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Société : Éradiquer le travail des enfants dans les briqueteries

Dans un effort destiné à éradiquer le travail des enfants dans les briqueteries du Cambodge, l’équipe du département du travail des enfants au ministère du Travail et de la Formation professionnelle a lancé une campagne d’inspection dans la province de Kandal.

De nombreuses unités de fabrication de briques sont concentrées dans cette région proche de la capitale.

Éradiquer le travail des enfants dans les briqueteries

Éradiquer le travail des enfants dans les briqueteries. Photographie ILO (cc)


Le directeur du département du travail des enfants du ministère, M. Veng Heang, est responsable de cette campagne qui a démarré le 26 août en coopération avec les autorités locales.

Sanctions

Selon le directeur du département, toute briqueterie qui emploie des enfants sera sévèrement sanctionnée. « Cette campagne s’inscrit dans l’engagement pris par le gouvernement royal du Cambodge, par l’intermédiaire de notre ministère, de mettre fin au travail des enfants dans les briqueteries en 2020 », a-t-il déclaré.

Au cours de cette campagne, M. Veng Heang a affirmé « avoir toutefois constaté de nombreuses améliorations chez les fabricants de briques visités de la province de Kandal. Les usines sont équipées d’installations automatisées plus sûres pour les travailleurs et moins polluées. Le processus de fabrication est devenu plus respectueux de l’environnement ».

Cercle de la dette

En mars dernier, un accident impliquant une enfant dans une briqueterie avait provoqué de nombreuses réactions et encouragé le gouvernement à devenir plus sévère dans l’application de la loi concernant le travail des mineurs.

Laurie Parsons, chercheuse à l’Université Royal Holloway de Livelihoods et co-auteure de l’étude Blood Bricks: Histoires inédites d’esclavage moderne et de changements climatiques du Cambodge. , affirme que les propriétaires de fours à briques attirent les travailleurs en proposant de rembourser leurs emprunts contractés ailleurs.

En moyenne, indique-t-elle, les prêts sont de quelques centaines de dollars, mais ceux-ci peuvent aller parfois jusqu’à 5 000 dollars US.

Parsons explique aussi que les ouvriers sont payés en fonction du nombre de briques qu’ils fabriquent. La production étant beaucoup plus difficile pendant la saison des pluies, les briquetiers doivent prendre des emprunts supplémentaires pendant cette période et se retrouvent ainsi pris au piège de la dette.

 Avec VOA & AKP Phnom Penh, août 2019 —

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