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  • BRED Bank Cambodia : Première étape vers l’extension du réseau d’agences

    C’est vendredi 21 que la BRED Bank ouvrait sa première succursale dans le district de Tuol Kork. Partie intégrante de la stratégie ‘’La Banque sans distance’’, cette ouverture est la première d’une série qui verra prochainement de nouvelles agences dans les provinces de Siem Reap, Battambang et Phnom Penh. Ouverture de l’agence BRED Bank Cambodia de Tuol Kork En présence de Son Excellence Neav Chanthana, Vice-Gouverneure de la Banque Nationale du Cambodge, de nombreuses personnalités et du personnel de la banque, Guillaume Perdon, Directeur de la BRED Bank Cambodia, prononçait un discours plein d’optimisme quant à l’avenir de l’unique banque européenne opérant dans le royaume. ‘’…Nous avons aujourd’hui près de 2000 clients qui nous font confiance…notre banque s’est largement engagée à accompagner le développement économique du pays…Ces derniers mois, notre encours de crédit vers les entreprises et les particuliers est monté à cent millions de dollars…’’, expliquait Guillaume Perdon, ajoutant que : ‘’…Concernant les prêts aux entreprises, 80% d’entre eux ont été accordés à des entreprises cambodgiennes…’’. Extension du réseau Le réseau est une des conditions essentielles pour la fourniture d’un service bancaire complet. En sus des services de banque sur internet et de l’application mobile, le développement géographique permet à la banque de se rapprocher de la clientèle, indique Kunthea Meas, Chef de Réseau de la banque. Depuis 2016, le Group BRED a déployé sa stratégie ‘’Banking without Distance – La ’La Banque sans distance’’. Une initiative du groupe destinée à offrir le meilleur service bancaire de proximité en combinant les services digitaux (Banque sur Internet – Cartes bancaires – Application mobile – et la présence physique avec les distributeurs automatiques et les agences. La banque envisage également de développer dans un proche avenir les solutions de paiement par mobile. Concernant le développement des agences, l’objectif avoué de la banque est d’étendre son réseau à travers 15 à 20 agences supplémentaires réparties dans les provinces clés du royaume. Tuol Kork ‘’… Tuol Kork est une zone en plein développement tant sur le plan des affaires que du côté résidentiel…’’, expliquait Guillaume Perdon. ‘’…La création de cette nouvelle agence est un exemple de notre volonté de servir au mieux et de s’adapter aux exigences de la clientèle locale…’’, ajoutait-il sans cacher sa satisfaction d’avoir vu la zone se développer de façon spectaculaire ces derniers mois. Rappelons en effet que Tuol Kork est considérée comme la prochaine grande zone de grand développement de Phnom Penh avec de nombreuses implantations d’enseignes commerciales (AEON – MAKRO) et multitude de projets résidentiels-boreys actuellement en construction. L’agence BRED Bank Cambodia de Tuol Kork Locaux Lors de la visite des locaux en présence de Son Excellence Neav Chanthana, cette dernière ne manquait pas de féliciter le personnel de la banque concernant des ‘’…locaux aérés, fonctionnels et très éclairés…’’. ‘’…Vous êtes des pionniers, vous amenez un concept de banque moderne et dynamique remarquable…’’, confiait-elle. Visite des locaux en présence de Son Excellence Neav Chanthana, Vice-Gouverneure de la Banque Nationale du Cambodge De son coté, Guillaume Perdon exprimait ensuite sa gratitude envers la Banque Nationale du Cambodge qui s’est avéré ‘’…un fort soutien dans nos opérations depuis la délivrance de la Banking License l’année dernière’’. Atouts Le Directeur de la BRED Bank Cambodia consacrait ensuite quelques minutes à la presse et rappelait les conditions qui ont fait de l’implantation un succès sensiblement au-delà des attentes. ‘’… Nous représentons l’avantage d’être reliés à une grande banque internationale, nous offrons des package world pour la clientèle française. Nous proposons des tarifs de transferts entre la France et le Cambodge à des tarifs imbattables. Guillaume Perdon, Directeur de la BRED Bank Cambodia La qualité de nos services nous rend aussi attractifs. La qualité est un axe stratégique qui nous différencie de la concurrence. Cela s’oriente autour de trois axes ; le premier est la rapidité de nos décisions en matière de crédit. Deuxièmement, nous offrons une certaine flexibilité et aussi une certaine transparence en termes de tarification. Et, enfin, sur les trois segments principaux, clientèle de particuliers, PME et grandes entreprises, honnêtement, notre offre de service est plutôt complète. Pour la clientèle de particuliers, nous proposons déjà un large éventail de produits. Nous avons des produits d’épargne classique, mais aussi des produits assez nouveaux sur le marché, du type Epargne-Logement, mais qui s’adresse à tous types de projets à terme comme financer les études des enfants, acheter une voiture, préparer un financement immobilier par exemple. Nous offrons également toute la gamme de produits classiques pour les particuliers y compris des produits que nous appelons crédit projet pour certains financements. Nos conditions de taux pour les rémunérations des dépôts à terme sont plutôt attractives. Etant filiale d’une banque internationale, nous présentons aussi un côté sécurisant. Concernant les taux de crédit, nous sommes plutôt bien positionnés pour les crédits immobiliers et les crédits à destination des entreprises. C’est une activité que nous pourrons développer aussi grâce à notre futur réseau d’agences…’’. BRED Bank Cambodia, branche de Tuol Kork N 151 F, angle des rues 516 et Samdach Penn Nouth Sangkat Boeungkak I, Khan Tuol Kork, Phnom Penh Cambodge www.bredcambodia.com

  • Tourisme : Ouverture de Six Senses Krabey Island en décembre

    Le groupe Six Senses annonce l’ouverture de son premier hôtel au Cambodge : Six Senses Krabey Island. Six Senses Hotel Resorts Spas, la société hôtelière qui exploite quinze stations balnéaires et 31 spas dans 21 pays, a confirmé l’ouverture du complexe pour le 1er décembre 2018. Six Senses Krabey Island Trajet Six Senses Krabey Island est situé sur une île de 12 hectares, située à 4,8 km du parc national de Ream, dans le sud du Cambodge. L’aéroport international de Sihanoukville est desservi par des vols au départ de Phnom Penh, Siem Reap, Ho Chi Minh-Ville et Kuala Lumpur. Depuis l’aéroport, il faut 10 minutes en voiture pour se rendre à la réception de la partie continentale de la station. Ensuite, il faut emprunter un bateau de croisière pour une quinzaine de minutes de trajet vers l’île. Durabilité Six Senses Krabey Island dispose de quarante villas avec piscine privée utilisant des matériaux durables et conçue avec une technologie moderne. Les initiatives de durabilité incluent également : la propre usine d’embouteillage de l’eau de la station utilisant des bouteilles en verre, le Earth Lab, une ferme biologique de 3 700 mètres carrés, un programme de propagation des coraux, et un soutien des programmes scolaires dans les villages voisins. Krabey Island Offre spéciale Pour célébrer son ouverture, le complexe propose un forfait d’expérience privée Six Senses Krabey Island : 20% de réduction sur le meilleur tarif disponible pour les visiteurs du 1er au 21 décembre 2018 et du 11 au 31 janvier 2019. Le forfait de quatre nuits comprend l’hébergement dans une suite Hideaway Pool Villa, un menu dégustation spécialement conçu pour le déjeuner au restaurant Aha et un dîner au restaurant signature Tree. En outre, le forfait comprend une croisière privée au coucher du soleil avec cocktails et canapés, un massage thérapeutique à base de plantes pour deux personnes, une visite à une pagode locale et à la ferme biologique . Les autres activités et équipements proposés par le complexe comprennent : les sports nautiques, la pêche, la plongée avec tuba, les visites de fermes bio avec des cours de cuisine, l’observatoire nocturne, le circuit de remise en forme et le cinéma plein air Paradiso. https://www.sixsenses.com/resorts/krabey-island/destination Communiqué de presse –

  • Départ de l’ambassadeur chinois Xiong Bo

    Samdech Techo Hun Sèn, Premier ministre du Royaume du Cambodge, a reçu lundi dernier au Palais de la Paix, à Phnom Penh, l’ambassadeur chinois, Xiong Bo. Ce dernier est venu lui faire ses adieux au terme de sa mission dans le Royaume. L’ambassadeur sortant chinois au Cambodge, Xiong Bo prend congé au Premier ministre cambodgien au Palais de la Paix, à Phnom Penh. Selon Eang Sophalleth, assistant du Premier ministre, le diplomate sortant chinois a exprimé sa gratitude à Samdech Techo Hun Sèn pour son soutien à la mission diplomatique chinoise au Cambodge. Xiong Bo a rappelé le succès de sa mission de deux ans dans le Royaume, principalement dans les échanges de visite de haut niveau entre les deux pays, et dans la mise en œuvre de la politique de « la Ceinture et la Route », et enfin dans de nombreux projets de coopération. Pour sa part, Samdech Techo Hun Sèn a déclaré largement apprécier les relations et la coopération entre le Cambodge et la Chine. Il a profondément remercié l’ambassadeur et les membres du personnel diplomatique pour leurs efforts visant à renforcer les relations entre les deux nations. Le Premier ministre cambodgien a aussi remercié le gouvernement et le peuple chinois de leur soutien au développement du Cambodge. Avec  Chim Nary et  C. Nika – AKP

  • Arts : Daydreaming à la galerie Khmer Sense

    Jeudi soir a eu lieu l’inauguration de l’exposition Daydreaming, à la galerie d’art Khmer Sense de Phnom Penh. La galerie accueillait les artistes Meas Ponleu et Sao Sreymao, deux jeunes femmes marquées par la rapidité des changements que connaît leur environnement. Inauguration de l’exposition Daydreaming Cette exposition est organisée dans le cadre de la Fondation Anicca, une fondation qui, à travers des expositions pop-up, cherche à promouvoir les artistes contemporains émergents. Le public, venu en nombre au vernissage, a pu découvrir les univers de deux artistes avec curiosité et grand intérêt. Un dialogue par les œuvres Sur les murs de la galerie restaurant, les tableaux très colorés de Meas Ponleu, représentant fleurs et feuillages aux détails délicats, contrastent avec les œuvres de Sao Sreymao qui, dans un style très urbain, photographie des paysages sombres sur lesquels elle ajoute des illustrations. “Le développement du pays change le paysage en permanence, et je ne réussis plus à m’identifier à cette ville. C’est ce que je veux exprimer à travers mes œuvres”, raconte-elle. “Si je prends une photo d’un bâtiment en construction, il est possible que quelques semaines plus tard, il ait grandi de plusieurs étages. Ma photo ne peut pas représenter cette évolution. C’est pour cela que j’y ajoute des illustrations”. Alors que Meas Ponleu peint la beauté de la nature, Sao Sreymao déplore la progression du développement de la ville et la destruction de l’environnement naturel. Une belle exposition où les deux femmes semblent se répondre par leurs œuvres. Sao Sreymao Coup de cœur “Les deux artistes sont avant tout des coups de cœur”, avoue Marina Pok, présidente de la fondation Anicca et organisatrice de l’exposition. Elle explique comment le thème de l’exposition lui est venu pour rapprocher les deux séries aux techniques et aux styles pourtant très différents. “Meas Ponleu est une sage-femme en province qui peint, par passion, la nature. Je l’ai rencontré lors d’une exposition qu’elle avait organisée, il y a quelques années, à Phnom Penh et qui m’avait beaucoup touchée”. Mais Meas a ensuite arrêté de peindre, avant de recommencer, dernièrement. Marina l’a alors immédiatement contactée. Oeuvre de Meas Ponleu Sao Sreymao a étudié à l’école PHARE de Battambang, qui a un département d’arts plastiques. Puis, elle s’est installée à Phnom Penh. Elle a été très marquée par l’évolution de la ville. “J’ai aussi beaucoup apprécié son travail. Je leur ai proposé de venir à la galerie et les ai fait se rencontrer. Elles sont venues, et j’ai tout de suite pensé à l’effet miroir de leurs travaux. Ce sont les mêmes questionnements, avec deux points de vue différents. Toutes les deux ont tout de suite adhéré au thème”, explique Marina. Oeuvre de Sao Sreymao “Mon objectif est de mêler les communautés d’artistes de Phnom Penh, Battambang et Siem Reap, qui restent aujourd’hui encore trop fermées entre elles. Il faut faire découvrir les différents artistes au niveau national. C’est aussi l’idée de cette exposition”, résume Marina Pok. Galerie Khmer Sense, Rue 178, Phnom Penh Textes et photographies par Adèle Tanguy

  • Loi anti-dumping : une conférence pour mieux comprendre ses mécanismes

    La salle de conférence de l’Hotel Cambodiana était quasiment pleine, à l’occasion du séminaire sur la loi concernant les recours commerciaux. L’événement était organisé en présence de Bun Youdy, de Bun & Associates, et de Son Excellence Mao Thora, secrétaire d’Etat au ministère du Commerce. Cette conférence visait à présenter la nouvelle loi qui a pour but de protéger les producteurs et acteurs commerciaux locaux face à la concurrence déloyale. Le Cambodge se confronte en effet à l’importation de marchandises étrangères vendues à un prix inférieur à celui du pays d’origine, pour écouler une production ou s’implanter de manière offensive sur le marché local. Conférence sur la loi sur les recours commerciaux, ce mardi Une loi devenue nécessaire dans un marché libre Bun Youdy a ouvert la conférence en insistant sur l’importance que tous, avocats et hommes d’affaires, comprennent cette loi pour en tirer tous les avantages possibles. Il a notamment rappelé l’importance des relations commerciales entre l’UE et le Cambodge, l’Union étant le deuxième partenaire économique du royaume. Puis, Son Excellence Mao Thora insistait sur l’importance de la création de cette loi dans un contexte d’économie ouverte, notamment depuis que le pays a rejoint l’OMC, en 2004. Un fonctionnement conforme au GATT La loi, adoptée le 12 octobre 2017 par L’Assemblée nationale du Cambodge a ensuite été expliquée dans ses détails, par Tan Yuvaroath, directeur adjoint de la promotion du commerce au ministère du Commerce et Moeng Phadenvordeth, directeur adjoint du département de notification et des affaires juridiques du Ministère du Commerce. Tan Yuvaroath, directeur adjoint de la promotion commerciale du ministère du Commerce Tan Yuvaroath est revenu sur l’origine et les raisons de cette loi qui régit les mesures antidumping et les mesures compensatoires de toutes les activités commerciales au Cambodge. Ce texte a été élaboré en conformité avec l’article VI de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994, le GATT.  Les intervenants ont ensuite présenté les principes, mécanismes, procédures et règles relatifs aux recours commerciaux. Dumping Ainsi, les participants ont pu apprendre dans quelle mesure un produit était considéré comme faisant l’objet d’un dumping. Le produit en question fait l’objet d’une enquête s’il est vendu à un prix inférieur à son prix normal dans le pays d’origine. Dans le cas où il n’y aurait pas de produit similaire en vente dans le pays d’origine, ou si les prix ne peuvent être comparés, les facteurs pris en compte sont le prix auquel le produit similaire est vendu dans le pays tiers, le coût de production, les frais de vente, et les bénéfices. Moeng Phadenvordeth, directeur adjoint du département de notifica-tion et des affaires juridiques du Ministère du Commerce Comité national des recours commerciaux L’article 5 de la loi aborde la mise en place d’un Comité national des recours commerciaux qui doit s’acquitter des tâches liées aux recours commerciaux. Si un cas de dumping est constaté, il devient alors possible d’augmenter les taxes douanières sur les produits concernés, sur une base établie par l’OMC. Le Comité évalue par ailleurs le dommage causé au produit national par le produit mis en cause, et décide ou non d’engager des procédures. Tan Yuvaroath a cependant fait remarquer qu’à l’heure actuelle, aucune plainte n’a encore été enregistrée. Pendant la séance de questions-réponses, il est apparu que les challenges concernant l’application de la loi étaient encore nombreux. Adèle Tanguy

  • En Images : Kan Ben à la pagode Langka

    A l’image de nombreux habitants à travers le pays, les Phnompenhois apportaient ce matin de la nourriture et des offrandes aux bonzes de la pagode Langka, à Phnom Penh,à l’occasion de la célébration du premier jour de la fête de Kan Ben. Kan Ben fait partie de la Fête de « Pchum Ben » ou la Fête des morts, l’une des plus grandes fêtes religieuses au Cambodge. « Pchum Ben » tombe le quinzième jour de Kan Ben, soit le le 9 octobre cette année. Photographies : Lanh Visal – AKP

  • Environnement : 2500 palétuviers pour la réserve de Peam Krasop

    Le ministère de l’Environnement, les autorités provinciales de Koh Kong et les membres de la communauté locale ont planté 2 500 palétuviers sur dix hectares de terre dans la réserve faunique de Peam Krasop. Cette initiative fait partie d’un projet visant à augmenter la couverture de la mangrove dans le sanctuaire, où il est prévu de planter 50 000 palétuviers au total. 2500 palétuviers pour la réserve de Peam Krasop Le ministre de l’Environnement, Say Samal, dirigeait les opérations de reboisement ce samedi. Il a déclaré que les nouveaux arbres contribueront à améliorer la couverture forestière des mangroves. ”…Les forêts de mangrove peuvent absorber le dioxyde de carbone, et maintenir l’équilibre des écosystèmes…”, a-t-il déclaré. ”…La mangrove constitue également l’habitat de toutes sortes d’oiseaux, que les dirigeants provinciaux et la communauté s’engagent à protéger…”, a-t-il ajouté. La réserve faunique Peam Krasop a été créée par le gouvernement en août 2011. Elle couvre 25 897 hectares. La zone était divisée en quatre : la zone centrale, la zone protégée, la zone d’utilisation durable et la zone communautaire. Avec AKP & Ministère de l’Environnement

  • Agriculture : Vers la réglementation de l’exploitation des nids d’hirondelle

    Le gouvernement envisage de réglementer l’industrie des nids d’oiseaux comestibles au Cambodge. Dans une directive publiée la semaine dernière, le ministère de l’Agriculture appelle les propriétaires de fermes à s’inscrire à l’administration forestière du ministère. Produit de choix Les nids, créés à partir de la salive séchée d’une espèce d’oiseau, sont très recherchés en Chine, où ils peuvent rapporter plus de 2 000 dollars le kilo. On parle dans le langage populaire de nid d’hirondelle, mais il serait plus juste de parler de nid de martinet. Seules quelques espèces de martinets sécrètent un mucus comestible, qu’ils utilisent pour construire leurs nids. Et une seule espèce de martinet l’Aerodramus fushipagus (« yen-ou » en chinois) produit un nid blanc translucide entièrement comestible. Le nid dit d’hirondelle produit par la sécrétion d’un mucus mucilagineux. Ce mucus est recherché comme produit de luxe par la cuisine traditionnelle chinoise et de nombreux pays d’Asie du Sud-Est. Mais on lui attribue aussi nombreuses vertus pour la santé. Ces nids sont blanchâtres et translucides, parfois teintés de jaune, avec un aspect qui évoque les galettes de riz. La plupart des autres espèces fabriquent des nids qui ne sont que partiellement comestibles. Dans ce dernier cas, on n’en utilise que la partie poreuse constituée de mucus séché. Au Cambodge Le président de la Cambodia Bird’s Nest Federation, Nang Sothy, a déclaré qu’en 2014, il y avait jusqu’à 3 000 fermes de nids dans tout le pays. Yorn a déclaré qu’en s’inscrivant, les producteurs pourraient voir leurs nids certifiés et pourraient être un précurseur à un secteur d’exportation réglementé par l’État. La valeur de l’industrie mondiale est estimée à plus de 5 milliards de dollars US par an. La Chine est le plus grand marché pour la consommation, tandis que l’Indonésie et la Malaisie sont les principaux fournisseurs mondiaux. Les qualités gustatives du nid d’hirondelle seraient plutôt limitées et son attrait résiderait principalement dans sa rareté. Idem pour les vertus médicinales, celles-ci n’ont jamais été démontrées. Selon les croyances, Les nids d’hirondelles seraient bons pour la peau et les poumons, la beauté du visage, et la grippe, la toux, l’asthme, et les maux de gorge. La tradition les recommande aux femmes enceintes pour que le bébé ait une belle peau et des os solides. Selon certains producteurs, leur consommation freinerait ou bloquerait même la croissance de cellules cancéreuses… Investissement Selon M. Yorn, la croissance des habitations rapides fera partie de la croissance économique, car la valeur des produits de nidification des oiseaux est reconnue pour leur grande valeur sur le marché. Ils représentent également un gros investissement, a-t-il déclaré. Ou Vong Vireak, le propriétaire de trois fermes dans la province de Kampot, a déclaré que l’investissement nécessaire pour entrer dans l’industrie du nid d’hirondelle est d’au moins 100 000 dollars. Il a aussi  indiqué que le prix actuel du marché se situait entre 800 et 1 100 dollars le kilo pour les nids non transformés, alors que les nids nettoyés peuvent coûter entre 1 700 et 2 200 dollars le kilo. Un kilogramme de nids frais se vend à Hong Kong entre 3 000 et 5 000 dollars. Ailleurs, il a pu dépasser les 6 000 dollars.

  • Les Tombeaux Sans Noms : J’ai vu le dernier Rithy Panh

    Les tombeaux Sans Noms : Le nouveau Rithy Panh, une plongée dans la mémoire des survivants du génocide Le nouveau film du réalisateur cambodgien, Les Tombeaux Sans Noms, est sorti en août. L’oeuvre plonge au cœur de villages cambodgiens encore marqués par le règne sanglant des Khmers rouges. Le film tente de montrer comment les survivants se souviennent de cette période. Et comment ils essayent de guérir leurs blessures, eux qui foulent le sol sous lequel reposent sûrement leurs proches disparus et exécutés. Vive émotion “Il en faut des années, pour se perdre. Des nuits. Des jours. Des Larmes. Des mots. Jusqu’à l’oubli du mot “douleur”. La voix off, en Français, de Randal Douc livre, dès la première scène, une réflexion personnelle sur la perte des proches. Ces quelques phrases en Français rythment, à plusieurs reprises, le film de Rithy Panh, récurrence poétique contrastant avec cette peinture de la douleur dans l’intimité des villages et des familles. Les tombeaux Sans Noms : Le nouveau Rithy Panh, une plongée dans la mémoire des survivants du génocide Les survivants de l’époque du régime de Pol Pot évoquent le travail forcé, les viols, les exécutions, la faim dont leurs proches ou eux même ont été victimes. Ces horreurs sont racontées parfois avec une impassibilité déconcertante parfois avec une émotion très vive. Mais, des réactions qui traduisent le stigmate incroyablement fort laissé par cette période. Leurs paroles sont toujours illustrées d’exemples personnels, racontés sur un ton grave, mais sans complainte. Rites Aux entretiens se mêlent des scènes de rites, à travers lesquels les survivants tentent d’entrer en contact avec leurs proches disparus qui n’ont pas eu de sépulture. Des rites pour retrouver leurs corps et comprendre leur histoire. Ces scènes intimes décrivent à la perfection le rapport que ces descendants de victimes entretiennent avec leurs morts. Et montrent que, quarante ans plus tard, la douleur est toujours aussi vive. Figés par le temps Ces scènes sont entrecoupées de paysages paisibles, comme figés par le temps, les feuilles des arbres par le vent. Rithy Pahn semble vouloir prendre le temps nécessaire, pour donner au spectateur le paysage de ce pays qui porte encore les cicatrices des Khmers rouges. Le rythme lent des scènes nous plonge, nous aussi, dans l’attente et nous fait prendre conscience de l’importance du temps qui s’écoule, pour ces survivants qui cherchent encore à panser les plaies laissées par la perte de leurs proches. La pureté et la simplicité de ces images contrastent avec la symbolique très présente. Ainsi d’un arbre dont coule la résine rouge sang. Ou de photos des familles et victimes, qui s’effacent pour disparaître sous les effets spéciaux de Rithy Panh. Rithy Panh A travers ce film, Rithy Panh fait aussi écho à l’histoire de sa propre histoire. Il a en effet perdu sa famille après avoir été expulsé vers un camp de travail sous le régime des Khmers rouges. Les tombeaux Sans Noms est un documentaire puissant sur ces atrocités subies dans les campagnes durant le régime des Pol Pot. Une sorte de prolongement naturel du chef d’oeuvre S-21 et de toutes ces oeuvres fortes du talentueux cambodgien qui ont suivi et qui nous jettent en plein visage l’effroi de cette période noire du royaume. Par Adèle Tanguy

  • La Banque Asiatique de Développement et le Fonds Monétaire International favorables aux perspectives

    Les agences internationales de financement se disent favorables aux perspectives économiques du Cambodge pour la sixième législature. Elles espèrent continuer à soutenir le gouvernement royal. Cet optimisme partagé a été évoqué lors d’une réunion entre le ministre de l’Economie et des Finances et la Banque asiatique de développement et le Fonds monétaire international (FMI) au bureau du ministère à Phnom Penh. Mme Cleo Kawawaki, vice-directrice générale de la BAD pour le département de l’Asie du Sud-Est Mme Cleo Kawawaki, vice-directrice générale de la BAD pour le département de l’Asie du Sud-Est, a salué la croissance rapide du Cambodge avec une augmentation du produit intérieur brut par habitant d’environ 1 500 dollars depuis 1992. La BAD, a-t-elle ajouté, appuiera le partenariat avec le Cambodge afin de continuer à contribuer au développement du pays pour le sixième mandat, et au-delà. De son côté, le directeur adjoint du Département Asie et Pacifique du FMI, le Dr Markus Rodlauer, a déclaré que la croissance du Cambodge en 2018 ira probablement au-delà des attentes. Dans sa réponse, S.E. Aun Pornmoniroth a remercié les délégués en visite pour leur soutien continu et a apprécié leur contribution au développement du Cambodge. Il a également exprimé sa confiance dans le fait que le nouveau gouvernement royal du Cambodge réalisera davantage de progrès dans un proche avenir. Avec AKP Phnom Penh, septembre 2018 –

  • Arts : Neuvième édition du Festival Photo Phnom Penh 2018

    Le rendez-vous incontournable de la photographie en Asie du Sud-Est aura lieu une nouvelle fois à Phnom Penh. Il célèbre sa 9ème édition en 2018 ! Fidèle aux orientations qui ont été prises dès la première édition, Photo Phnom Penh continue à développer les échanges entre photographes asiatiques et européens. Le Festival ambitionne de mettre en valeur l’émergence d’une nouvelle photographie cambodgienne. Concept Le concept du festival Photo Phnom Penh repose sur l’idée de nourrir les échanges entre artistes européens et asiatiques. Cette année, quatre artistes locaux et dix artistes internationaux d’Europe, d’Asie et des États-Unis présenteront leurs œuvres. Ils se rencontreront dans le cadre du festival pour partager leurs expériences et leurs histoires dans le but d’inspirer la relève et d’approfondir leur savoir et leur pratique de la photographie. Participants Cette année, se sont Charles Fréger (France), JH Engström (Suède), Yang Ming (Chine), Alexey Shlyk (Biélorussie), Florence de Lassée (France), Daesung Lee (Corée du Sud), Olivier Culmann (France), Lim Sokchanlina (Cambodge), Lamo (Cambodge), Michael Vickery (Etats-Unis), Yoshinori Mizutani (Japon), Mal Remissa (Cambodge) et Watsamon Tri-Yasakda (Thaïland) qui ont été invités à exposer leurs œuvres et leur travail tout autour de la capitale cambodgienne. Le Jour J pour Photo Phnom Penh se rapproche à grand pas, et les différentes expositions sont en cours d’installation tout autour de Phnom Penh Le festival se tiendra sur trois jours, les 05, 06 et 07 octobre prochains, et se prolongera du 05 octobre au 05 novembre 2018. La programmation englobe une série de festivités telles que la soirée d’ouverture, une conférence sur la photographie, des concerts, une revue de portfolios et des projections photographiques dans divers lieux de la capitale. Christian Caujolle « Merci à toutes celles et ceux qui ont rendu possible cette nouvelle édition. Deux expositions auront lieu cette année à l’intérieur d’établissements scolaires avec la présentation de photos questionnant le futur et l’environnement. Point de départ, nous l’espérons, de nouvelles perspectives pédagogiques. Nous espérons aussi que cela constituera un premier pas pour le  développement du festival dans les prochaines années. », déclare Christian Caujolle, directeur artistique de l’Association Photo Phnom Penh. Christian Caujolle, directeur artistique de l’Association Photo Phnom Penh Christian souligne également un fait saillant de cette édition qui, à travers une exposition en plein air sur l’île de Koh Pich, lieu populaire de la jeunesse Phnom Penhoise, offre la possibilité de sensibiliser le grand public à l’art photographique. Remerciements Cette année encore, le festival Photo Phnom Penh demeure un incontournable en Asie du Sud-Est. Le festival, qui se veut une plateforme pour les artistes photographes et les amateurs de photographie, est co-organisé par l’Association Photo Phnom Penh (APPP) et l’Institut français du Cambodge (IFC) en collaboration avec le Ministère de l’Éducation, le Ministère de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge et la Mairie de Phnom Penh. Cette nouvelle édition n’aurait pas été possible sans le soutien de M. Zhong Weixing, collectionneur et photographe.   Le festival a pu être organisé cette année grâce au soutien de l’Institut français du Cambodge et de l’Institut français (Paris), ainsi que grâce à l’association des Amis de Photo Phnom Penh et de nombreux donateurs privés. L’équipe du festival remercie les galeries et lieux partenaires : galerie de l’IFC, Centre Bophana, X-em, DC-Cam, Java Creative Café, Koh Pich, l’ambassade de France au Cambodge, le lycée Preah Sisowath, le collège Chaktomuk, de même que nos partenaires créatifs Signature Design, Chenla Media, et SPK. Nous remercions également les bénévoles, de plus en plus nombreux, qui s’impliquent dans la préparation et le déroulement du festival. Plus d’informations : Association Photo Phnom Penh (APPP)            Institut français du Cambodge (IFC) Philong SOVAN, Vice-Président                          Marion Nollet, Responsable Communication +855 12 377 460                                                   +855 12 333 501

  • Tradition : Début de la fête religieuse Kan Ben

    Lok Chumteav Khieu Tep Rainsy Kanharith, épouse du ministre de l’information Khieu Kanharith et présidente honoraire de l’Association des femmes pour la paix et le développement du ministère de l’Information, accompagnée des responsables du ministère, célébrait aujourd’hui le premier jour de  Kan Ben. Lok Chumteav Khieu Tep Rainsy Kanharith, présidente honoraire de l’Association des femmes pour la paix et le développement du ministère de l’Information (au premier plan) Le festival Kan Ben durera 14 jours. Cette première journée était célébrée à la pagode North Chen Damdek à Sangkat Sras Chak, Khan Daun Penh, Phnom Penh cet après-midi. Début de la fête religieuse Kan Ben Cette fête religieuse est la période de l’année durant laquelle les Cambodgiens se rendent à la pagode pour proposer des offrandes aux bonzes qui les transmettront ensuite, croient-ils, aux esprits de leurs ancêtres. Kan Ben fait partie de la fête de Pchum Ben, fête traditionnelle des morts que célèbrent presque tous les Cambodgiens vers le quinzième jour après le Kan Ben qui commence du 1er jour au 14ème jour de la lune décroissante du mois de Photorobot du calendrier lunaire. Photographies : Khem Sovannara – AKP

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