que : ”…C’est précisément alors que le Cambodge cherche sa voie dans un contexte régional complexe, que les entreprises américaines peuvent donner l’exemple, par le biais de l’engagement et non de la punition…”. Toutefois, elle précise que les récentes élections générales au Cambodge ont laissé de nombreux membres de la communauté internationale, y compris le gouvernement des Etats-Unis, préoccupés par les progrès de la démocratie dans le Royaume. ”…Ce document n’a pas pour objet de commenter la situation politique au Cambodge. En tant qu’organisation représentant plus de 130 entreprises membres, couvrant tous les principaux secteurs de l’économie, nous présentons la perspective de nombreuses entreprises américaines opérant au Royaume du Cambodge dans le cadre d’un engagement continu…”, indique Amcham. Intitulée «Les arguments en faveur d’un engagement continu», la lettre a été envoyée au Sénat américain, à la Commission des relations étrangères et à la Commission des affaires étrangères du Sous-comité Asie et Pacifique. La lettre est signée par les neuf membres du conseil d’administration. Bretton G. Sciaroni, président; Tean Ly, coprésident; Anthony Galliano, trésorier; Ashley Irving, secrétaire; et Pily Wong; Ali Copple; Matt van Roosmalen et Sophea Ros.

  • JENESYS 2018 : Trois films cambodgiens nominés pour le Festival international du film pour enfants d

    Trois courts métrages produits par des lycéens cambodgiens ont été sélectionnés dans un concours préliminaire national et nominés pour la finale du « Festival international du film pour enfants d’Asie 2018 », indique l’Ambassade du Japon. JENESYS 2018 : Trois films cambodgiens nominés pour le Festival international du film pour enfants d’Asie Ces films, intitulés « Changes », « My Fault » et « Irresponsible Son », ont été respectivement produits par des élèves de l’USA International School-Branche de Battambang du lycée Preah Monivong; de l’école Cambodian Adventist; de l’Ecole internationale Beltei, de l’école American Intercon et du lycée Chea Sim Santhor Mok. Les trois groupes lauréats seront invités au Japon dans le cadre de JENESYS 2018. JENESYS est un programme d’échange pour élèves, étudiants et jeunes du Japon et des pays de l’Asie de l’Est. Les trois groupes participeront à la finale du Festival dans la ville de Kitami, à Hokkaido, au Japon, le 24 novembre prochain. A rappeler que le concours préliminaire national a eu lieu le 17 septembre au Centre de coopération Cambodge-Japon (CCCJ) à Phnom Penh. Il était organisé par l’Ambassade du Japon au Cambodge en coopération avec le ministère de l’Education, de la Jeunesse et des Sports et le CCCJ sous le thème « Responsabilité personnelle ». Trente-cinq (35) films ont été soumis par des élèves de 18 lycées du Cambodge. 12 films ont été présélectionnés et présentés au concours. Le Festival international du film pour enfants d’Asie 2018 a débuté au Japon en 2007. Des lycéens cambodgiens sont invités à ce Festival depuis 2009. AKP Phnom Penh, septembre 2018 —

  • Keo Seima : 1 000 gibbons à joues jaunes recensés

    Environ 1 000 gibbons à joues jaunes (Nomascus gabriellae) ont été recensés dans le sanctuaire de Keo Seima, indique la Wildlife Conservation Society (WCS) dans un communiqué de presse. Nomascus gabriellae, parfois appelé Gibbon à joues jaunes, est une espèce de primates de la famille des hylobatidés. Il fait partie des gibbons dits « à crête » et il est classé en danger d’extinction Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cette espèce est considérée en danger en raison d’une réduction de la population estimée à plus de 50% ces 45 dernières années en raison de la chasse et de la perte d’habitat. Il existe plus de gibbons à joues jaunes (Nomascus gabriellae) au Cambodge que dans les pays voisins, indique un  rapport de World Wildlife Fund (WWF). Ce rapport indique que “…les gibbons à joues jaunes sont présents dans le nord-est du Cambodge, le sud du Vietnam et le sud du Laos, le Cambodge contenant probablement la majorité de ces individus…”. Fauna & Flora International (FFI), une autre organisation internationale de conservation de la faune, a confirmé qu’avec ses vastes étendues de forêts relativement intactes et ses faibles niveaux de chasse au gibbon, le Cambodge possède quelques-unes des dernières communautés de gibbons. Avec Mom Chandara Soleil – AKP

  • Premier ministre : ”Que les occidentaux arrêtent de nous taper sur la tête…”

    En des termes plutôt vifs et ”imagés”, le Premier ministre Hun Sen a repris sur sa page Facebook des extraits de son discours prononcé récemment au Forum économique mondial sur l’ASEAN au Vietnam. Premier ministre : ”Que les occidentaux arrêtent de nous taper sur la tête…” Message Le Premier ministre Hun Sen a critiqué les responsables gouvernementaux étrangers pour leur ingérence dans la politique des pays de l’Asie du Sud-Est. Il a déclaré que des pays en dehors de la région ”passent leur temps à nous taper sur la tête” et ”s’impliquent dans la politique régionale”. ”’…Je soulève cette question, non pas comme un message pour un pays en particulier, mais je pense que les pays du Mékong sont des victimes politiques…”, dit-il. Il ajoute que : ”…Je demande à ceux qui ne sont pas au courant de nos problèmes de nous laisser résoudre nos propres problèmes…”. Cette déclaration intervient alors que le royaume est en délicatesse avec la Commission Européenne et le Congrès américain. Des sanctions contre certains dirigeants – gel des avoirs à l’étranger et interdiction de visa- sont envisagées. Plus préoccupant, le système de préférences dont bénéficie le Cambodge est actuellement sur la sellette, à l’initiative de la Commission Européenne. Lundi, Michelle Bachelet, ancienne présidente chilienne et Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a déclaré lors d’une réunion des Nations Unies que le déclin de la situation des droits de l’homme au Cambodge aurait un impact sur la croissance économique et sociale du Cambodge. Ney Sam Ol, ambassadeur du Cambodge aux Nations Unies, s’est dit déçu par les propos tenus qualifiant ceux-ci de ”politiquement motivés” et affirmant que leurs auteurs semblent ”ignorer les vrais besoins sur le terrain et la voie tragique d’une paix durement gagnée”. Il a ajouté que l’élection était un “événement sans précédent dans l’histoire contemporaine du Cambodge”, soulignant la participation de 20 partis au vote.

  • Chronique : Mes chers parents, je suis entré dans la quatrième dimension

    Vous souvenez-vous de cette série télé en noir et blanc intitulée « la quatrième dimension » ? Un type en costume apparaissait au début des épisodes et expliquait que le monde normal venait soudain de basculer dans un univers parallèle. Où tout était différent ! Mes chers parents, je suis entré dans la quatrième dimension. Illustration de Stephff Un autre monde Le Cambodge est situé dans une autre dimension. La quatrième dimension. J’y suis ! Pas tous les jours, non, mais par moments, je me sens glisser inexorablement dans cet autre monde. Un monde où je ne maîtrise plus rien. Où tous les repères s’inversent. Alignements Au début, je mettais cette sensation sur le compte de l’exotisme, sur la barrière de la langue. Il existe au contraire mille et un détails qui prouvent que ce pays dispose de son propre ordre dans l’univers et ce dernier n’est pas toujours aligné avec le nôtre. Un ami cambodgien m’expliquait qu’il existait différentes sortes de « bon sens », celui des pays occidentaux et le sien, qu’on trouve d’ailleurs partout en Asie. En fait, chacun aurait son bon sens ! Et ce qui fonctionne normalement à dix mille kilomètres, ne fonctionnera pas ici. Ce qui est érigé en norme pour les uns est souvent l’exception pour les autres. Et ce qui semble universellement logique pour l’Occidental peut apparaître comme une ineptie pour le Cambodgien. Chocs culturels La plupart des étrangers qui vivent ici rangent alors ces détails dans la section « chocs culturels » de leur cerveau. Mais d’autres tentent, souvent à l’heure de l’apéritif entre amis, de trouver des réponses. Les étrangers passent un temps fou à chercher à comprendre tout ce qui les entoure. A décrypter tous ces mystérieux comportements, ces étonnantes réflexions. Pourquoi utiliser des paniers en osier pour charrier la terre alors que la brouette a été inventée par les Chinois (ou les Grecs) il y a bien longtemps ? Pourquoi les potiers de Kompong Chhnang tournent-ils physiquement autour du pot ? Au lieu d’utiliser un tour comme partout ailleurs ? Colère et sourire Au Cambodge, on sourit quand on est en colère ; on dit « oui » quand on ne veut pas faire quelque chose ou quand on n’a pas compris. « Avoir mal à la tête » ne veut pas dire avoir la migraine mais cela signifie que le flux d’information énoncé est trop important. « Attendez un peu » est la formule de politesse pour dire qu’on peut rentrer chez soi. Et « demain » se traduit toujours par « quand on aura le temps ». « C’est compliqué » signifie souvent qu’un petit billet permettrait que tout devienne simple. Voilà pour la base mais il faut avouer que, d’une manière générale, beaucoup de questions restent des énigmes insolubles malgré les nombreuses pistes envisagées. Les chants du coq A la campagne, il n’y a pas que les pagodes qui hurlent ! Chaque foyer dispose de son mini karaoké de salon, une simple enceinte surpuissante, vendue avec un micro. Relié à une batterie de voiture, l’engin permet de propager le massacre d’une chanson à des centaines de mètres à la ronde, le volume toujours au maximum. Etonnant, mais, autre pays, autres mœurs ! Non, ce qui choque, c’est que ce vacarme qui démarre toujours en fin de soirée ne dérange absolument personne ! Aucune plainte ! Aucun voisin pour demander à l’autre de baisser le volume. Aucune réaction violente ! La nuit venue, les chiens hurlent à la mort (toujours à cause des fantômes) et jamais quelqu’un pour leur jeter une paire de Tong ! Rien. Le chien aboie et rien ne passe. Partout dans le monde les coqs chantent au lever du soleil. Pas au Cambodge. Ici, ils chantent tout le temps. Sauf au lever du jour ! Ces choses ne sont imaginables que dans la quatrième dimension. Ordre naturel L’ordre naturel de l’univers veut que les poignées d’un guidon de moto se tiennent par le dessus, paume des mains vers le bas. Pas pour de nombreuses jeunes filles qui préfèrent les tenir paume des mains vers le haut, c’est à dire à l’envers. Outre que la position n’est pas naturelle et qu’elle est dangereuse, elle ne permet pas de tourner ni d’accélérer très facilement. Certains ont mis des années avant de découvrir la réponse, mais au moins, il existe une explication à ce mystère. Cette méthode permet d’éviter que le soleil ne fasse brunir le dessus des mains et leurs avant-bras lors du trajet. Il fallait y penser. Quand à savoir pourquoi les jeunes filles qui tiennent leur guidon correctement enfilent par contre leur gilet à l’envers, ouverture dans le dos, la question reste encore entière… Mais rassurez-vous : des tas d’étrangers, le soir à l’heure de l’apéro, travaillent sur la question ! Nous devrions donc avoir prochainement la réponse… A bientôt, Frédéric Amat

  • CAMFOOD 2018 – Exception Française : Deux chefs Meilleurs Ouvriers de France à Phnom Penh

    L’Exception française sera à l’honneur pour la 6ème édition de Camfood. Il sera possible de retrouver le savoir-faire français avec le Parcours français, le cocktail “French Night Event” et les deux déjeuners préparés par deux chefs Meilleurs Ouvriers de France. Il sera possible de savourer, déguster et retrouver les subtilités et saveurs de la gastronomie française lors de ce salon CAMFOOD 2018. Le public est invité à prendre part à l’événement de cette édition en participant à l’un des deux déjeuners exceptionnels préparés par Messieurs Johan LECLERRE et Frédéric JAUNAULT, Meilleurs Ouvriers de France. Johan LECLERRE, Meilleur Ouvrier de France Meilleur Ouvrier ”Meilleur Ouvrier de France” est une distinction unique créée dans les années 1920 pour dynamiser la corporation des artisans. Le gouvernement français a décidé de créer un concours national qui comprend aujourd’hui plus de 230 métiers, de la sculpture à la fabrication de meubles, en passant par la coiffure et la photographie et, bien sûr, les différents secteurs de la restauration. Les exigences pour cette compétition sont assez simples. Il faut créer un chef-d’œuvre et il doit être meilleur que les autres chefs-d’œuvre créés par les artisans les plus accomplis dans le domaine choisi. Frédéric JAUNAULT, Meilleur Ouvrier de France Exigences Organisé tous les trois ou quatre ans, le concours est ouvert à toute personne de plus de 23 ans, qu’elle soit ou non professionnelle. En réalité, les exigences de la compétition, prenant des mois, voire des années de préparation, font que ce concours n’attire que les artisans les plus dévoués de France. Et, ce sont des artisans plus que des artistes. L’esthétique est essentielle, mais c’est avant tout un test d’excellence technique et de savoir-faire. Plus qu’un prix Mais gagner en tant que Meilleur Ouvrier de France ne consiste pas seulement à gagner un prix et à recevoir une reconnaissance. Il porte également une responsabilité; Chaque Meilleur Ouvrier de France doit contribuer à l’enrichissement de sa profession, guider la génération suivante et ne jamais cesser d’apprendre et d’élargir son propre répertoire professionnel. Devenir Meilleur Ouvrier de France peut prendre des années, mais ce n’est que le début d’un voyage. Avec le soutien et la participation de la Délégation Cambodge des Disciples d’Escoffier, cet événement se tiendra les 20 et 21 septembre prochains au coeur de Camfood, sur l’espace même des compétitions. Date : 20 & 21 septembre 2018 Horaire/Time : 12h – 14h Lieu : CAMFOOD Exhibition, Diamond Island, Koh Pich, Phnom Penh Prix : 60 dollars US Plus que 20 places restantes ! Pour s’inscrire, cliquer ici Networking Les visiteurs de CAMFOOD pourront également découvrir l’Exception française lors du prochain cocktail Networking avec Champagne, Tour de France des vins et foie gras le 19 septembre 2018 à partir de 18h, sur le salon CAMFOOD 2018. Date : 19 septembre 2018 Horaire/Time : 18h – 21h Lieu : Salon CAMFOOD, Diamond Island, Koh Pich, Phnom Penh Membres : 15 USD Non membres : 20 USD A l’entrée : 30 USD Pour s’inscrire, cliquer ici Texte – CCIFC – Nikki Sullivan – C Gargiulo

  • Cinéma – Institut Francais : Les tombeaux sans noms de Rithy Panh

    Après L’image manquante (Prix Un certain Regard 2013) et Exil, Rithy Panh poursuit son travail d’exploration intime et spirituel. Son nouveau documentaire cherche une voie de paix. Cinéma – Institut Francais : Les tombeaux sans noms de Rithy Panh Quand un enfant de treize ans, qui a perdu sous les khmers rouges une grande partie de sa famille, part sur les traces des tombes, de glaise ou d’esprit, que trouve-t-il ? Les tombeaux sans nom de Rithy Panh (2018) Les 18, 20, 27 et 29 septembre à 18h30 Tickets: 3$ plein tarif / 1,5$ pour les étudiants Khmer + passage en français sous-titré anglais

  • Portrait : Porhuot Duong, avec le Français, beaucoup plus d’opportunités s’offrent à nous

    Porhuot Duong a 20 ans. Il entre en quatrième année de médecine à l’Université des sciences de la santé de Phnom Penh, mais aussi à l’URPP en licence ès-Lettres Français… Quand il n’est pas en cours de Français à l’IFC. À côté de ses études, il a décidé de lancer une application facilitant la communication au sein des universités, en participant au concours start-up francophone de Hanoï. Portrait. Porhuot Duong CM : Pourquoi avez-vous commencé à apprendre le Français ? Quand était-ce ? J’ai commencé le Français pour entrer en médecine, après mon Baccalauréat. Mais j’apprends le Français, non pas uniquement pour soutenir mes études de médecine, mais aussi car j’y prends beaucoup de plaisir. Je trouve cette langue très douce. J’aime écouter les gens parler cette langue autant que pouvoir la parler moi-même. C’est ce qui me motive à apprendre la langue, même si la grammaire n’est pas aussi facile que pour certaines autres langues. Cet été, j’y travaille au moins 1h30 par jour, à part le weekend, à l’IFC ! C’est beaucoup, mais pas encore assez pour être au top. En plus de ça j’ai aussi des devoirs à faire en rentrant, des exposés à préparer… CM : Votre famille parle-t-elle Français ? Non, je suis le seul dans ma famille. J’ai essayé de leur apprendre quelques mots, mais ils n’étaient pas très convaincus ! Je suis né dans une famille chinoise, donc tout le monde parle Chinois… sauf moi ! Mes parents sont des métis Sino-Cambodgiens, mais ça me parait loin de moi et je ne me sens pas vraiment Chinois. Et je n’aime pas l’écriture, donc ça ne me donne pas envie d’apprendre la langue ! Mes parents ont essayé de m’inscrire à des cours quand j’étais petit, mais j’ai trouvé cela très dur… J’ai refusé, ils ne m’ont pas forcé à continuer. Mon père connaît seulement quelques mots en Français, car il a fait l’armée, or la langue française y est très utilisée donc il sait compter en Français. Quand j’étais petit, chaque nuit, avant de me coucher, mon père comptait en Français pour m’aider à m’endormir. C’est cela qui m’a intéressé à la langue française. Mais comme mes parents ne connaissaient pas d’école enseignant le Français, je n’ai pas pu commencer à apprendre tôt. Heureusement, j’ai la chance d’apprendre assez vite les langues. CM : Avez-vous déjà des projets d’avenir ? En France ? J’aimerais devenir médecin généraliste ou spécialisé, je ne sais pas encore. Je pense en revanche que nous avons très peu de possibilités de travailler en France, même si cela me plairait, car la qualité de l’enseignement est excellente en France… Par contre, nous avons la possibilité d’effectuer nos stages là-bas ! Et ça pourrait me plaire. Pourquoi pas à Paris, mais j’aimerais aussi découvrir Marseille, Toulouse et Lyon, où j’ai quelques amis cambodgiens qui y continuent leurs études. Pour les études, l’université de médecine à Lyon est réputée et beaucoup de médecins cambodgiens sont allés faire leurs études là-bas. CM : En dehors des études, que vous apporte le Français ? Le Français donne énormément d’atouts. Au Cambodge, il est plus facile de trouver un bon poste, mieux rémunéré. Même en tant qu’étudiant, ça m’a permis d’être embauché au lycée Descartes en tant qu’animateur à la cantine. J’y travaille d’abord pendant mes vacances, et si je peux continuer pendant mon année d’études, pourquoi pas. Pour moi qui aime beaucoup les enfants, c’est un petit boulot très agréable. En fait, avec le Français, beaucoup plus d’opportunités s’offrent à nous. CM : Vous pensez trouver le temps de combiner vos études, les cours à l’IFC et cet emploi ? J’espère ! Le midi, je n’ai pas de cours. Et travailler sur cette plage horaire m’apportera une expérience dans le monde du travail, pour apprendre à travailler avec les autres. Mais je suis aussi étudiant à l’Université royale de Phnom Penh, où je fais une licence ès-lettres Français. J’ai donc quatre heures de Français de plus par semaine, mais aussi de la littérature, culture générale, etc… Au total, ce sont quinze heures par semaine qui s’ajoutent aux vingt heures de médecine et aux cinq heures de cours à l’IFC… En plus des devoirs. Bien sûr, je dois beaucoup m’organiser. Quand les échéances de certains devoir approchent pour l’un ou l’autre, je me concentre principalement sur ce qui est urgent et je laisse de côté les autres filières. Et ensuite, je reviens à ce que j’ai raté. Mais je pense qu’après ma quatrième année à l’IRPP, j’aurai plus de temps libre. Car j’aurai du mal à continuer un master en même temps que la médecine. Et si ensuite, la langue française m’intéresse vraiment, je pourrai continuer un Master de langue après avoir fini la médecine. CM : Envisagez-vous un parcours professionnel où vous pourriez mêler les deux ? Si je suis très motivé, je peux peut-être devenir médecin et professeur de Français vacataire… Mais avant même cela, avoir ma licence de Français me permettrait de gagner un peu d’argent, par exemple en tant que guide touristique ou traducteur. Le but serait que ma famille n’ait plus à s’occuper de moi pendant mes études de médecines, qui sont très longues. Il faut huit ans pour être médecin généraliste, et dix à douze pour être médecin spécialisé. Mes amis auront déjà fini leurs études l’année prochaine et gagneront leur vie… Je ne veux pas rester un poids pendant ma famille pendant si longtemps. D’autres projets ? Le mois dernier, j’ai participé au “concours start-up francophone”, à Hanoï. Avec un ami, nous avons monté un projet pour créer une application mobile qui serait un outil de communication interne dans les universités, entre l’administration, les professeurs et les étudiants. Nous avons déjà passé les quatre premières étapes du concours, mais les trois premières étaient assez faciles. La quatrième comporte une grosse partie de budget prévisionnel, or nous n’avons pas fait d’études de commerce ! Nous n’avions aucune connaissance, mais heureusement, j’ai pu faire appel à des conseillers d’un incubateur de startups qui nous ont beaucoup aidé. Il ne nous reste plus que la cinquième étape à passer. Si nous sommes parmi les quatre équipes sélectionnées sur vingt-trois, notre projet continuera à être soutenu ! C’est d’ailleurs encore un projet que j’ai pu réaliser en Français… Photographie et propos recueillis par Adèle Tanguy

  • Immigration : + 50 000 Chinois attendus en 2018

    + 50 000 Le ministère de l’Intérieur a déclaré qu’à la fin de 2018, plus de 50 000 Chinois viendraient au Cambodge pour investir alors que de nouveaux projets de construction à grande échelle sont en cours. Les principales zones concernées sont Phnom Penh, Preah Sihanouk et Siem Reap. Ressortissants chinois à Sihanoukville. Photographie Christophe Gargiulo Lors d’une réunion avec la police et l’immigration la semaine dernière, Sok Phal, le nouveau secrétaire d’état au ministère de l’Intérieur, a déclaré que plus de 100 000 ressortissants Chinois vivaient au Cambodge en 2017. Au deuxième semestre 2018, ils sont passés à 210 000. Règles Les chiffres sont basés sur les statistiques des demandes d’extension de visa présentées par des ressortissants chinois. La statistique annuelle n’inclut pas les diplomates et les touristes. Le secrétaire d’état a indiqué que le gouvernement royal du Cambodge avait pour politique de favoriser l’investissement étranger au Cambodge pour aider l’emploi et le développement économique. Il a tenu à préciser que les ressortissants chinois étaient soumis aux mêmes lois que tout citoyen. ”…Ceux qui ne respectent pas nos lois seront immédiatement expulsés vers la Chine…”, a-t-il ajouté. Investissement chinois à Sihanoukville. Photographie Christophe Gargiulo Egalement présent à la réunion, le directeur général de l’Immigration, Kirth Chantharith, a garanti un «plan» de gestion des immigrants clair et efficace. Il s’est engagé à surveiller attentivement les mouvements de tous les étrangers entrant et sortant du Royaume. Équipe spéciale Le ministre de l’Intérieur, Sar Kheng, a déclaré mercredi qu’il mettrait en place une équipe spéciale composée de membres du Département Général de l’Administration, du Département Général de l’Immigration, du Commissariat Général de la Police Nationale et de l’équipe juridique du ministère. Ceci pour gérer les problèmes liés à l’immigration. Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la Chine deviendra le plus grand groupe de touristes internationaux du monde, avec environ 200 millions d’ici 2020. Les touristes chinois devraient dépenser plus de 420 milliards de dollars, estiment les analystes. Le volume commercial entre la Chine et le Cambodge devrait atteindre 6 milliards de dollars US en 2020, tandis que le Cambodge vise à absorber 1 million de touristes chinois en 2017 pour atteindre 2 millions d’ici 2020.

  • Lire et relire: Expatriés au Cambodge

    LA DRÔLE DE VIE DES EXPATRIÉS AU CAMBODGE Livre de Frédéric Amat assez croustillant parfois sur la vie des expatriés du Cambodge, avec leurs bévues, leurs illusions, leurs espoirs, leur naïveté. La petite étude de l’ancien de Cambodge Soir est un régal d’ironie mais aussi une description fidèle des attitudes parfois sympathiques, parfois exaspérantes des barangs qui s’installent dans le royaume. Extraits: …En 1998, un octogénaire se présente un beau matin au portail de l’ambassade… Tout nu ! Et ne se souvenant de rien. La secrétaire du consul, une adorable petite dame, le recueille et croit d’abord qu’il a été drogué, dépouillé et volé. Elle prend soin de lui, l’écoute, l’aide. Elle apprendra des années plus tard que le « monsieur si bien, si gentil » avait seulement pris une overdose de Viagra ingurgitée non loin, dans un bordel de la rue des Petites fleurs. Au matin, groggy et hagard, il avait déambulé nu dans les rues adjacentes jusqu’à ce qu’une âme charitable le dépose devant l’ambassade et lui offre gentiment son krama pour couvrir sa nudité. Et il n’est pas le pire des exemples de personnages étranges (c’est le moins que l’on puisse dire) à fréquenter la salle d’attente du consul, confondant trop souvent consulat et baguette magique » (88-89)… Note de l’éditeur: Qui sont-ils ces expats’ occidentaux qui vivent dans des pays en voie de développement, avec beaucoup de privilèges mais peu ou pas de droits ? À la fois enviés et méprisés dans leurs pays d’origine, sont-ils ces professionnels de l’humanitaire volant au secours des plus démunis ? Sont-ils d’impitoyables capitalistes prêts à tout pour s’enrichir ? Sont-ils des accros aux substances illicites et au sexe, seulement venus s’échouer dans un pays où tous leurs vices et mauvais instincts seront satisfaits ? Ils sont un peu tout ça à la fois, selon le journaliste Frédéric Amat qui a étudié la question avec sérieux et humour dans le Cambodge renaissant de ses cendres après une guerre civile de 30 ans qui l’a dévasté. Vivre dans un pays exotique, s’adapter à ses habitants peut apporter bonheur ou malheur, parfois les deux en même temps à la même personne. L’auteur nous montre comment une bonne âme peut offrir des prothèses à des victimes de mines tout en participant au renforcement de l’arsenal répressif de la police, comment des pères de famille deviennent des clients de prostituées, comment les femmes d’expats’ perdent leur identité dans un monde où les valeurs féministes sont reléguées au second plan.  En disséquant la vie des expats’ à Phnom Penh, Siem Reap et Sihanoukville, l’auteur révèle les secrets d’une tribu hétéroclite et de plus en plus nombreuse. Une lecture fascinante pour quiconque s’est un jour demandé à quoi pouvait bien ressembler la vie des expats’ à l’autre bout du monde. »

  • Tribunal : Mandat d’arrêt contre l’analyste politique Kim Sok

    Le tribunal municipal de Phnom Penh a émis aujourd’hui un mandat d’arrêt contre l’analyste politique Kim Sok. Ce dernier est actuellement réfugié en Thaïlande depuis début septembre. Kim Sok, l’analyste politique cambodgien lors de sa libération Le mandat a été émis après que M. Sok ne se soit pas présenté devant le tribunal vendredi pour être interrogé sur une affaire de diffamation. L’avocat de M. Hun Sen a déposé la dernière plainte en diffamation contre M. Sok au début de l’année alors qu’il était encore en prison et purgeait déjà une peine de prison de 18 mois pour diffamation. L’analyste a été poursuivi pour avoir accusé le parti au pouvoir d’avoir commandité l’assassinat du commentateur politique cambodgien Kem Ley. M. Sok a purgé sa peine à la fin du mois dernier. En sortant de prison, ce dernier a provoqué presque immédiatement la colère de M. Hun Sen en critiquant l’initiative du Premier ministre de créer un conseil consultatif. Il avait également sommé Kim Sok de payer l’amende de 800 millions de riel infligée par le tribunal en faveur du Parti populaire cambodgien.

  • Siem Reap : Processions et priéres pour Beat Richner

    Plus de 500 bonzes et habitants se sont rassemblés dans la province de Siem Reap ce dimanche matin pour mener une procession et prier pour  l’âme du Dr Beat Richner, fondateur des hôpitaux pour enfants Kantha Bopha. Le Dr Beat Richner est décédé la semaine dernière à Zurich, sa ville natale, en Suisse, à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie. Photographies : Khuth Sao – AKP Siem Reap Siem Reap : Processions et priéres pour Beat Richner Le ministère de la Santé et l’hôpital pour enfants Kantha Bopha ont également décidé de prolonger de trois mois la période de deuil du fondateur de l’hôpital. Ceci en raison des nombreux témoignages de sympathie envers le médecin bien-aimé.

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