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16e Sommet des médias d’Asie : Médias et numérisation dans la région, défis et avantages

La «numérisation des médias» est l’un des principaux thèmes abordés par plusieurs conférenciers au 16e Sommet des médias d’Asie.  Le sommet a ouvert ses portes dans la province de Siem Reap ce mercredi 12 juin. Ci-dessous, quelques extraits des discours de Mr. Fayyaz Sheheryar, Président de l’Institut de développement de la radiodiffusion pour l’Asie et le Pacifique (AIBD) et de Mr. Sardar Umar Alam, représentant de l’UNESCO au Cambodge.

Mr. Fayyaz Sheheryar, Président de l'Institut de développement de la radiodiffusion pour l'Asie et le Pacifique (AIBD)

Mr. Fayyaz Sheheryar, Président de l’Institut de développement de la radiodiffusion pour l’Asie et le Pacifique (AIBD)


AIBD

”Le thème de la conférence de cette année,« La numérisation des médias axée sur les marchés sous-développés », nous a offert l’occasion de dresser un bilan des avancées technologiques qui nous entourent, du niveau de numérisation, de son adoption et de son utilisation, ainsi que de son impact sur le secteur de la radiodiffusion et dans le pays. ”, a déclaré Mr. Fayyaz Sheheryar.

Ces développements technologiques, tels que la robotique avancée, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets (IoT), les systèmes Cloud, l’analyse de données volumineuses et l’impression tridimensionnelle (3D) suscitent un engouement à des degrés divers à travers le monde, a-t-il déclaré. Il a ajouté que cette 4ème révolution industrielle présente des avantages énormes pour l’industrie, le gouvernement, les médias et la société en général.

«Dans les pays, les marchés et les sociétés, les technologies numériques et les méga-données aident à faciliter le développement économique et social, à améliorer la qualité de la gouvernance et à accroître le niveau de service public. Selon l’ampleur de la mise en œuvre, la numérisation a eu des effets prouvés sur la réduction du chômage, l’amélioration de la qualité de la vie et l’amélioration de l’accès des citoyens aux services publics », a-t-il précisé.

D’autres défis

Actuellement, a-t-il poursuivi, les pays en développement sont également confrontés à d’autres défis. Premièrement, le niveau de numérisation qui prend en compte les questions de prix, de fiabilité, de rapidité et de facilité d’utilisation ; deuxièmement, l’identification de l’infrastructure technologique appropriée dans des secteurs spécifiques ; troisièmement, la prévention des ressources financières pour adopter les technologies numériques ; quatrièmement, un nombre suffisant de travailleurs qualifiés dotés de solides compétences cognitives, adaptatives et créatives nécessaires pour utiliser les nouvelles technologies, et cinquièmement, l’exclusion des voix critiques et des parties prenantes averties dans l’utilisation des technologies numériques.

«Nul doute que les effets globaux de la numérisation seront spécifiques à chaque pays et varieront considérablement d’un pays et d’un secteur à l’autre. Exploiter pleinement les avantages de la numérisation exige une collaboration intersectorielle efficace afin d’élaborer des politiques et des stratégies fondées sur des données factuelles. Cela nécessite également de renforcer les capacités des différents secteurs afin de collecter des données plus nombreuses et de meilleure qualité sur les dimensions pertinentes de la numérisation et du big data », a-t-il précisé. «Ces défis technologiques et les stratégies qui en découlent sont au cœur de nos préoccupations pour ce Sommet.

UNESCO

Pour sa part, Mr. Sardar Umar Alam, représentant de l’UNESCO au Cambodge, a déclaré que le Sommet des médias pour l’Asie de cette année est logiquement consacré à la révolution numérique dans les médias. Au cours de ce sommet, des discussions ont lieu sur les avantages et les défis de la révolution numérique dans les médias. Nous discuterons aussi de la réalité augmentée, de la réalité virtuelle, de la transition analogique-numérique pour la radiodiffusion terrestre et même de l’intelligence artificielle.

Mr. Sardar Umar Alam, représentant de l’UNESCO au Cambodge

Mr. Sardar Umar Alam, représentant de l’UNESCO au Cambodge


«L’intelligence artificielle gagne du terrain dans la conscience publique dans le monde entier. Au cours de l’année écoulée, l’UNESCO a organisé une série de réunions multipartites portant sur diverses questions relatives à l’IA, allant de la recherche à la formation, en passant par l’égalité numérique entre les sexes, mais plus particulièrement sur la dimension éthique de l’IA », a-t-il déclaré.

L’UNESCO insiste sur le principe de l’accès équitable au spectre des fréquences, présenté dans la «Série de politiques sur la durabilité des médias communautaires», a-t-il déclaré. «Au cours des derniers mois, nous avons vu des gouvernements de cette région bloquer ou ralentir la connexion sur les médias sociaux afin d’empêcher la diffusion de fausses informations à la suite d’attaques terroristes ou de manifestations à grande échelle. L’efficacité de telles actions n’est pas claire et on craint de bloquer les utilisations légitimes de la plate-forme, y compris pour les journalistes », a-t-il ajouté.

Acquérir les compétences

Cependant, a-t-il appuyé, ce qui est certain, c’est la nécessité croissante d’acquérir les compétences (savoir, connaissances, aptitudes et attitudes) nécessaires pour naviguer dans des réseaux sociaux et technologiques complexes et en perpétuelle mutation. Pour faire face au besoin croissant d’outils permettant de naviguer dans l’environnement des médias et de l’information, l’UNESCO soutient le développement des compétences et des stratégies en matière de maîtrise de l’information et des médias dans les pays.

MIL(1) permet à chacun d’acquérir les compétences nécessaires pour évaluer, utiliser et contribuer à l’information et au contenu des médias et des médias sociaux. Ces compétences sont essentielles pour faire face aux défis contemporains de la désinformation, du discours de haine et de l’extrémisme violent.

MIL : La Semaine annuelle mondiale des médias et de la littérature de l’information (MIL), lancée en 2012, est dirigée par l’UNESCO en coopération avec GAPMIL, UNAOC et le réseau universitaire MIL et dialogue interculturel (MILID). L’événement rassemble divers acteurs engagés dans la promotion de la lutte pour l’inclusion sociale et le dialogue interculturel. 

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