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  • Casinos : Explosion des recettes pour NagaWorld

    La société NagaCorp Ltd, qui exploite l’enseigne NagaWorld à Phnom Penh, a publié lundi son troisième rapport intermédiaire – trimestriel pour 2018. Casinos : Explosion des recettes pour NagaWorld Le complexe NagaWorld comprend Naga 1 et Naga 2, qui sont connectés via un centre commercial souterrain connu sous le nom de NagaCity Walk. La société-mère NagaCorp Ltd est cotée à la bourse de Hong-kong. Le rapport fait apparaître une augmentation de 94% des recettes brutes pour les jeux de hasard, atteignant 1,07 milliard de dollars. Les entrées dans les marchés de masse ont augmenté de 57%, pour atteindre 887,6 millions de dollars, tandis que les recettes de machines de jeux électroniques ont augmenté de 22%, pour atteindre 1,6 milliard de dollars. Timothy Patrick McNally Dans le rapport, le president de NagaCorp, Timothy Patrick McNally, déclare que l’ouverture de Naga 2 en novembre 2017 a considérablement augmenté l’attrait et la qualité des offres de jeux. ”…La croissance du volume d’affaires est attribuable à l’augmentation des visites à Naga1 et Naga2  en raison de la forte croissance du tourisme au Cambodge, en particulier en provenance de Chine. Ce marché enregistre une croissance de 79% au cours des quatre premiers mois de 2018… Le marché VIP continue d’enregistrer une forte croissance…Les revenus autres que ceux liés au jeu ont augmenté, principalement grâce à une augmentation de 69% en nuitées vendues à l’ouverture de Naga2…”, indique-t-il. Le rapport trimestriel de NagaCorp ne révèle aucun bénéfice au cours des neuf mois.Son rapport de 2017 indiquait que le groupe avait dégagé un bénéfice net de 255,2 millions de dollars. Le Groupe emploie au total 8 699  personnes en poste au Cambodge, en Chine, à Hong Kong, Macao, en Malaisie, à Singapour, en Thaïlande, au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Vietnam et en Russie. NagaCorp L’année dernière, NagaCorp a déclaré avoir payé un impôt sur le revenu de 8,12 millions de dollars, alors que ses recettes brutes de jeu (GGR) pour la même année s’élevaient à 926 millions de dollars, soit un taux d’imposition effectif de 0,87% calculé sur la base de son revenu réel. Ceci fait du royaume l’un des taux d’imposition effectifs les plus bas au monde pour les casinos. Toutefois, le gouvernement a annoncé travailler sur un projet de loi visant à mieux réguler ce type d’activités et augmenter sensiblement les recettes fiscales en provenant. Il existe officiellement 133 casinos sous licence au Cambodge, dont près de la moitié dans la province de Preah Sihanouk. Le rapport du groupe NagaCorp est disponible ici…

  • Sihanoukville : + 10% de visiteurs et des problèmes de gestion des déchets

    Le département du tourisme de la province de Preah Sihanouk indique que la province a accueilli plus de 1,3 million de touristes au cours du premier semestre 2018. Plus d’un million sont des visiteurs locaux et 290 782 étrangers, dont 84 664 originaires de Chine, soit une hausse de 10,12% par rapport en 2017. + 10% de visiteurs et des problèmes de gestion des déchets Le ministre du Tourisme, S.E. Dr Thong Khon, a rencontré lundi les autorités provinciales et d’autres partenaires institutionnels et privés. L’objectif de cet afflux de visiteurs et de certaines conséquences assez négatives pour la ville côtière. Les plages de la province, considérées parmi les plus belles du monde, font face à développement spectaculaire, avec de nombreux chantiers de construction, et des répercussions sur la sécurité et  l’environnement qui risquent de gâcher sensiblement la popularité de la région. Des entreprises privées ont été surprises à utiliser certaines plages comme dépotoir, provoquant ainsi l’indignation de l’opinion publique largement relayée sur les réseaux sociaux. Le gouvernement a ordonné aux autorités d’enlever la décharge. Alors que les inondations ont transformé les rues de Sihanoukville en dépotoirs flottants, S.E. Dr Thong Khon a également exhorté les autorités à ”…gérer plus efficacement les déchets et ordures mais aussi empêcher les eaux usées de s’écouler vers le littoral et la mer…”

  • Zhejiang : Le Cambodge remporte 7 médailles aux 15èmes Olympiades de mathématiques et de sciences

    Le Cambodge a remporté sept médailles – deux d’argent et cinq de bronze – lors des Olympiades internationales de mathématiques et des sciences en Chine, a annoncé le ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports. Zhejiang : Le Cambodge remporte 7 médailles aux 15èmes Olympiades de mathématiques et de sciences La compétition a eu lieu dans la province du Zhejiang du 28 septembre au 4 octobre 2018 sous le thème «Intelligent, qualifié et créatif, dans un concours d’excellence». Les sept médaillés sont originaires de la capitale Phnom Penh. Pour les mathématiques, le Cambodge a remporté une médaille d’argent et trois médailles de bronze. Pour la Science, le royaume remporte une médaille d’argent et deux médailles de bronze. Le Cambodge a envoyé 24 étudiants et six enseignants dans le cadre de cette 15ème édition Olympiades internationales de mathématiques et des sciences, un concours international destiné aux élèves de 11 à 13 ans.

  • Parcours : Sophana Ly, la passion du solaire

    Sophana Ly, d’origine Khmère, a grandi en France et venait fréquemment passer ses vacances au Cambodge. Mais, c’est après un stage de fin d’études pour Cambodia Airports, qu’il n’a plus voulu repartir. Par chance, il a été embauché comme responsable du développement commercial chez Comin Khmer, et s’occupe du département de l’énergie solaire. Un sujet qui lui tient beaucoup à cœur… Entretien. Sophana Ly CM : Vous avez grandi en France… Je suis né en France et ai fait mes études là-bas. Je suis entré à l’École des Mines après une classe préparatoire. Mes deux parents sont Khmers, partis vivre en France. Je faisais plein de voyages au Cambodge en vacances, quasiment tous les ans à partir de 2008. Mais je voulais expérimenter le Cambodge différemment qu’en touriste. Je suis alors venu faire mon stage de fin d’études au Cambodge. C’est là que j’ai décidé de rester ici. J’ai toujours eu un coup de cœur pour le pays. J’ai réalisé pendant mon stage que je m’épanouissais énormément au Cambodge. J’aime le rythme de vie et la liberté que l’on a, ici. Quand je rentre en France, au bout de quelques semaines, je m’ennuie. Tout prend beaucoup trop de temps, alors qu’au Cambodge, la vie est plus simple. Et, je suis aussi conscient du fait qu’il y a beaucoup plus d’opportunités professionnelles et que je n’aurais peut-être pas eu la chance de faire ce que je fais aujourd’hui si j’étais resté en France. CM : Quel était ce stage qui vous a convaincu de rester ? C’était un stage de six mois chez Vinci, à l’aéroport. J’étais au département technique, en charge de faire une étude de faisabilité sur l’énergie solaire, pour savoir s’il était viable de développer à l’aéroport un tel projet. Quand je faisais encore mes études, je ne savais pas du tout vers quoi j’allais me diriger, au niveau professionnel. J’ai toujours essayé de choisir la branche qui me paraissait la plus générale. En troisième année, aux Mines, j’ai pris la filière “Énergie et environnement”. Comme je ne savais pas quoi faire, j’ai décidé de choisir une voie qui me paraissait utile, en plus d’être d’actualité. CM : Comment en êtes-vous venu à travailler chez Comin Khmer ? L’aéroport était un client de Comin Khmer, entreprise de construction et de maintenance. J’ai donc découvert cette entreprise pendant mon stage, ainsi que celui qui allait être mon futur chef. J’étais tombé sur un rapport que Comin Khmer avait fait pour l’aéroport sur les économies d’énergies. J’ai tout de suite trouvé ce que faisait l’entreprise très intéressant. À la fin de mon stage, j’avais envie de rester mais je n’avais aucune opportunité professionnelle. Par chance, les derniers jours, celui qui allait être mon chef m’a proposé un poste chez Comin Khmer. CM : Que faites-vous exactement, chez Comin Khmer ? En arrivant chez Comin Khmer, il y a six ans, j’ai travaillé les premières années sur les économies d’énergie et l’efficacité énergétique. Je faisais du développement de projet et des études de faisabilité. Mais il y avait très peu de demande, les prix étant très élevés. Les premières années dans l’entreprise ont donc été très laborieuses, avant que l’on s’oriente vraiment vers le solaire, qui aujourd’hui fonctionne très bien. En effet, l’énergie solaire est très facile à comprendre et donc à envisager, pour les clients : un panneau est installé, qui va générer de l’électricité. En revanche, il est plus difficile pour un client de se projeter avec un projet d’efficacité énergétique. À l’aéroport, Comin Khmer avait proposé de revoir tout le système de climatisation, d’éclairage et d’isolation, ce qui avait permis d’économiser 25% d’énergie. J’ai trouvé cela génial, j’étais très enthousiaste. Mais l’aéroport, en plus d’avoir les moyens financiers de s’engager dans ce genre de projet, a envie de répondre à certains standards qui le poussent à entamer cela. C’est peut-être le seul projet pendant des années qui a vraiment fonctionné. Tout ce que j’ai fait durant mes premières années a finalement simplement servi à montrer à Comin Khmer qu’il était encore trop tôt pour l’efficacité énergétique, au Cambodge. Nous avons donc décidé de laisser de côté cette activité. CM : Comment vous êtes-vous tourné vers l’énergie solaire ? J’ai ensuite été pendant quelques années ”business developer” pour Comin, Khmer, sur des projets de construction. Puis, il y a cinq ou six ans, nous avons recruté une équipe de deux personnes, pour travailler sur des micro-projets dans l’énergie solaire, mais c’était une part très faible de notre activité et nous n’engagions que de petits projets, au début. Je me suis occupé des ventes sur ces projets solaires. Je suis donc finalement retombé sur mes pattes, puisque l’énergie et l’environnement sont ce que j’avais étudié à l’école. Et ça a tout de suite très bien marché. En 2015, l’entreprise singapourienne Cleantech, entreprise d’énergies vertes, voulait s’implanter au Cambodge et avait besoin d’un partenaire. Ils ont donc fait appel à nous, et depuis nous installons tous nos gros projets avec eux. Ils financent nos installations solaires. Cela a complètement débloqué le marché. En 2016, il y a eu un boom de l’énergie solaire et EDC s’est rendu compte que ce pouvait être pour eux une perte financière. Ils ont donc entamé un projet de nouvelle réglementation qu’ils ont rédigé pendant un an. À cette période, nous n’osions plus rien faire car nous nous doutions que si nous entamions un gros projet, la réglementation en question pouvait nous mettre des bâtons dans les roues. Finalement, elle s’est concrétisée en mai dernier. Elle nous a permis de débloquer des projets. Maintenant, au moins, nous savons que l’on peut recommencer à avancer car nous sommes sûrs de ce qu’il est possible de faire ou non au niveau légal. CM : Vous parlez d’un boom du secteur de l’énergie solaire qui a eu lieu, ces dernières années. Comment envisagez-vous la suite, pour le secteur et pour l’entreprise ? Je suis très confiant pour l’avenir. Le Cambodge reste l’un des pays de la région dans lesquels l’électricité est la plus chère, et il y a un très bon ensoleillement. Tous les éléments sont donc rassemblés pour que le marché se développe. Le temps de retours sur investissement est aussi très faible, par rapport à d’autres pays. Donc le Cambodge est très attractif pour les investisseurs solaires. Par ailleurs, concernant Comin Khmer, je suis arrivé dans une entreprise qui était historiquement leader dans le domaine de la construction. Cependant, l’entreprise a quand même cinquante ans. Elle a été ouverte dans les années 60, puis elle a cessé de fonctionner jusque dans les années 90. En 1992, elle a été reprise. Entre temps, elle est passée de cinq personnes à plus de 1200. Mais depuis cinq ou six ans, il y a énormément de concurrence, que ce soit des entreprises chinoises ou locales. Quand je suis arrivé, l’entreprise s’était beaucoup reposée sur ses lauriers et on commençait à perdre des appels d’offre. La plupart de nos compétiteurs aujourd’hui sont des anciens salariés de Comin Khmer qui ont monté leur propre structure. Comin Khmer s’est finalement rendu compte de ce problème, il a fallu revoir les prix et notre approche du marché. Aujourd’hui, nous sommes plus compétitifs qu’avant. Il a beaucoup de petites entreprises locales concurrentes qui font de petits projets solaires, par exemple en province. Mais sur les secteurs des usines, malls, ambassades, écoles, nous sommes certainement ceux qui ont le plus installé de panneaux. EDC commence aussi à vouloir développer des fermes solaires pour redistribuer l’énergie, mais c’est tout nouveau. Jusque-là, ils avaient fait leurs projets sur le long terme sans jamais prendre en compte le solaire. En tout cas, pour la construction des fermes solaires, nous allons répondre à l’appel d’offre. Et en dehors de l’énergie solaire, je pense aussi que le sujet de l’efficacité énergétique, qui n’avait pas fonctionné, quand je suis arrivé, en 2011, va finir par se développer, au Cambodge. Et je pense que chez Comin Khmer, nous avons les atouts pour nous y adapter. CM : Quel type de clientèle vise Comin Khmer ? On va plutôt cibler des clients internationaux, car l’entreprise reste tout de même chère mais répond à des standards qui sont demandés par ce type de client. Nous sommes par exemple la seule entreprise à avoir le standard OHSAS du fait des bonnes pratiques de suivi sur les chantiers et pour éviter les accidents. Les clients ont la certitude que le travail est réalisé proprement, que les employés ont de bonnes conditions de travail… Seul le marché chinois au Cambodge reste très difficile à pénétrer. Tous leurs appels d’offre sont en chinois, par exemple. Nous avons récemment recruté un commercial chinois pour qu’il nous aide, justement, à faire le lien. CM : Avez-vous pour projet de rester dans le domaine de l’énergie solaire, à Comin Khmer et au Cambodge ? Je me plais beaucoup, dans ce que je fais. J’apprécie beaucoup mon équipe et j’ai beaucoup de liberté. Comme c’est une grosse entreprise, j’ai eu l’occasion de travailler en tant que commercial pour différents départements. Mais celui de l’énergie solaire me plait particulièrement car je suis très touché par la cause environnementale. J’ai l’impression d’œuvrer pour quelque chose de bien, je trouve ça plus excitant ! Donc oui, je compte rester. CM : Sophana Ly, Votre famille est-elle venue, elle aussi, au Cambodge ? La raison pour laquelle je venais, l’été, alors que j’habitais en France est que mon père était revenu vivre au Cambodge. Il occupait une petite position au Sénat et prétendait faire des affaires. Je ne savais pas vraiment ce qu’il faisait, mais j’étais très impressionné : il connaissait beaucoup de monde, était invité à des événements… C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à faire cette carrière dans la vente, alors que je n’ai pas été formé à ça. En fait, mon père ne faisait rien… C’était un escroc qui s’est embourbé dans un schéma pyramidal de dettes. Il nous a menti et escroqué, ma mère et moi, aussi, puis a disparu de la circulation. Aujourd’hui, avec du recul, je me dis que de venir rejoindre mon père au Cambodge est la pire et la meilleure chose qui me soit arrivée ! Il nous a tout volé, mais je suis en même temps très heureux d’habiter ici et ce que j’aimais bien faire s’est révélé grâce à lui. Propos recueillis par Adèle Tanguy

  • FMI : L’économie cambodgienne reste saine

    Rapport de mission du FMI dont les travaux se sont déroulés du 19 septembre à aujourd’hui. La mission était dirigée par Jarkko Turunen économiste senior au Fonds monétaire international. M. Turunen est spécialiste dans les domaines de la stratégie, des politiques et de la révision, travaillant sur les pays en crise et diverses questions politiques, notamment la conditionnalité dans les programmes du FMI, le commerce international et la compétitivité, l’emploi et la croissance. Avant de rejoindre le FMI, Jarkko Turunen était économiste principal à la Banque centrale européenne. Il est titulaire d’un doctorat en économie de l’Institut universitaire européen. Ses principaux domaines de recherche et publications sont la macroéconomie, la politique monétaire et l’économie du travail. Phnom penh. Photographie par Enrico Strocchi (cc) Rapport L’activité économique du Cambodge a été forte en 2018 et la croissance devrait se maintenir autour de 7% à court terme, indique les techniciens du Fonds monétaire international (FMI). Progrès significatifs ”…Le Cambodge a réalisé des progrès significatifs dans la réalisation des objectifs de développement durable grâce aux années de croissance économique et de réformes impressionnantes. La pauvreté a diminué et l’économie a commencé à se diversifier progressivement…”, indique le rapport de mission. L’activité économique a été forte en 2018 et la croissance du PIB réel devrait augmenter de 7¼ % en raison d’une demande extérieure vigoureuse et de politiques budgétaires expansionnistes. L’inflation reste faible, aux alentours de 2½ %. Croissance robuste La croissance devrait rester robuste à court terme avant de se modérer à moyen terme en raison de la faible croissance de la productivité et des cycles de crédit et de l’immobilier. Le déficit de la balance courante devrait se creuser à environ 10% du PIB en 2018, en raison de la hausse des importations, notamment des importations de matériaux de construction. Les réserves de change devraient néanmoins continuer à augmenter pour atteindre 9,6 milliards de dollars US (environ cinq mois d’importations potentielles) à la fin de 2018, ajoute le rapport. Perspectives positives Les perspectives économiques du Cambodge sont positives, bien qu’il existe des risques de baisse. Les discussions de la mission ont porté sur quatre domaines : (i) la gestion des risques macrofinanciers, (ii) la préservation de la viabilité budgétaire, (iii) le soutien à la croissance inclusive et (iv) la réduction des vulnérabilités en matière de gouvernance. Besoin de stabilité financière Le crédit bancaire, de plus en plus concentré dans les secteurs de l’immobilier et de la construction, devrait augmenter d’environ 20% en 2018. Les prêts du secteur des IMF progressent à un rythme encore plus élevé. Les préoccupations concernant la qualité du crédit, la concentration croissante dans le secteur immobilier et les prêts non réglementés par les promoteurs immobiliers, le recours au financement externe et l’importance croissante des institutions de microfinance continuent de compromettre la stabilité financière et macroéconomique. Pour atténuer les risques financiers, la Banque nationale du Cambodge a pris plusieurs mesures politiques prudentielles bienvenues, notamment la mise en place du tampon de conservation des capitaux, la mise en place d’un cadre de gestion des liquidités et l’amélioration de la classification et des révisions des prêts aux règles de provisionnement. Efforts nécessaires Des efforts supplémentaires sont toutefois nécessaires. Cela comprend la mise en œuvre effective des mesures passées, d’autres mesures prudentielles ciblées, telles que l’augmentation des pondérations pour les prêts immobiliers, la mise en place d’un cadre de gestion des crises avec un système de garantie des dépôts. Promouvoir la poursuite du développement des marchés financiers et des réformes visant à encourager l’utilisation de la monnaie locale contribuerait à renforcer la résilience à moyen terme. Performance budgétaire La performance budgétaire en 2017 a été nettement plus forte que prévu, les recettes fiscales ayant augmenté de 26%. L’orientation budgétaire en 2018 continue d’être expansionniste, reflétant les augmentations attendues des dépenses courantes et des dépenses en capital. En conséquence, le déficit budgétaire devrait se creuser à environ 2,2% du PIB. À la suite des politiques expansionnistes de cette année, les plans préliminaires des autorités pour 2019 sont axés sur l’assainissement budgétaire. Préserver la viabilité budgétaire À l’avenir, en l’absence de réformes de la politique fiscale, la croissance des recettes devrait s’estomper à mesure que les réformes antérieures de mobilisation des recettes arriveront à maturité et que les subventions diminueront. Par conséquent, des mesures supplémentaires sont nécessaires pour préserver la viabilité budgétaire. Maîtriser les pressions sur les dépenses Les pressions sur les dépenses devraient être maîtrisées, notamment pour garantir que les augmentations de salaires dans le secteur public soient compatibles avec la viabilité budgétaire et s’accompagnent de progrès supplémentaires dans les réformes de l’administration publique. La priorité devrait être accordée aux dépenses d’infrastructure et de développement favorisant la croissance. Du côté des recettes, la nouvelle stratégie de mobilisation des recettes des autorités (2019-2023) devrait viser à soutenir la croissance des recettes en réformant les politiques fiscales et l’administration des recettes afin d’améliorer leur efficacité et leur équité. Le financement des dépenses d’infrastructure supplémentaires nécessaires pour combler les écarts grâce à des impôts directs, tels que l’imposition d’une taxe foncière, contribuerait à stimuler la croissance tout en réduisant l’inégalité des revenus. Dette publique La dette publique se situe à un peu plus de 30% du PIB et le Cambodge devrait rester peu exposé au risque d’endettement. Cependant, la gestion des risques budgétaires liés à des passifs éventuels, y compris des partenariats public-privé (PPP), appelle à limiter les garanties publiques et à renforcer le cadre institutionnel pour les PPP. Gouvernance budgétaire S’appuyant sur des progrès notables dans le passé, la gouvernance budgétaire peut être renforcée par la modernisation de l’administration fiscale et douanière et par la réforme des finances publiques et des marchés publics visant à accroître l’efficacité des dépenses, à améliorer la transparence et à réduire les possibilités de corruption. Opportunité pour les réformes structurelles Le Cambodge fait face à des contraintes structurelles à la croissance potentielle. Les bonnes performances économiques à court terme offrent une opportunité pour les réformes structurelles et de gouvernance nécessaires dans de nombreux domaines. Des efforts politiques supplémentaires sont nécessaires pour améliorer le climat des affaires, accroître la compétitivité et encourager la diversification en réduisant les coûts énergétiques, le capital humain et les infrastructures, renforcer l’état de droit, renforcer la capacité de l’État à fournir des biens et services publics la gouvernance. Le FMI se dit prêt à soutenir les efforts de réforme des autorités par le biais de conseils en matière de politique et d’activités de renforcement des capacités. L’équipe du FMI indique avoir eu des discussions constructives et franches avec de hauts responsables du gouvernement royal du Cambodge, de la Banque nationale du Cambodge et d’autres organismes publics, ainsi qu’un large éventail de représentants des secteurs partenaires de développement. par Jarkko Turunen – FMI. Pour des raisons de clarté et de lisibilité, le rapport a été légèrement réduit

  • Santé : Inondations, serpents, scorpions et mille-pattes s’invitent chez l’habitant

    123 personnes ont été mordues par des créatures venimeuses lors des récentes inondations à travers le royaume, indique un communiqué du Comité national pour la gestion des catastrophes. Aucun décès n’est à déplorer mais serpents, scorpions et mille-pattes se sont rapprochées des habitations en raison des inondations. Scorpion au Cambodge. Photographie Frontier official (cc) ”…Ces morsures n’ont pas fait de victimes, car les victimes ont été envoyés dans des centres de santé et des hôpitaux pour un traitement rapide…”, indique le communiqué. Le Cambodge abrite 17 espèces connues de serpents venimeux, notamment la vipère, le cobra et le krait. Les morsures de serpents sont bien plus fréquentes pendant la saison des pluies. Dans la province de Kampong Cham, 115 personnes ont été mordues, soit le plus grand nombre de cas dans une province… Le Comité national pour la gestion des catastrophes appelle les habitants des provinces touchées par les inondations à une extrême prudence. Il recommande également à toute personne mordue ou piquée de se rendre au dispensaire ou hôpital le plus proche. Le Comité recommande aussi de ne pas faire appel à la médecine traditionnelle pour ce type d’accident.

  • Trafic d’armes : Huit personnes arrêtées et 30 fusils d’assaut AK-47 saisis

    Le service de lutte contre le terrorisme et le crime transnational du commissariat national, en collaboration avec les forces de police de Kampot et de Pursat, ont arrêté huit personnes et confisqué trente AK-47.  Les auteurs ont été emprisonnés lundi, accusés de «trafic illicite d’armes», indique le directeur du tribunal municipal de Phnom Penh, Taing Sunlay, ce mardi matin. Huit personnes arrêtées et 30 fusils d’assaut AK-47 saisis Les huit suspects seraient liés au Front de libération national khmer (FLNK) et au mouvement Tiger Head, deux organisations considérées comme terroristes par le gouvernement. La direction du FLNK  a toutefois démenti l’appartenance des suspects au mouvement politique. Peu après les arrestations, l’unité de presse et de réaction rapide du Conseil des ministres a publié une vidéo de 18 minutes accusant la KNLF d’avoir collaboré avec l’ancien chef de l’opposition, Sam Rainsy, dans un complot visant à renverser le gouvernement. Le communiqué officiel indique également : ”…Un groupe de trafiquants d’armes, qui prévoyait des troubles sociaux en vue de renverser le gouvernement, a été arrêté et conduit en prison…”. Le 26 septembre 2018, la police a arrêté quatre personnes et confisqué 25 des fusils d’assaut AK-47 dans le district de Preaek Pnov à Phnom Penh. Le 28 septembre, la police a arrêté quatre autres personnes et confisqué trois AK-47 dans les provinces de Kampot et Pursat, selon Mao Chanmaturith et Sarun Chanthy, respectivement commissaire de police de Kampot et de Pursat.

  • US-ASEAN Business Council : Les USA veulent investir dans l’agriculture

    Mardi matin, le Premier ministre cambodgien, Hun Sen, a reçu la visite du Conseil commercial US-ASEAN. La délégation était dirigée par Michael Walter Michalak, vice-président et directeur général régional du conseil. US-ASEAN Business Council au Palais de la Paix à Phnom Penh mardi matin Le meeting s’est déroulé au Palais de la Paix à Phnom Penh. Intérêts communs Lors de la réunion, Michael Walter Michalak a informé le Premier ministre que le US-ASEAN Business Council avait pour objectif de promouvoir les relations économiques à long terme avec le Cambodge. La visite actuelle au Cambodge a pour but de discuter des intérêts communs pour les investisseurs cambodgiens et américains, ainsi que, officiellement, d’oeuvrer en faveur du développement du Cambodge… Selon M. Eang Sophalleth, assistant personnel du Premier ministre Hun Sen, le directeur régional a ajouté que les discussions se sont concentrées sur les questions économiques, l’énergie, les infrastructures, les ressources humaines, la culture et surtout l’agriculture. Secteur agricole En ce qui concerne le secteur agricole au Cambodge, l’ambassadeur américain, William A. Heidt, a informé le Premier ministre qu’actuellement, une dizaines d’entreprises agricoles américaines étudient les opportunités d’investissement au Cambodge. ”…Les problèmes agricoles ne doivent pas être négligés…le changement climatique provoque des inondations et des précipitations irrégulières…”, a souligné le Premier ministre, ajoutant que le changement climatique n’affecte pas seulement le Cambodge, mais aussi le monde entier. Le Premier ministre a déclaré que les semences de riz  devraient faire l’objet d’une étude spécifique en raison de l’augmentation de la chaleur en saison sèche et de leur faible résistance. En ce sens, le Premier ministre a exhorté les investisseurs américains à apporter l’expertise technique à mettre en œuvre au Cambodge. Il a également demandé à l’entreprise d’envisager d’investir dans la transformation des produits agricoles cambodgiens en produits semi-finis ou en produits finis pouvant servir les marchés nationaux et internationaux. Il a conseillé aux délégués de travailler avec les institutions compétentes pour trouver des solutions. Rappelons qu’un groupe de grandes sociétés américaines invitées par l’ambassade des États-Unis participaient mardi dernier à un forum sur les opportunités commerciales dans le secteur agricole cambodgien. L’événement était organisé par l’ambassade des États-Unis à Phnom Penh, en collaboration avec Amcham.

  • Le 7ème festival de la mer se tiendra à Koh Kong et Dara Sakor Resort

    Le festival de la mer de cette année aura lieu du 14 au 16 décembre dans la ville de Koh Kong, sur le site du Dara Sakor Resort, dans le district de Botum Sakor. Le thème de ce festival sera : «Beautiful Bay, Happy Citizen». Le 7ème festival de la mer se tiendra à Koh Kong et Dara Sakor Resort Le ministère du Tourisme l’a annoncé après une réunion préparatoire tenue avec la municipalité sous la présidence de S.E. Thong Khon, ministre du tourisme et de S.E. Mme Mithona Phouthang, Gouverneure de la province de Koh Kong. Différentes compétitions sportives et des programmes de divertissement tels que triathlon, lutte, boxe khmère, voile, jet-ski, défilé sportif, foire commerciale, concerts et performances artistiques seront proposés. Depuis 2011, les quatre provinces côtières du Cambodge, Preah Sihanouk, Kep, Koh Kong et Kampot, accueillent chaque année le festival de la mer. Avec Khan Sophirom – AKP Phnom Penh, octobre 2018 –

  • Journée du Tourisme : Accent sur la numérisation des services

    Sous le thème «Tourisme et transformation numérique», la journée du tourisme était organisée ce lundi à Preah Sihanouk, l’une des destinations touristiques les plus visitées du pays. La manifestation s’est déroulée sous la présidence du ministre du tourisme et du gouverneur de la province. Avancées numériques et innovation ”…Les avancées numériques et l’innovation contribuent à relever les défis liés à l’augmentation du nombre de touristes, notamment au Cambodge…”, a indiqué le ministre du Tourisme, S.E. Thong Khon lisant une déclaration du lettre du Premier ministre Hun Sen aux participants. ”…Le tourisme intelligent – un nouveau type de tourisme avec des services durables et responsables…Grâce à une connexion Internet largement accessible, la numérisation dans le secteur du tourisme a non seulement permis d’optimiser et de diffuser les offres et services les services, mais également de réduire les coûts et d’assurer la transparence des transactions…”, a déclaré le ministre. Journée du Tourisme : Accent sur la numérisation des services Au cours de la quatrième révolution industrielle, at-il ajouté, le gouvernement royal du Cambodge s’efforce de s’orienter vers le tourisme numérique et d’adopter le concept de tourisme urbain intelligent. Aujourd’hui, avant de faire leur réservation, 70 % des clients vont sur les réseaux sociaux. C’est le phénomène TripAdvisor, leader de la troisième catégorie de nouveaux acteurs. Stratégie ”…Les hôtels et restaurants, ont deux manières de répondre : ignorer le phénomène ou l’intégrer dans leur stratégie.  l’hôtellerie doit comprendre que la transformation numérique lui offre des chances d’atteindre un plus grand nombre de clients. Elle doit encore mieux collecter et utiliser les données pour répondre aux attentes des hôtes, anticiper leurs besoins et les tendances du marché…”, a-t-il conclu. De son côté, le Président de la Fédération du Tourisme au Cambodge, Luu Meng, a déclaré : ”…Ce fut une réunion très fructueuse en présence du ministre mais aussi des autorités provinciales… Nous avons aussi discuté des problèmes à Sihanoukville. De seulement 32 hôtels il y a trois ans, le parc est passé aujourd’hui à 88 hôtels et 320 guest-house….mais cela ne suffit pas encore à satisfaire la demande croissante…il faudrait environ 30 000 chambres supplémentaires….”. Avec So Sophavy – AKP Phnom Penh, octobre 2018 –

  • Chronique : Mes chers parents, un étranger au Cambodge, c’est Alice au pays des merveilles

    Un homme du village est tombé subitement malade. Gravement malade. Vous allez me demander s’il est allé à l’hôpital ? Il y est allé. Mais trop tard. A vrai dire, ce n’était pas la priorité. Cartésianisme occidental Plus je réside au Cambodge et plus ce pays m’apparaît comme un mille feuilles vu de haut. Nous ne contemplons que la surface plane d’un monde bien plus profond. Nous observons la gélatine posée sur le gâteau, avec ses écritures en arabesques sinueuses joliment dessinées et ses paysages en dégradés de couleurs. Or, sous l’apparente simplicité des choses telles qu’on les voit avec nos yeux formatés par un cartésianisme occidental ; sous cet exotique vernis se cachent une multitude de non-dits. S’ajoutent à cela le poids des traditions, les nombreuses coutumes et les milliers de superstitions. Mes chers parents, un étranger au Cambodge, c’est Alice au pays des merveilles. Illustration par Rin Hoeut Et une chose simple en apparence peut devenir très complexe. Lorsqu’on commence à soulever la première couche c’est pour en trouver une autre au-dessous, et ainsi de suite. Pénétrer la culture khmère c’est un peu comme ouvrir une porte qui donnerait sur une autre porte, presqu’à l’infini… Un étranger au Cambodge c’est « Alice au pays des merveilles ». Le lapin en moins. Bref, quand quelqu’un tombe malade, il ne va pas pour autant consulter un spécialiste. Parce que, parfois, les docteurs ne peuvent rien contre quelqu’un dont « le vent » (la tempête), est entré en lui. Parcours chaotique L’homme a une quarantaine d’années. Il est marié et père de sept enfants, dont six filles. L’aînée est partie à la capitale il y a quelques années, d’abord pour travailler dans une usine de textile, comme le font bon nombre de filles des rizières. Ta Sâr m’a raconté son histoire : Un parcours chaotique mais si commun dans ces régions agricoles. La jeune fille a commencé à s’endetter auprès de quelques copines d’usine, des prostituées occasionnelles. La dette devenant de plus en plus importante, les filles l’ont alors présentée à des clients et en quelques passes, elle avait remboursé son dû. Puis, attirée par l’argent que ce métier lui permettait d’obtenir, elle a quitté l’usine et est devenue une fille de joie. A plein temps ! La ville broie La ville broie souvent ceux qui vont y chercher des raccourcis. Cet argent, elle ne le dépensait pas en objets superflus, mais l’envoyait à sa famille restée au village. Les cinq sœurs et son frère ont enfin pu aller régulièrement à l’école, sur des vélos flambant neuf. Le père a refait la toiture de la maison ; il a acheté des cochons, un buffle, et même un motoculteur. L’homme est vite devenu le paysan le plus riche du bourg. Il faut dire que ce n’est pas difficile. Et les langues ont commencé à se faire mauvaises. Pas une discussion qui ne tourna autour de cette richesse soudaine. Et des allusions, nombreuses, sans finesse, sur l’origine et l’odeur de tous ces dollars. Le père tenta de récuser ces dires, puis s’emporta contre tous ceux qui le calomniaient, se bagarra même deux ou trois fois au marché, puis s’isola et finalement tomba malade. Pris dans la tempête « Les gens, me dit Ta Sâr, n’ont rien à faire de la vertu de la jeune fille ou d’un manquement à une quelconque morale. Quand on est pris dans la tempête, on ne choisit pas forcément le port dans lequel on entre. Sa fille est allée dans celui où il y avait le plus de lumières, et tant pis si ces dernières étaient des lanternes rouges. Une forme de sacrifice. Ces gens étaient tout simplement jaloux que leur voisin ait de l’argent et pas eux. C’est pour cela qu’ils étaient devenus si méchants. Ils crevaient tous de jalousie ». Lorsque le père est tombé malade, sa fille est revenue de la ville. Elle avait pris soin de s’habiller correctement, mais elle n’avait pu se résoudre à enlever ses bijoux. Le chef du village l’a convoquée et s’est entretenu avec elle. Il l’a fait publiquement, devant de nombreux curieux, comme souvent se font les discussions qui devraient être privées. La vie privée n’existe pas dans la campagne. Tout le monde sait tout sur tous. Les portes des maisons n’ont pas de verrous. Bref, ce que lui a dit le chef du village peut se résumer ainsi : « La maladie de ton père n’est pas due à des microbes ; mais à la colère du Neak Ta, le maître de l’eau et de la terre. Quelqu’un a fâché le génie dans le village et il s’est vengé sur ton père. Il faut faire quelque chose avant qu’il ne soit tard et qu’il choisisse de frapper quelqu’un d’autre ». La venue du sorcier Au Cambodge, si tout est dit ouvertement, cela ne se fait jamais directement. Tout le monde a bien compris que c’était le comportement de la fille qui était en cause. Mais ce sera au médium d’une bourgade voisine de le confirmer. Et ainsi, personne, au village, ne portera personnellement l’accusation. Pour dévoiler les raisons du courroux du Neak Ta, le chef a donc fait venir un « sorcier », un kru, d’un village voisin chargé de mener l’enquête. Ce dernier a ausculté le malade. Il a confirmé ce que tout le monde voulait entendre. Une jeune fille s’était mal conduite et avait irrité le génie des lieux qui s’était acharné sur ce pauvre homme. « Si le génie n’est pas apaisé, rien n’arrêtera sa colère et il s’acharnera sur d’autres membres de la communauté », a ajouté le kru. Une cérémonie bouddhiste a donc été organisée, payée par les dollars de la jeune fille. A grand renfort de gongs et de prières. Mais rien n’y fît. Au bout de quelques jours, la famille se décida à amener le mourant au centre de santé du district le plus proche, où il rendit son dernier souffle. Et mon vieil ami Ta Sâr de citer un de ses nombreux dictons pour résumer une partie de cette triste histoire : « On peut vivre dans une maison exiguë ; on ne peut pas vivre avec une âme angoissée ». Une manière cambodgienne de dire que l’argent ne fait jamais le bonheur, surtout s’il n’est pas correctement gagné. A bientôt, Frédéric Amat

  • Sport : Médaille d’or cambodgienne au Championnat du monde de Sepak Takraw

    Le Cambodge a remporté une médaille d’or au Championnat du monde de Sepak Takraw qui s’est déroulé en Thailande. Médaille d’or cambodgienne au Championnat du monde de Sepak Takraw Selon la Fédération cambodgienne de Sepak Takraw et de Chinlone, lors de ce 33e tournoi, , le Cambodge a battu l’Australie pour la médaille d’or deux sets à zéro : 21-18 et 25-24. Avant d’arriver à la finale, le Cambodge a battu le Bangladesh, la France, l’Allemagne et Oman, a ajouté la même source. Ce 33e Championnat du monde de Sepak Takraw qui s’est déroulé du 23 au 30 septembre, a attiré des joueurs de 35 pays. C’est un sport originaire d’Asie du Sud-Est. Il se distingue du footvolley par l’utilisation d’une balle en rotin. Les joueurs ne peuvent utiliser que leurs pieds, leurs genoux, leur poitrine et leur tête pour toucher la balle. Le sport sepak takraw se joue sur un terrain similaire à celui utilisé pour le badminton. AKP Phnom Penh, octobre 2018 —

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