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8151 éléments trouvés pour «  »

  • Le port touristique international de Kampot sera officiellement inauguré avant la fin de l'année

    Le Port touristique international de Kampot (KITP), situé dans le district de Teuk Chhou de la province de Kampot, sera mis en service temporaire au troisième trimestre 2024 et en service officiel à la fin de cette année. L’information a été partagée par S.E. PENG Ponea, ministre des Travaux publics et des Transports, lors d’une discussion sur l’avancement du développement du KITP avec S.E. Pen Bona, ministre délégué et chef de l’unité du porte-parole du gouvernement royal, publiée sur la page Facebook du ministère le 5 mai 2024. Le ministre a rappelé que le KITP, dont la construction a commencé le 8 août 2018 et s’est achevée le 30 juin 2022, faisait partie d’un projet de développement d’infrastructures touristiques financé par la Banque asiatique de développement à hauteur de 9,27 millions de dollars. Bien que la construction ait été achevée, le port n’a pas encore été mis en service, car une société d’exploitation disposant d’un capital d’investissement suffisant (de 5 à 10 millions de dollars US) et de l’expérience nécessaire pour creuser une voie navigable plus profonde et plus large est requise. Une étude plus détaillée des techniques de navigation, l’installation d’aides à la navigation et l’investissement dans l’infrastructure de sécurité du port est également requise pour s’assurer que le KITP devienne un port touristique en conformité, a expliqué le ministre. S.E. PENG Ponea a également souligné qu’une fois opérationnel, le KITP offrira de nombreux avantages tels que la création d’un nouveau port permettant de relier les archipels du Cambodge aux pays de la région et du monde, le renforcement de la confiance des visiteurs et investisseurs, la création d’emplois et l’augmentation des revenus pour la population et les entreprises locales, ainsi que le soutien au secteur du tourisme. Le ministre a également souligné que, bien que le Cambodge dispose aujourd’hui d’un total de 119 ports et terminaux portuaires, dont deux ports internationaux — le port autonome de Phnom Penh et celui de Sihanoukville —, 88 le long des rivières et 31 dans les zones côtières, ils ne répondent toujours pas aux besoins réels des zones géographiques du pays. Sur ce point, S.E. PENG Ponea a annoncé que le ministère des Transports préparait également le plan directeur des ports du Cambodge pour 2050.

  • Loisirs & Mode : Les marchés de Factory Phnom Penh et d'Urban Village sont de retour !

    La première édition de « The Fashion Avenue » aura lieu ce week-end. Face à la concurrence des événements de marché à Phnom Penh, il était évident que la relance des événements de marché à Factory Phnom Penh nécessitait un concept et un format entièrement revus afin d’être attractifs. Anciennement connu sous le nom de « Weekend Market », The Fashion Avenue a intégré dans son concept une dimension mode, en utilisant la rue Factory Retail comme une « streewalk » et en devenant l’attraction principale de l’événement. Cette manifestation se déroulant en étroite collaboration avec l’école de mode Fasana, cette première édition accueillera des dizaines de photographes et de mannequins, tous espérant remporter des prix en espèces pour le meilleur mannequin et la meilleure photographie. « Rapprocher les communautés de la mode du grand public est l’objectif ultime des événements de Fashion Avenue. C’est également la raison pour laquelle Fasana a été très motivée pour rejoindre le projet », annonce M. Karl Diederich, de l’équipe d’Urban Village. Dans la mesure où Urban Village poursuit son expansion et son occupation, avec plus de 2000 personnes qui y vivent, il est logique que les marchés reviennent. « Nos nouveaux marchés auront lieu un week-end par mois, avec un thème différent à chaque fois. Il y aura une grande diversité de vendeurs comme avant, de nombreuses activités familiales avec Funtastic et Funderland et le concours de mode dans la rue commerçante », précise Mme Sary Sovattey, de l’équipe d’Urban Village. Ce marché vise également à soutenir les entreprises locales, les créateurs indépendants et les talents créatifs émergents, tout en permettant à Factory Phnom Penh de rester le principal centre de créativité, d’inspiration et de connexion de Phnom Penh. En relançant les marchés sous le nom de The Fashion Avenue, Factory Phnom Penh et Urban Village démontrent leur engagement à soutenir la communauté créative locale et l’industrie de la mode de Phnom Penh. En outre, The Fashion Avenue ne s’adressera pas seulement aux passionnés de mode, mais ravira également les amateurs de gastronomie grâce à un large choix de vendeurs de produits alimentaires. De la cuisine gastronomique internationale aux plats de rue locaux, les visiteurs pourront s’adonner à un voyage gastronomique qui complétera l’atmosphère stimulante de l’événement. Réservez la date de l’édition inaugurale de The Fashion Avenue, qui aura lieu les 10, 11 et 12 mai 2024, de 12 h à 20 h (entrée côté Urban Village). Il n’est pas trop tard pour participer à l’événement en tant que vendeur ! Veuillez contacter ci-dessous si vous êtes intéressé : +855 93 299 933 (Telegram) Si vous souhaitez collaborer avec Urban Village et Factory Phnom Penh pour The Fashion Avenue, veuillez contacter ci-dessous : M. Karl Diederich +855 96 745 2713 (Telegram)

  • Phnom Penh & Exposition : « Nostalgie à travers l'intelligence artificielle »

    L’équipe du Wild est ravie d’annoncer sa prochaine exposition photo : « Nostalgia – through the AI lens » par Jérémie Montessuis. Cette exposition exceptionnelle promet d’emmener le public dans un univers encore jamais mis en avant. En effet, les 30 illustrations exposées ont été générées par Intelligence Artificielle (IA), et proposent un authentique voyage dans l’imagination de leur auteur, Jérémie Montessuis, photographe professionnel depuis près de 30 ans, et établi au Cambodge depuis deux décennies. Les clichés sélectionnés pour l’exposition « Nostalgia » couvrent le Cambodge sur une période allant des années 30 aux années 60/70. Certaines images, issues de sa première série d’illustrations ont déjà acquis une certaine notoriété, voire célébrité. Lorsqu’on questionne Jérémie sur le choix de cette thématique, il révèle que cela lui est apparu comme une évidence, le Cambodge, notamment ses années dorées (de l’indépendance à l’avènement des Khmers rouges) le passionne. Il s’explique : « Utiliser l’IA pour recréer certains souvenirs des années 60 et 70 me semblait intéressant, car tant de choses ont été perdues avec la guerre, et cet âge d’or mérite d’être davantage montré dans de nouveaux films, séries télévisées, photographies, etc. » Ses créations remplissent largement leur mission, l’attention apportée aux détails permet aux visiteurs de pleinement s’immerger dans la thématique, d’oublier le caractère fictif des scènes représentées. À propos du vernissage Le vernissage aura lieu le mercredi 15 mai, à partir de 18 h 30 au Wild — Phnom Penh. Y sera organisé un échange entre l’artiste, le public, et Miyatake Shunsuke, créateur du « Phnom Penh Photo Collective » et modérateur pour l’occasion. La discussion aura pour sujet l’exposition en elle-même, et plus généralement, l’aspect fascinant de la place de l’Intelligence artificielle dans les arts. À propos de l’auteur Jérémie Montessuis, diplômé de l’Institut National des Beaux-Arts de Besançon, a fait l’essentiel de sa carrière comme directeur de création et photographe dans la mode et le lifestyle. Au fil des années, son travail a été publié par un nombre important de médias de premier plan, tels le New York Times, CNN, National Geographic et bien d’autres. C’est en 2022 que Jérémie commence à s’intéresser à l’intelligence artificielle et son application dans les arts, technique alors largement confidentielle. Convaincu que cette technique est une partie de l’avenir de la création artistique, il passe de plus en plus de temps à travailler les « prompts » (les prompts sont les instructions écrites qui permettent à l’outil d’Intelligence Artificielle de créer une image telle que le concepteur l’imagine), et produit petit à petit des images de plus en plus abouties. Le savoir-faire précurseur de Jérémie dans la création d’images via Intelligence Artificielle en fait aujourd’hui une référence au niveau national et régional dans le domaine. Important : chaque illustration vendue donnera lieu à une donation à des projets de reforestation au Cambodge. Vernissage le 15 mai 2024 18 h 30 — exposition pendant 4 semaines Wild - Phnom Penh, situé au sud de Bassac Lane, l’exposition aura lieu dans les parties extérieures. Entrée gratuite comme d’habitude. Le Wild est ouvert de 8 h à 23 h 30, tous les jours de la semaine. Coordonnées : wildphnompenh@gmail.com/+855 61 475 249

  • Coopération : Départ de la statue du Vishnu couché du Mébon occidental pour la France

    Dans le cadre d’une coopération franco-cambodgienne exemplaire, la France s’apprête à accueillir le grand Vishnu couché du Mébon occidental. Une cérémonie de bénédiction a été organisée le 7 mai 2024 au Musée national du Cambodge à l’occasion du départ pour la France de la grande statue en bronze du Vishnu couché ainsi que de 39 fragments. Découverte au temple du Mébon occidental en 1936 par le conservateur français Maurice Glaize, cette sculpture, qui date du 11e siècle, est la plus grande statue en bronze jamais retrouvée sur le site d’Angkor (à l’origine, elle devait mesurer plus de 5 mètres de long sur 4,50 m de hauteur). Elle figure parmi les trésors du musée national du Cambodge. Chef d’œuvre inégalé de l’art khmer, ce Vishnu couché captive chercheurs et conservateurs du monde entier, notamment par sa symbolique et sa forme particulière, inédite pour un bronze khmer de cette taille. Son départ pour la France s’inscrit dans le cadre d’une coopération active portant sur l’étude et la restauration du Vishnu. Le musée national du Cambodge a ainsi noué un partenariat avec le musée national des arts asiatiques-Guimet ainsi que l’EFEO et le C2RMF pour mener à bien cette opération. Durant son séjour en France, cette œuvre fera, dans un premier temps, l’objet d’une étude scientifique complète au C2RMF, à Paris, avant de bénéficier d’un important programme de restauration au laboratoire Arc’Antique de Nantes. Cette initiative est rendue possible grâce au soutien d’ALIPH (International alliance for the protection of heritage in conflict areas). Le Vishnu couché regagnera ensuite le musée national des arts asiatiques — Guimet à Paris où il constituera la pièce maitresse d’une exposition exceptionnelle dédiée à l’art du bronze au Cambodge du 30 avril au 8 septembre 2025. La France se réjouit d’accueillir cette œuvre majeure de l’art angkorien associée au monument phare qu’est le temple du Mébon occidental dont le chantier de restauration, dirigé par l’Autorité APASARA, est financé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. L’exposition-événement qu’organisera le musée Guimet en 2025 rassemblera environ 240 œuvres. Mettant en lumière le raffinement du patrimoine khmer, elle repose sur un prêt exceptionnel de 126 œuvres de bronze par le Musée national du Cambodge auxquelles seront adjointes une soixantaine d’objets provenant du musée Guimet, réunissant statues, objets d’art et éléments de décor architectural, photographies, moulages et documents graphiques. Elle présentera également les travaux d’archéologie conduits par l’EFEO au nord de l’ancien Palais royal d’Angkor Thom et sur un site d’extraction du cuivre nouvellement découvert. L’exposition est placée sous le commissariat de Pierre Baptiste et Thierry Zéphir (conservateurs au musée Guimet), David Bourgarit (C2RMF) et Brice Vincent (EFEO). Après le musée Guimet, le Vishnu couché sera ensuite présenté dans plusieurs villes des États-Unis avant de revenir au Cambodge.

  • Spectacle & En Images : Beau Succès pour le Carnaval de Phnom Penh proposé par le Raffles

    Plusieurs centaines de participants - touristes et résidents - pour cette édition spéciale Carnaval proposée ce weekend par le Raffles Hotel Le Royal. Un franc succès pour cette première. En partenariat avec Celliers d’Asie, le Raffles Hotel Le Royal proposait samedi dernier une belle soirée de réjouissances sur le thème du carnaval. À cette occasion, l’hôtel avait aménagé plusieurs espaces proposant des animations musicales au rythme ensoleillé de la samba, des airs tziganes, mais aussi du tango. Pour cet événement, le public avait le choix entre plusieurs options de restauration - animation musicale ou pouvait tout simplement participer à la grande soirée spéciale carnaval organisée dans le Ballroom de l’établissement. Le restaurant Le Phnom 1929 — qui proposait un généreux dîner-buffet — accueillait le groupe local Sabor Caribe et le public a pu apprécier le son vibrant et plein de soleil des Caraïbes : un mélange unique de mélodies et de rythmes du Brésil, de Colombie, de Cuba, de Jamaïque et des Antilles. Cécile Dahomé, dont la voix ensoleillée est influencée par ses racines guadeloupéennes et brésiliennes, était accompagnée par le trio groovy de Phil Javelle, Gunther Hofmans et Mika, spécialiste de la Bossa Nova, de la Samba, de la Cumbia, du Guaguanco, du Reggae et de la Salsa. Ambiance plus classique au restaurant Le Royal, avec un concert accueillant le trio Piano Y Violines del Tango, composé de Metta Legit au piano et de Sharon Lui et Simon Gilbert aux violons. Durant cette belle prestation musicale, les spectateurs ont pu également admirer une démonstration élégante et sensuelle exécutée par un duo de danseurs de tango. Enfin, le clou de la soirée fut sans conteste les belles performances des ensembles Maki Orchestra — réputé pour sa fusion captivante de mélodies tziganes, folkloriques, d’Europe de l’Est et méditerranéennes — et OSOKO Band, un groupe de dix musiciens originaire de Hô Chi Minh-Ville et virtuose des rythmes afro et afro-funk. Deux performances spectaculaires et pleines d'énergie qui ont rapidement conquis le public et entrecoupé par une démonstration bien rythmée et costumée de la troupe SalSamba Dance. Consulter les albums photographiques Carnaval au Raffles (1) Carnaval au Raffles (2) Carnaval au Raffles (3) Voir les vidéos Sabor Caribe Maki Orchestra OSOKO Band

  • Archive & Portrait : Dy Proeung, l’homme qui bâtit Angkor dans son jardin

    Cet ancien collaborateur de l’École Française d’Extrême-Orient, survivant des Khmers rouges, a recréé dans son jardin des répliques miniatures des temples d’Angkor. Rien n’aura pu empêcher monsieur Dy Proeung de consacrer sa vie aux temples khmers qu’il chérit tant. Pourtant, les aléas de l’histoire n’ont pas épargné cet homme aux multiples vies, toutes placées sous le signe de la grandeur angkorienne. Grandeur des miniatures C’est un petit jardin calme, en plein centre de Siem Reap, qui se repère aisément par son entrée ornée de sculptures. Une fois le seuil franchi et après s’être acquitté de la somme modique de 1,5 $, le visiteur pourra contempler l’œuvre de Dy Proeung : quatre fidèles reproductions à taille réduite des temples d’Angkor, aux contours usés par les éléments et recouverts par la mousse. Comme pour leurs illustres modèles, la végétation y reprend ses droits, les herbes folles poussant au milieu d’un fatras de débris, moules et morceaux de sculptures brisées ou inachevées. La contemplation de cet Angkor miniature justifie à elle seule le déplacement, mais c’est la rencontre avec leur créateur qui, immanquablement, sera la plus enrichissante. Car si le jardin de M. Dy Proeung ne ressemble à aucun autre, il en va de même en ce qui concerne le destin de son propriétaire. Une carrière prometteuse À 82 ans, Dy Proeung tient encore à accueillir en personne chaque visiteur. Dans un français parfait, le vieil homme toujours alerte se fait un plaisir de dévoiler ses créations. Si son interlocuteur se montre curieux, une chaise lui sera apportée : commencera alors l’incroyable récit d’une vie hors du commun. Né en 1937, Dy Proeung a 16 ans lorsque le Cambodge accède à son indépendance. Étudiant brillant, il choisit de suivre un cursus d’architecture à la prestigieuse université royale des beaux-arts de Phnom Penh. Il en ressort diplômé en 1960 et rejoint l’École Française d’Extrême-Orient à Siem Reap. Avec quatre autres personnes, il est chargé de dresser les plans des principaux temples, travail titanesque qui lui demandera plusieurs années. Il côtoie dans sa tâche tous les grands noms de l’époque et collabore avec Guy Nafilyan et Jacques Dumarçay, qui utilisera ses relevés dans son ouvrage de référence sur le temple du Bayon. Monsieur Dy Proeung ne se doute alors pas que les plans ainsi réalisés scelleront son destin pour le restant de son existence. Un fabuleux trésor de papier En 1975, le Cambodge bascule dans la violence absurde d’un nouveau régime pour qui chaque intellectuel constitue une menace à éliminer. Conscient du danger, Dy Proeung décide alors de dissimuler toute trace de son statut, mais se refuse à détruire ses précieux plans. Une nuit, alors que les combats se rapprochent, il part dans la campagne pour enfouir ses documents les plus chers. Durant les 3 ans, 8 mois et 20 jours que durera le règne des Khmers rouges, Dy Proeung parviendra miraculeusement à dissimuler sa véritable identité et sera envoyé dans les champs comme travailleur agricole. Sans jamais cesser de penser aux temples, comme il le précise. Faisant partie des rares intellectuels rescapés, l’ancien architecte regagne Siem Reap dès 1979 et parvient à récupérer son fabuleux trésor. Un trésor d’autant plus précieux qu’un grand nombre d’archives ont été détruites par les Khmers rouges, y compris celles qui se trouvaient dans les locaux de l’EFEO. Un autre Angkor Mais que faire de ces plans, et comment les utiliser à bon escient ? Peu à peu mûrit une idée qui se mue en obsession, et qui va occuper Dy Proeung six années durant : réaliser dans son jardin les miniatures des temples dont il avait effectué le relevé vingt ans auparavant. En 1982, il abandonne la fonction de chef de village qu’il occupait alors pour se consacrer entièrement à son œuvre. Il commence par son favori, Angkor Wat, enchaîne avec le Bayon, puis viennent Banteay Srei et Ta Keo, tous construits en béton de ses seules mains, nécessitant chacun entre 1 et 3 ans d’efforts. Découverte En 1994, un soldat britannique de l’UNTAC visite par hasard ce « Palais idéal » version khmère et avertit quelques connaissances haut placées. L’œuvre de Dy Proeung se trouve soudain révélée, la reconnaissance ultime ayant lieu en 1995 lorsque S.M. Norrodom Sihanouk rencontre l’artiste, salue son travail et l’invite à transmettre son savoir auprès de la nouvelle génération. Depuis, le savant sculpteur a enseigné les arcanes de l’art angkorien à de jeunes apprentis dans son école proche de Roluos, dans laquelle il a réalisé encore d’autres miniatures. Une passion toujours intacte Son histoire, Dy Proeung la conte volontiers à toutes les personnes qui lui rendent visite. Entre 15 et 20 chaque jour, ce qui lui permet d’aider ses cinq enfants et ses petits-enfants, dont certains occupent la maison qui jouxte le jardin. Le lieu est même référencé dans l’incontournable Trip Advisor, sous la rubrique « choses à voir/à faire à Siem Reap ». Malgré son âge, le vieux maître continue de rendre visite à ses élèves et retourne dès qu’il le peut dans ces temples qui auront si incroyablement marqué sa vie. Et lorsqu’on l’interroge sur ses nouveaux projets, M. Dy Proeung sourit en pointant du doigt le haut de sa chemise : « La Légion d’honneur ». Angkor Miniature Replicas, Rue 17, juste à côté de l’Irina Sports Bar et non loin de la pagode Po Lanka. Par Rémi Abad

  • Cambodge & Recette : Sauté de pleurotes du panicaut et de poitrine de porc (ឆាផ្សិតភ្លៅមាន់សាចបីជាន់)

    Le pleurote du panicaut, appelé en khmer, champignon « cuisse de poulet » (ផ្សិតភ្លៅមាន់ [phsit plov moan]), s’il est relativement peu connu en France, est très courant en Asie orientale, y compris au Cambodge. On peut le trouver sur tous les marchés et en supermarché. Il fait l’objet d’une culture à grande échelle. Il est apprécié pour sa texture ferme. On peut l’utiliser de nombreuses façons, comme dans cette recette où il est associé à la poitrine de porc. Deux beaux exemplaires du pleurote du panicaut Ingrédients : 2 pleurotes du panicaut 150 g de poitrine de porc (សាច់បីជាន់ [sach bei choan]) 2 gousses d’ail 2 c. à s. de sauce d’huître 2 c. à s. de fumet de poisson (nuoc mam) Eau Sel Huile Coriandre Préparation : Couper les champignons en tranches d’un à deux millimètres d’épaisseur Faire blanchir les tranches de champignon dans de l’eau bouillante salée pendant une minute Égoutter et réserver Hacher l’ail Couper la poitrine de porc en fines lamelles Dans une poêle, verser un filet d’huile, y faire dorer l’ail Ajouter le porc, la sauce d’huître et le fumet de poisson. Faire sauter jusqu’à ce que le porc soit cuit Ajouter les champignons, faire sauter de façon à réchauffer les champignons et à bien mélanger Dresser et décorer de quelques brins de coriandre Sauté de pleurotes de panicaut et de poitrine de porc Astuces : Certains ajoutent à la recette une cuillerée à café de sucre. Cela confère à la préparation une saveur franchement sucrée, un peu déroutante pour un palais occidental. De même, certains ajoutent du glutamate ou du bouillon de volaille en poudre. Ces ingrédients sont des exhausteurs de goût, dont on peut facilement se passer dans cette recette. Il convient de ne pas trop prolonger la cuisson des tranches de porc, elles ont tendance à durcir assez rapidement. Texte et photographies : Pascal Médeville

  • Initiative & Gastronomie : Goûter aux authentiques délices cambodgiens avec les snacks d’Our Village

    Bien que la nourriture traditionnelle khmère se trouve partout au Cambodge, beaucoup préfèrent les saveurs authentiques de certaines régions spécifiques du pays. Dans le passé, la seule façon de goûter à ces plats véritablement locaux consistait à s’y rendre en personne. À présent, cela a changé. Un magasin en ligne appelé Our Village a récemment ouvert ses portes pour répondre aux besoins des Cambodgiens nostalgiques de la nourriture traditionnelle. Ce magasin propose un grand nombre d’en-cas et d’aliments populaires de différentes régions du Royaume. Le propriétaire, Tong Vengrong, a eu l’idée de ce concept il y a quelque temps, mais il n’a pu le mettre en pratique qu’à présent. Son épouse et lui ont créé le site de l’entreprise en juillet 2020, mais ils ont été très occupés par leurs emplois personnels, puis par l’arrivée de leur petite fille. Leur projet de vendre des saveurs authentiques en ligne a donc été repoussé jusqu’à la mi-2021, lorsqu’ils ont enfin trouvé le temps de se consacrer à leur projet d’entreprise. « Nous n’avons toujours pas de boutique physique, mais nous y travaillons et nous espérons en ouvrir une en décembre. Mais nous sommes très actifs avec celle en ligne. Les clients peuvent nous contacter via la page et nous répondons à chaque fois », explique M. Vengrong. M. Vengrong reconnaît que son épouse est le véritable moteur de l’entreprise, car la gastronomie constitue sa véritable passion. « Honnêtement, j’ai une formation en développement rural, en agriculture et en économie, mais c’est surtout mon épouse qui est passionnée par la cuisine khmère. À l’origine, lorsque nous avons ouvert l’entreprise, elle préparait elle-même tous les plats, mais avec le bébé, c’est devenu trop difficile à gérer seul, alors nous avons décidé de rassembler les plats régionaux uniques dans un même magasin », explique-t-il. M. Vengrong explique que la vocation de la boutique est de rassembler tous les aliments cambodgiens uniques connus dans chaque région afin de servir les gourmets du pays, les touristes curieux, les expatriés et les habitants de la capitale dont les spécialités locales leur manquent. Il affirme que les clients qui commandent leurs produits les reconnaissent immédiatement comme authentiques et il ajoute que n’importe quel Cambodgien peut faire un test de goût à l’aveugle et deviner d’où viennent les produits. Compte tenu de leur concept commercial, ils estiment que le nom Our Village correspond bien. Il fait référence aux caractéristiques locales de chaque type de produit qu’ils trouvent dans chaque village, commune, district et province. Le magasin propose actuellement des articles comme les jek chap (chips de banane), composés de différents types de bananes frites ou séchées, mais généralement croustillantes. Elles sont généralement fabriquées à partir de variétés de bananes plus fermes et plus riches en amidon, comme les cultivars Saba et Nendran. Elles peuvent être sucrées ou salées et peuvent être recouvertes de sucre, de miel, de sel ou de diverses épices. La version la plus connue vient de Skun, dans la province de Kampong Cham, et c’est de là que proviennent les leurs. Un autre produit populaire est le num kon trom (gâteaux de riz au sucre brun) qui provient également de Kampong Cham et qui est constitué de haricots mungo ou de noyaux de noix de coco séchés. On trouve également du nom khnhei (bâtonnets de gingembre), du nom chang keus (gâteau aux baguettes) et du nom trocheak kandol (oreilles de rat croustillantes) — tous ces produits n’ont pas d’origine géographique exacte, mais font partie des aliments traditionnels khmers populaires. Cependant, leur masav chre (gâteau de haricots mungo amidonnés) provient du district de Koh Thom de la province de Kandal et leur jacquier séché de Kampong Cham, tandis que leurs radis sucrés séchés et leur serpent séché proviennent des districts de S’ang et de Koh Thom de Kandal. La plupart des produits sont toujours en stock, mais M. Vengrong explique qu’étant donné qu’ils sont très attachés à la qualité et à l’authenticité. Ils ne veulent pas les conserver trop longtemps au risque qu’ils se détériorent et qu’il leur arrive de manquer de produits entre deux réapprovisionnements. Par exemple, le serpent séché est l’un des produits les plus rares et il est spécifiquement préparé par un agriculteur cambodgien qui ne peut en produire qu’une quantité limitée, car il peut être difficile de trouver des serpents. En effet, selon M. Vengrong, la plupart de ceux-ci proviennent de pêcheurs qui utilisent des méthodes traditionnelles. « Les pêcheurs trouvent souvent un ou deux serpents coincés dans leurs filets qu’ils vendent pour en faire de la viande séchée. Dans notre magasin, nous en avons donc un peu pour ceux qui veulent essayer un nouveau goût, mais rarement. », explique M. Vengrong. Les prix varient selon les produits, mais se situent généralement entre 2,50 et 5 dollars (10 000-20 000 riels) par kilogramme ou par boîte, selon l’article. Récemment, les gâteaux de riz au sucre brun ont été les plus vendus. Les gens aiment le fait qu’elles soient moelleuses et douces et qu’elles se conservent plusieurs jours tout en gardant un goût frais sans être trop grasses. Vengrong, 27 ans, explique que le magasin est unique parce qu’il rassemble en un seul endroit des aliments uniques provenant de diverses régions. L’emballage qu’ils utilisent est professionnel et répond aux normes d’hygiène. « Certains aliments khmers ne se conservent pas très longtemps. Le moment idéal pour les manger se situe dans les trois jours qui viennent, après quoi ils deviennent durs et perdent leur goût original. C’est pourquoi nous datons avec précision chaque type de produit qui entre dans notre magasin et nous fixons une date d’expiration. « Si nous voyons qu’il atteint la date d’expiration et que la qualité n’est pas garantie, nous ne le vendons pas. Nous faisons de notre mieux pour acheter des produits frais auprès de nos partenaires de confiance. Nous voulons garder la qualité élevée comme principe dans notre entreprise », dit-il. M. Vengrong affirme que, même s’il ne s’enrichit pas encore avec le magasin, il a vu le volume d’affaires augmenter progressivement et il est heureux de voir qu’ils sont capables de conserver la plupart de leurs clients tout en en attirant quelques nouveaux chaque jour. La prochaine étape qu’il souhaite franchir est de proposer des emballages respectueux de l’environnement et d’origine locale, et il prévoit de passer bientôt à des boîtes en papier. Actuellement, Vengrong cherche à proposer davantage d’aliments séchés, comme du poisson, de la viande de bœuf ou de buffle, et il a pris contact avec un fournisseur de Kampot qui fabrique des nom dong kov (biscuits à la noix de coco) et des nom rom jek (gâteaux collants à la noix de coco). « Je suis très reconnaissant envers ceux qui soutiennent les produits khmers, que ce soit dans notre magasin ou dans d’autres. Je veux que vous sachiez qu’au Cambodge, nous avons tant d’aliments traditionnels qui attendent que nous leur redonnions leur place et leur importance » « Il existe beaucoup de délicieux produits khmers, comme dans n’importe quel autre pays, mais nous devons tous effectuer un meilleur travail de promotion. Notre peuple possède encore des recettes traditionnelles transmises de génération en génération. J’espère que notre gastronomie ne perdra jamais son identité et ne sera jamais oubliée par les jeunes générations. Et cela aide aussi les familles et les économies locales des agriculteurs et des villageois », dit-il. Pour plus d’informations sur les aliments traditionnels khmers d’Our Village, vous pouvez les contacter via leur page Facebook : @ourvillage. store Roth Sochieata avec notre partenaire The Phnom Penh Post

  • Destinations touristiques : Redécouvrir les charmes des plages du Cambodge

    Le Royaume accueille de plus en plus de touristes dans la zone côtière, l'occasion de revisiter les principales stations balnéaires et îles qui font le charme de cette région du Royaume. Tendance + Un indicateur et une tendance qui laissent présager que le développement du tourisme intérieur et un effort substantiel vers la clientèle locale et internationale pourraient devenir l’une des réponses fortes à la crise qui affecte ce secteur pilier de l’économie cambodgienne. La pandémie COVID-19 et une activité économique quelque peu morose ont provoqué quelques dégâts dans l’industrie du tourisme au Cambodge, avec la fermeture de près de 3000 entreprises touristiques et plusieurs dizaines de milliers de travailleurs perdant leur emploi. La région de Siem Reap s’avère la plus touchée alors que son activité touristique dépend largement des visiteurs étrangers. Reprise sensible Toutefois, le Cambodge connait une reprise sensible des mouvements touristiques intérieurs qui augmentent régulièrement d’une semaine sur l’autre. Le charme de Kep Selon un guide touristique de la région de Kep, la petite ville au charme tropézien est littéralement envahie de touristes chaque weekend. « De nombreux touristes cambodgiens, mais aussi des expatriés se rendent de plus en plus à Kep, cela permet à plusieurs hôtels et maisons d’hôtes d’affronter la crise et de fonctionner relativement correctement » Vrai, dès le samedi matin, de longues rangées de voitures se pressent le long de la plage principale ou à proximité du fameux marché aux crabes. Si les hôtels ne sont pas encore totalement bondés, le taux d’occupation reste honorable pour la saison. Et, en soirée, les restaurants du bord de mer continuent de faire recette le weekend comme aux bons vieux jours de pleine saison. Au marché aux crabes, l’affluence est moins régulière qu’aux beaux jours. Une marchande de souvenirs du marché confie : « À l’annonce de la pandémie, il y a eu un coup de frein, nous n’approvisionnons que quelques restaurants et colporteurs. Depuis, beaucoup de gens de Phnom Penh viennent passer le weekend, faire le plein de fruits de mer, passer du temps à la plage et acheter nos produits » Même constat chez certains hôteliers. Pour le gérant d’un motel de 30 chambres situé à proximité du débarcadère de Kep : « Nous avons baissé nos prix, proposons un peu plus de produits comme des excursions et des visites organisées et certains d’entre nous en profitent pour effectuer des rénovations pour être en mesure d’accueillir plus de touristes pour leurs vacances » À souligner également que, même si cela n’est pas encore parfait, la municipalité s’emploie à tenter de garder la ville propre. Au moins, la plage principale est nettoyée chaque matin, de nombreuses poubelles publiques ont été installées et multitude de panneaux indicateurs rappellent en permanence la nécessité de ne pas jeter ses déchets sur la voie publique. Avec son sable blanc et ses eaux cristallines, Kep West est devenu la destination idéale pour la plage et profiter au maximum de la beauté de la nature, mais aussi découvrir la gastronomie de la région dans un cadre original. Île aux lapins Sur l’île aux lapins, destination assez prisée pour son calme et sa proximité de Kep, les bateaux de touristes font des va-et-vient toute la matinée, le samedi comme le dimanche. L’île n’est pas encore submergée de visiteurs et reste un endroit privilégié pour les amoureux du calme et du charme tropical. Pour T.H, une touriste locale qui se rendait pour la première fois sur cette île : « C’est un endroit superbe que je découvre. On y trouve tout l’attrait d’une destination tropicale et on y mange bien sûr beaucoup de spécialités locales à base de fruits de mer et de poisson, j’adore. Toutefois, il y fait un peu chaud et l’autre côté de l’île aurait besoin d’un bon coup de nettoyage ». T. H est responsable du personnel dans une grande entreprise de Phnom Penh et indique que l’attrait de la destination côtière et la baisse des prix l’ont incitée à organiser chaque mois des voyages d’entreprise dans la région. Elle explique : « Nous organisons nos loisirs d’entreprise en dehors de Phnom Penh. Le stress s’évacue très bien dans un endroit comme Kep, les prix sont tout à fait intéressants et nos cadres et employés peuvent emmener leurs familles. C’est pourquoi nous avons privilégié une destination côtière. » De plus, en un weekend, il est possible de faire une pause à Kampot, une excursion dans la mangrove de Trampaing Sangke, de se poser à Kep et de passer une journée sur une île, et tout cela pour environ 120 $ par personne trajet compris, conclut TH. Kampot S’il existe moins de plages qu’à Kep, la ville de Kampot offre toutefois une large gamme de divertissements. Plusieurs centres nautiques et de loisirs ou il est également possible de se restaurer accueillent pléthore de visiteurs depuis quelques semaines. Au centre de loisirs situé sur la rivière Doung Te, pédalos, kayaks, et toboggans ne désemplissent pas durant le weekend. Beaucoup de touristes se rendant sur Kep effectuent une halte déjeuner dans cet endroit afin de se reposer des quelques heures de voiture et permettre aux enfants de jouer dans la rivière. L’ambiance est très cambodgienne, beaucoup de musique un peu trop forte, des kayaks qui se cognent parfois, mais la bonne humeur règne en maître. L’endroit n’est pas jonché de plastique ou de déchets, des maîtres-nageurs sauveteurs surveillent en permanence la rivière et ses rives. L’accueil est tout à fait sympathique, les prix sont restés corrects donc aucune raison de s’en priver. L’un des gérants confie : « Ce type de loisirs s’est largement développé, cela permet de proposer un peu plus d’animations dans cette ville côtière. Depuis plusieurs semaines, nous faisons le plein chaque weekend et je pense que cela va aller en s’améliorant » Pour promouvoir le tourisme intérieur, trois communautés de Kampot et une agence de voyages locale ont signé un protocole d’accord (MoU) pour inciter les vacanciers à découvrir les attraits de leur province avec un forfait spécial. Le protocole d’accord a été signé par Om Pharin, président et directeur général de Charming Cambodia Travel & Tours, avec des représentants de la ferme poivrière La Plantation, de la communauté touristique de Trapaing Sangke et de la Natural Salt Production Association de la province de Kampot. En plus des loisirs nautiques, Kampot comporte plusieurs destinations touristiques susceptibles d’attirer les locaux. Parmi elles : le splendide Amber Resort, Premier complexe hôtelier de luxe 5 étoiles de la région, Amber Kampot est idéalement situé sur un terrain de plus de 1,5 hectare superbement aménagé au bord de la rivière, avec en toile de fond une vue imprenable sur les « Elephant Mountains » et la sympathique bourgade de Kampot. N'oublions pas ses fermes de sel et de poivre, ses temples, les sanctuaires d’oiseaux, la grotte de Kampong Trach, le patrimoine de Kampot avec son musée, sa vieille ville, son marché nocturne et sa rue gastronomique ; la rivière Prek Toek Chhou et le Parc national de Bokor. Sihanoukville Cette destination côtière, qui fait couler beaucoup devient une destination prisée des Cambodgiens et résidents. Ainsi, du côté d’Indépendance Beach, l’hôtel éponyme propose des séjours à tarifs avantageux et insiste sur la communication à destination des locaux. Selon la direction de l’hôtel : « L’Independence Hotel a une longue et riche histoire. Nous sommes très fiers de cet hôtel art déco emblématique et de son emplacement péninsulaire inestimable sur la magnifique côte cambodgienne. Avec des chambres d’un bon rapport qualité-prix, il y en a pour tous les vacanciers » Situé sur 35 hectares de verdure intacte et proposant une piscine à débordement de 45 mètres avec vue sur l’océan, le spa Jouvence et des jacuzzis, l’Independence Hotel est l’endroit idéal pour un weekend de luxe et de volupté. Et c’est le moment idéal pour le faire. Les clients peuvent séjourner trois nuits en n’en payant que deux, et ceux qui restent plus de sept nuits bénéficieront d’une réduction de 30 à 50 %. Les Iles Dans le même esprit, des établissements plutôt orientés vers des séjours luxueux proposent des tarifs avantageux et tentent d’attirer la clientèle locale. Certains ont même considérablement étendu le choix d’activités ludiques autres que la baignade à leurs visiteurs. Ainsi le Royal Sands Koh Rong Resort propose, en plus d’une plage de sable blanc absolument paradisiaque, des activités de trekking, kayak et randonnée en bicyclette. Des réductions de plus de 30 % sont accordées pour les prochaines vacances du Nouvel An. Au large des côtes de Ream, dans le sud du pays, le Koh Russey Villas & Resort, situé sur une île paradisiaque appelée Bamboo Island, propose des séjours exceptionnels, en pleine nature, loin de l'effervescence des capitales et dans un confort exotique qui ne manque pas de raffinement, le tout encadré par un personnel chaleureux et très professionnel. Application utile Dans l’optique de stimuler l’activité touristique, le ministère du Tourisme, en sus des incitations fiscales, propose une application mobile gratuite qui permet aux touristes d’accéder rapidement aux informations touristiques sur le Cambodge. Appelée « Kingdom of Wonder ». L’application met à la portée des utilisateurs toutes les informations sur le Royaume dont ils ont besoin pour préparer leur visite : l’histoire, la langue, le climat, la religion et la population. L’application comprend également une section d’actualités ainsi que des informations sur les principales destinations touristiques, les événements et festivals nationaux, l’hébergement, les restaurants, les options de transport, le change, les ambassades et les vols. Selon le ministère, l’application élimine les tracas de la navigation sur différents sites Web pour obtenir toutes les informations utiles pour voyager à travers le Cambodge. Elle est disponible pour les environnements Android et iOS. Texte et photographies par Christophe Gargiulo Photographies additionnelles : Royal Sands Koh Rong Resort et Kep West

  • Cambodge : La propriété intellectuelle, un outil essentiel pour promouvoir le commerce et les investissements directs étrangers

    Cette année, la célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle 2024 s’est déroulée sur le thème « La propriété intellectuelle et les ODD : construire notre avenir commun grâce à l’innovation et à la créativité ». La propriété intellectuelle joue un rôle important dans la promotion du commerce des biens et des services, des nouvelles entreprises et des micro, petites et moyennes entreprises, ainsi que des investissements directs étrangers (IDE). Elle le fait par le biais d’un certain nombre de canaux, notamment la valeur ajoutée, la commercialisation, la création d’une source de financement, la promotion de l’innovation et la recherche et le développement par le biais du transfert de technologie. Ces remarques ont été formulées par S.E. Mme Cham Nimul, ministre du Commerce et présidente du Comité national de la propriété intellectuelle, alors qu’elle présidait avec S.E. Hem Vanndy, ministre de l’industrie, de la science, de la technologie et de l’innovation, la Journée mondiale de la propriété intellectuelle 2024, qui s’est tenue au Hyatt Regency Phnom Penh le 30 avril. La ministre du Commerce a également encouragé toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour prévenir les atteintes à la propriété intellectuelle, qui peuvent entraver l’innovation. Elle a exprimé l’espoir que la Journée de la propriété intellectuelle 2024 continuera à cultiver un esprit commun en promouvant des campagnes de sensibilisation, qui peuvent bénéficier à tous les secteurs de la société. Dans ses observations, S.E. Hem Vanndy a fait l’éloge de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, soulignant son rôle de plateforme de sensibilisation au progrès technologique et à l’innovation auprès du public, en particulier des innovateurs, des chercheurs et des étudiants. À l’issue de la manifestation, S.E. Mme Cham Nimul et S.E. Hem Vanndy ont présidé au lancement de cinq projets liés à la propriété intellectuelle, à savoir Projet de croissance inclusive : Promotion des entrepreneurs cambodgiens handicapés grâce à l’enseignement de la propriété intellectuelle et à l’image de marque des entreprises Projet d’apprentissage fondé sur les compétences et de mentorat pour l’école de design Lancement de l’application Web sur la propriété intellectuelle Lancement de la plateforme d’enseignement à distance sur la propriété intellectuelle Lancement du programme d’analyse de la propriété intellectuelle à l’intention des entreprises. AKP

  • Archives & Ang Snuol : Fabrication artisanale des instruments de musique

    Dans le district d’Ang Snuol (province de Kandal), à moins d’une heure de route de la capitale par la Route Nationale 4, sont regroupés de nombreux artisans spécialisés dans la fabrication des instruments de musique cambodgiens traditionnels : petit et grand cercles de gongs, tambours de toutes formes et de toutes tailles, xylophones… Les instruments les plus divers qui composent les différents orchestres de musique traditionnelle du Cambodge sont aujourd’hui encore fabriqués de façon artisanale par des ouvriers qui perpétuent les traditions. Lorsqu’on s’intéresse de façon un peu approfondie aux instruments de musique khmers, on est surpris par la complexité qui caractérise ces instruments. Les flûtes et bois, les tambours, les instruments à cordes pincées ou frottées, les xylophones et autres percussions se déclinent sous un nombre impressionnant de variantes. Les formes sont multiples, de même que les essences utilisées pour tel ou tel instrument, ou telle ou telle partie d’instrument. Par exemple, le fameux « chapei dang veng », littéralement « luth à long manche », l’instrument utilisé pour accompagner un genre récitatif cambodgien inscrit en 2016 sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité, utilise des essences différentes pour la caisse de résonnance, pour le manche, pour les chevilles servant à tendre les deux cordes. Les anches de la flûte « pei » sont parfois fabriquées à partir de feuilles de palmier à sucre, tandis que les fils qui constituent les archets des « tro », ces vièles (ou violons à deux cordes) si communes Cambodge, dont s’accompagnaient traditionnellement les musiciens aveugles qui parcouraient les routes en demandant l’aumône, peuvent être en crin de queue de cheval, mais aussi en fibres de gaine foliaire de ce même palmier à sucre… Dans la campagne du district d’Ang Snuol, les chemins vicinaux forment un lacis enchevêtré. L’habitat est dispersé, et la route qui va d’une maison d’artisan à l’autre est parfois difficile. Ce qui frappe au premier abord, c’est le degré de spécialisation des artisans. Dans telle maison, on pourra apprécier le travail de celui qui travaille le métal et façonne les différents gongs à partir d’objets en cuivre ou en bronze de récupération. Après avoir fait fondre le métal, il le plonge dans des moules grossiers, et c’est ensuite un travail minutieux, sur un tour rudimentaire, qui permet d’ajuster la tonalité obtenue lorsque l’on frappe avec le maillet sur la surface du métal. Les gongs ainsi façonnés pourront être réunis sur un cadre de bambou (fabriqué par un autre artisan) pour constituer les fameux « cercles de gongs », omniprésents dans les orchestres traditionnels. D’autres gongs seront simplement suspendus à une ficelle tenue à la main, et serviront à marquer le rythme des spectacles de chants et de danse. C’est également ce forgeron qui sera chargé d’ajuster la taille des petits disques de métal discrètement glissés sous les lames des xylophones pour régler leur tonalité. Chez un autre artisan, on pourra observer la minutie apportée à la fabrication des simples maillets et baguettes qui servent à frapper la surface des gongs ou la peau des tambours. Chaque instrument nécessite un type différent de maillet, qui est bien plus qu’une simple baguette de bois. La tête des maillets utilise les matériaux (cuir, fils de coton plus ou moins grossiers, etc.) les mieux adaptés pour la matière que le maillet doit faire résonner. Les tambours sont également fabriqués par différents artisans, selon leur taille ou leur utilisation. Chez l’un, spécialisé dans la fabrication des tambours de petite taille, on pourra voir les fûts des tambours, façonnés dans un tronc d’arbre de petit diamètre, soigneusement décorés, à la surface vernie. Ce sont souvent des peaux de serpent qui seront utilisées pour constituer les membranes. Ces peaux sont d’abord simplement accrochées sous le toit pour être séchées à l’air libre. On peut en voir d’autres, déjà apprêtées, qui ont été découpées en disques et n’attendent plus qu’à être tendues sur les ouvertures des tambours. C’est un autre artisan qui fabrique les tambours de grandes dimensions. Ces gros instruments sont taillés dans des troncs beaucoup plus ventrus. L’intérieur du fût est dans un premier temps évidé grossièrement à l’aide d’une tronçonneuse. C’est ensuite un travail minutieux de menuisier qui permet d’obtenir les surfaces interne et externe plus lisses. La membrane de ces grands tambours est quant à elle le plus souvent fabriquée à partir de cuir de vache tanné. Elle est fixée aux bords du tambour à l’aide de chevilles de bois ornées de clous de cuivre. Des menuisiers auront quant à eux la responsabilité de façonner les armatures constituées de bambous et de tenons de bois qui servent de support aux cercles de gongs. Une observation rapprochée permet de constater que c’est là aussi un véritable travail d’orfèvre qui doit être mis en œuvre pour assembler les différents éléments qui composent ces armatures. PS : Ang Snuol est aussi le lieu de naissance de Ouk Oum, plus connu sous le nom de Krom Ngoy (1865-1936), qui fut l’un des poètes les plus célèbres du Cambodge moderne, fut invité par le roi du Siam et honoré à la cour du Cambodge, et qui accompagnait ses récitations du « kse diev » (ou « sadiev »), constitué d’une coque façonnée dans une calebasse, d’un manche et d’un fil unique. Une statue de ce poète trône sur le principal carrefour de la localité. Statue de Krom Ngoy Texte et photographies par Pascal Médeville

  • Initiative : Détails sur le Plan de développement des zones piétonnes à Phnom Penh

    L’initiative visant à rendre le cœur de Phnom Penh piétonnier a été officiellement annoncée, et des programmes ont été mis en place pour lancer le projet au début du mois prochain, en vue de l’achever à la fin de l’année 2024. Cette annonce a été effectuée lors d’une réunion de travail présidée par M. Khuong Sreng, gouverneur de Phnom Penh le 26 avril 2024 au Phnom Penh Capital Hall. Le projet de « rue piétonne de Phnom Penh » vise à transformer 57 hectares du district de Daun Penh en un havre de paix pour les piétons, avec un éventail de boutiques, de restaurants, d’hôtels et de bars, tous conçus pour renforcer l’attrait de la ville tant pour les habitants que pour les touristes. Prévu pour démarrer au début du mois de mai 2024, le projet devrait être achevé avant les célébrations de la nouvelle année 2025. M. Sam Piseth, directeur du département des travaux publics et des transports de Phnom Penh, a déjà livré un aperçu détaillé du projet de rue piétonne, qui sera divisé en trois zones distinctes englobant une superficie totale de 57 hectares. Zone 1 : La première zone désignée, devant la poste, s’étend de la rue 94 au nord à la rue 106 au sud, et de la rue 13 à l’ouest au quai Sisowath à l’est. Ce secteur est destiné à devenir une rue alimentaire et un magasin animés, promettant un mélange de délices culinaires et de shopping. Zone 2 : La deuxième zone, destinée à devenir une rue populaire, est délimitée par la rue 106 au nord, la rue 184 au sud, la rue 13 à l’ouest et le quai Sisowath à l’est. Cette zone vise à capturer le dynamisme culturel et l’expression créative, en servant de plateforme pour les événements pop-up et les spectacles de rue. Zone 3 : La troisième zone piétonne, envisagée comme une aire de loisirs, est délimitée par la rue 184 au nord, le boulevard Sihanouk au sud, la rue 07 à l’ouest et le quai Sisowath à l’est. Cette zone est destinée à offrir une aire de loisirs et de détente au cœur de la ville, en mettant l’accent sur les espaces verts et les activités récréatives. Selon Sam Piseth, la ville prévoit d’embellir ces zones avec des ceintures vertes, un éclairage mixte original dans les jardins et la mise à disposition d’équipements essentiels tels que des toilettes publiques, des parkings temporaires et de lieux de divertissement. Une fois achevée, la zone piétonne devrait « offrir une expérience unique de shopping et de loisirs de 18 heures à 23 heures tous les jours ». M. Khuong Sreng a souligné l’importance des études de faisabilité qui ont été menées en prévision de ce projet. Il a vivement encouragé le département des travaux publics et des transports de Phnom Penh à accélérer la mise en œuvre du projet, afin qu’il soit achevé avant les festivités du Nouvel An 2025. La « rue piétonne de Phnom Penh » a pour objectif de créer un espace transformant le cœur de la ville en un paradis piétonnier prospère qui améliore la qualité de la vie urbaine et renforce l’attrait de la ville à l’échelle internationale. Source : AKP

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