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Archive & Siem Reap : Diego Dimarqués, vivre de sa passion

Il est l’homme qui anime les événements qui ont besoin de bonne musique et de bonne humeur. Diego Dimarqués est un pur, un musicien qui vit de sa passion et qui n’aura jamais rien fait d’autre. Rencontré au détour d’un petit concert à Siem Reap, le bohème a accepté de répondre à quelques questions pour Cambodge Mag, avec Emma Dubois.

Diego Dimarqués

CM : Diego Dimarqués, comment êtes-vous arrivé au Cambodge ?

Ce qui m’a amené au Cambodge, ce sont des amis, dont Philippe Javelle, un excellent pianiste – chanteur. Je suis venu une première fois en vacances et, de fil en aiguille, je suis revenu régulièrement.

Puis, j’ai travaillé dans le pays pendant un an, c’était plutôt une expérience pour voir si c’était concluant, et cela fait maintenant sept ans que je vis ici !

Je suis musicien, je fais de événementiel. Je chante dans les hôtels, les restaurants, pour les anniversaires et les mariages.

CM : Vous faites de la musique depuis toujours ?

La musique a toujours été mon métier. On peut dire que c’est une passion authentique. Est-ce vraiment un métier ? C’est un plan B comme disent certains (sourires). Mais effectivement, la musique me fait vivre, et c’est une chance de pouvoir vivre de sa passion. J’en suis très heureux.

Diego Dimarqués lors de la semaine française de Siem Reap

CM : Cela vous plait-il de travailler au Cambodge ?

Cela me plait beaucoup de travailler au Cambodge. J’ai commencé par Phnom Penh pendant trois ans et demi. Puis je suis venu ici. Phnom Penh est devenu, à mon sens une, ville trop encombrée et trop polluée.

Je trouve Siem Reap beaucoup plus relax et plus sympathique. C’est un village, c’est la province, c’est très chouette. J’ai eu la chance de faire de belles rencontres. Le Sofitel, par exemple, me fait travailler depuis mon arrivée et régulièrement.

CM : Tournez-vous dans les autres provinces ?

Je fais quelques prestations à Phnom Penh de temps en temps, mais j’y vais surtout pour voir les copains. Sihanoukville ? J’y ai fait quelques petites « bricoles ». Mais je préfère l’endroit pour les vacances.

CM : Quand vous est venu la passion pour la musique ?

J’ai été en contact avec la musique assez tôt, je devais avoir dix ans. Les conditions étaient favorables, un grand-père qui jouait de la guitare et une maman espagnole… j’ai repris un peu le flambeau. Ma mère en était très heureuse, la vie de bohème… du grand-père au petit-fils…

CM : Quel type de répertoire pour Diego Dimarqués ?

J’adore l’Espagne donc je joue beaucoup de latino, espagnol, brésilien… j’adore ce type de musique. Je chante en anglais également, il faut être international… et je chante, bien sûr, aussi en français.

CM : Quel rapport avec la France aujourd’hui ?

La France est mon pays de naissance, j’y ai suivi l’école. J’ai aujourd’hui la chance d’avoir encore ma maman, donc je lui rends visite chaque année à Paris.

CM : Vous aimez le Cambodge ?

Oui, il y a quelques petits inconvénients « climatiques », mais il faut s’adapter, quand on aime, ce n’est pas si difficile.

Vous y avez fondé une famille ?

J’ai eu la chance de rencontrer une jolie Cambodgienne qui a deux enfants. Nous nous sommes rencontrés il y a six ans.  Elle voulait en avoir un troisième enfant avec moi, mais je me sentais un peu vieux. Ses enfants ont bien grandi, je ne me sens pas devenir Papa à mon âge. Je préfère bien m’occuper des enfants de ma compagne.

CM : Quel âge avez-vous ?

Ça, je ne vous le dirai pas… (sourire)

CM : Parlez-vous khmer ?

Je parle khmer sous la torture… mais j’ai une bonne raison, en arrivant ici, je parlais l’anglais affreusement mal. Donc, apprendre l’anglais était une priorité.

CM : Avez-vous l’intention de produire vos propres créations ?

J’ai fait quelques petites tentatives de chansons. J’ai quelques maquettes réalisées en studio. Mais, le parcours du combattant pour un artiste voulant sortir du lot est très difficile.

Mais, aujourd’hui, j’aimerais bien produire un petit album « fin de carrière ». Je suis encore indécis, mais j’aimerais bien le faire avec quelques amis, dont Philippe Javelle, pourquoi pas ? Et si cela ce se fait, ce serait un petit album métissé, espagnol, français… on verra bien.  Il y a toujours des petits trucs, des petites idées, des petites choses dans les tiroirs, on les cache, c’est top secret (sourire).

CM : Finirez-vous votre vie au Cambodge ?

Alors ça, je n’en sais rien. Je m’y plais bien, mais la vie est parfois imprévisible. On verra bien, si Dieu le veut, pourquoi pas ? Je serais heureux de finir ma vie ici.

Ecouter Diego :


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