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8104 éléments trouvés pour «  »

  • Cambodge & Tourisme : Ascott s'associe à un méga-projet touristique et immobilier à Sihanoukville

    Canopy Sands Development, la société à l'origine de Bay of Lights à Sihanoukville, et The Ascott Limited (Ascott) ont signé la semaine dernière un nouvel accord de gestion immobilière en vue de mettre en place des hôtels et des résidences de marque dans le cadre d'un grand projet de 934 hectares en bord de mer. The Ascott Limited est la branche hôtelière de CapitaLand Investment, société cotée en bourse et basée à Singapour. La société possède des biens immobiliers dans plus de 40 pays à travers le monde. Des représentants des deux sociétés ont signé un protocole d’accord au Bay of Lights Business Centre pour lancer deux résidences de marque dans le cadre du projet, le Summer Bay Beach Club & Cabins de marque Preference et l’Oakwood Bay of Lights Sihanoukville. S’exprimant lors de la cérémonie officielle de signature, David Cumming, directeur général régional pour le Vietnam, le Cambodge et le Myanmar de The Ascott Limited, a déclaré que ce partenariat permettrait d’améliorer l’offre d’hébergement de luxe dans la région de Sihanoukville. « En associant la vaste expertise d’Ascott en matière d’hôtellerie aux solides stratégies de développement de Canopy Bay Sand, nous créons une expérience inégalée qui établira de nouvelles normes en matière d’hôtellerie cambodgienne », a-t-il déclaré. Ascott Limited possède déjà plusieurs établissements dans le Royaume, notamment CASA Meridian Residences et Somerset Norodom Phnom Penh, tous deux situés dans la capitale. En mars 2022, Ascott a lancé une autre marque, une résidence avec services : Citadines Flatiron Phnom Penh. Le mois dernier, l’Overseas Cambodian Investment Corporation (OCIC Group) et Ascott Limited ont également signé un accord pour gérer le Somerset Diamond Bay Garden Phnom Penh à Koh Pich. S’exprimant lors de la cérémonie de signature, David Richard, directeur général de Bay of Lights Entertainment pour Summer Bay, a déclaré que le partenariat avec la marque renommée s’inscrivait « dans la vision globale du projet Bay of Lights, qui vise à améliorer le paysage hôtelier et touristique de Sihanoukville ». Le mois dernier, avec l'ambition de promouvoir davantage le littoral de Sihanoukville, Canopy Bay Sands a accueilli le deuxième « Skyfest » annuel du projet Bay of Lights, baptisé cette année « Skyfest 2.0 ». L'événement a rassemblé des milliers de vacanciers locaux et internationaux pour un festival de cerfs-volants et de musique en bord de mer, ainsi que pour une foule d’autres activités, notamment un atelier de fabrication de cerfs-volants traditionnels, des sculptures de sable, des activités nautiques par l’équipe nationale cambodgienne de jet-ski, et des spectacles de feu et de lumière laser. En tant qu’organisateur, Canopy Sands Development a travaillé avec le gouvernement provincial de Sihanoukville, le ministère du Tourisme, le ministère de l’éducation, de la Jeunesse et des Sports et d’autres partenaires pour rendre le festival possible et mettre en lumière les destinations touristiques et la culture unique du Cambodge.

  • Le président du Sénat cambodgien demande au Laos de soutenir le projet du canal Techo Funan

    Le président du Sénat cambodgien Samdech Techo Hun Sen a demandé au président laotien Dr Thongloun Sisoulith de soutenir le projet cambodgien du canal Techo Funan « pour le développement national ». Samdech Techo Hun Sen a évoqué le projet lors de ses entretiens avec S.E. le Dr Thongloun Sisoulith au Palais du Sénat à Phnom Penh ce matin, à l'occasion de la visite d'Etat de deux jours de ce dernier au Cambodge. Le président du Sénat cambodgien a assuré que le projet n'affecterait pas l'environnement ou le débit d'eau. Il reliera la rivière Bassac à la voie maritime. Selon un communiqué publié à l'issue de la réunion, Dr Thongloun Sisoulith a exprimé son plein soutien à ce projet. Le projet de canal Funan Techo a été étudié avec le plus grand soin par des experts. Le canal a une longueur de 180 kilomètres, une largeur de 100 mètres en amont et de 80 mètres en aval, avec deux voies de navigation. La construction devrait commencer fin 2024 et durer environ quatre ans, pour un coût estimé à environ 1,7 milliard de dollars américains. Le canal reliera Prek Takeo sur le Mékong à la mer dans la province de Kep, en traversant quatre provinces : Kandal, Takeo, Kampot et Kep. Au total, 1,6 million de personnes vivent de part et d'autre de la voie d'eau. Au cours de la réunion, Samdech Techo Hun Sen et Dr Thongloun Sisoulith ont échangé leurs points de vue sur diverses questions, les deux dirigeants étant de vieux amis et tous deux anciens Premiers ministres de leurs pays respectifs. Thongloun Sisoulith a déclaré que cette visite renforcera davantage les relations entre les deux nations voisines et leurs peuples. Avec Samdech Techo Hun Sen comme Président du Sénat, il pense que les relations entre les organes législatifs des deux pays seront également renforcées. Pour sa part, Samdech Techo Hun Sèn a salué les bonnes relations entre les deux pays et les deux peuples, ainsi qu'entre le Parti du Peuple Cambodgien et le Parti Révolutionnaire du Peuple Lao. Samdech Techo Hun Sèn a également informé son invité du développement actuel du Cambodge, en particulier des principales réalisations des huit derniers mois sous la direction du nouveau gouvernement royal.

  • Diplomatie & : La Chine et le Cambodge réaffirment leur partenariat « indéfectible »

    Le Cambodge a réaffirmé son soutien indéfectible à la Chine sur la question de Taïwan, réitérant le soutien du Royaume à la politique d’une seule Chine. Cette position a été partagée avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, lors de sa visite de trois jours au Cambodge, qui s’est achevée aujourd’hui, annonce un communiqué de presse conjoint publié par les deux gouvernements. Le communiqué indique que le Cambodge reconnaît que la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant l’ensemble de la Chine. Il ajoute que le Royaume considère Taïwan comme une partie « inaliénable » du territoire chinois. Le Cambodge s’oppose ainsi à toute tentative d’utiliser la question de Taïwan pour interférer dans les affaires intérieures de la Chine, s’oppose à toute forme d’« indépendance de Taïwan », soutient fermement tous les efforts du gouvernement chinois pour parvenir à la réunification nationale et ne développera aucune forme de relations officielles avec Taïwan », précise la déclaration. Les deux pays travailleront également ensemble pour lutter contre la criminalité transnationale, notamment les jeux d’argent en ligne, les fraudes en matière de télécommunications et le trafic de drogue. Ils renforceront également leur coopération en matière de défense et continueront à organiser des exercices d’entraînement conjoints afin de promouvoir la coopération dans des domaines tels que les services médicaux et la logistique, la formation du personnel et le déminage. En ce qui concerne la coopération au développement, les deux parties ont annoncé poursuivre leurs efforts pour construire une communauté Cambodge-Chine d’avenir commun, enrichir le cadre de coopération de l’« Hexagone de diamant » et réaliser des progrès positifs dans la construction du corridor industriel et technologique et du corridor du poisson et du riz afin d’apporter des avantages tangibles aux deux nations et à leurs peuples. En matière de sécurité, la Chine a réitéré son soutien pour le choix d’une voie de développement conforme aux conditions nationales cambodgiennes. Ils ont également souligné leur appui aux efforts du Royaume pour sauvegarder la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts du développement, et s’opposer fermement à l’ingérence dans les affaires intérieures du Cambodge. En ce qui concerne la sécurité régionale, le communiqué indique : « Les deux parties sont convenues qu’il est dans l’intérêt du Cambodge et de la communauté internationale d’assurer la sécurité de la région et qu’il est dans l’intérêt commun de tous les pays de la région de sauvegarder la paix et la stabilité durement acquises et de promouvoir le développement et la prospérité dans la région “. Lors de sa rencontre avec le président du Sénat Hun Sen, M. Wang a souligné que les dirigeants chinois accordaient une grande attention aux dirigeants cambodgiens et qu’ils considéraient que la transition du leadership de l’ancienne génération vers la jeune était la bonne voie pour le Royaume. Wang espère ainsi que l’amitié entre le Cambodge et la Chine continuera à se développer et que la Chine demeurera un partenaire fiable pour le Cambodge tout renforçant la coopération avec le nouveau gouvernement et en accordant une attention particulière aux relations entre les deux parties et à la lutte contre les révolutions de couleur.

  • Institut français du Cambodge & Saison culturelle : « Danse comme je bouge » du 9 mai au 26 juin 2024

    L’Institut français du Cambodge célèbre l’art de la danse dans toute sa richesse à travers sa nouvelle saison culturelle « Danse comme je bouge » ! Cette saison, oscillant entre rite sacré, sport et divertissement, explore les gammes du rythme et du style, fluctue entre suivi des règles et liberté d’expression absolue. Dans la danse, se racontent des récits personnels, historiques ou abstraits, transmis par le langage corporel, l’émotion des danseurs et l’harmonie des mélodies composant une écriture chorégraphique. La danse, pivot de la tradition khmère, reflète l’histoire des civilisations dans son évolution dynamique. Pour cette saison, l’IFC met en scène une mosaïque de récits à travers des chorégraphies variées et diverses. Nous débuterons par une exposition consacrée à une histoire de la danse au Cambodge, mariage de peinture, photographie et fragments archéologiques des gestes de la danse. Grâce aux fouilles et aux archives de l’École française d’Extrême-Orient, l’exposition présentera des archives photographiques de la danse cambodgienne classique et folklorique. Les œuvres de Romain Bernini, venu en résidence au Cambodge à l’EFEO en 2023, dialogueront avec ces archives, telle une âme chorégraphique en suspension avec les gestes énigmatiques des danseurs. La saison sera diverse, avec des représentations de danse classique par l’école de la princesse Buppha Devi, des danses folkloriques cambodgiennes telles que la danse des noix de coco, de l’arbalète, le trot et celle des bœufs sauvages, ainsi que des performances de danse contemporaine en solo avec la Thaïlandaise Sarawanee Tanatanit, orchestrée par Abou Lagraa. L’IFC vibrera au rythme des performances impromptues, animant ses jardins d’un souffle de spontanéité et de créativité artistique. Puisque la musique et la danse sont inséparables, un événement pluridisciplinaire mariera chant, musique et danse, réunissant la soprano Marie Vasconi, le pianiste Étienne Chenevrier et une troupe de danseurs sous la direction chorégraphique de Khen Vanthy à travers les répertoires musicaux de Fauré, Debussy, Poulenc. À l’aube des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, la danse sportive sera à l’honneur pour la première fois : le Breakdance fera partie des disciplines olympiques de 2024. L’IFC célébrera les JO avec une compétition de Breakdance les 31 mai et 1er juin, avec en jeu un voyage à Paris de 10 jours pour une rencontre culturelle dansée à travers le programme Camping au Centre national de la danse. Pour la fête de la musique, les lauréats de la compétition danseront sous les platines de T-SIA, DJ officielle des Jeux olympiques 2024, qui viendra à cette occasion au Cambodge. Une exposition Breakdance sera ponctuée de photographies des archives de l’AFP (Agence Française de Presse) et de captures du Studio Images. Un cycle cinématographique dédié à l’art de la danse et à son histoire enrichira cette programmation, incluant un film autobiographique de Michael Laub et des documentaires issus du Centre National de la Danse et de la plateforme lyonnaise Numéridanse. Une saison dansée, du 9 mai au 26 juin 2024 à l’Institut français !

  • Solidarité : Le Sofitel Phnom Penh Phokeethra annonce la signature d'un accord pour le 12e concert de charité avec Musica Felice

    Le Sofitel Phnom Penh Phokeethra est ravi d’annoncer la signature d’un protocole d’accord entre M. Charles-Henri Chevet, directeur général des hôtels Phokeethra, et Mme Miwako Fujiwara, fondatrice et directrice de la chorale Musica Felice. Cet accord majeur marque la collaboration pour le très attendu 12e concert biannuel de bienfaisance, prévu dans la grande salle de bal du Sofitel Phnom Penh Phokeethra le 12 mai 2024 de 16 h 30 à 18 h 30. Sous le thème évocateur de la Journée de l’Europe, le concert de cette année promet d’être une célébration féerique de la richesse culturelle et des efforts philanthropiques. Le Sofitel Phnom Penh Phokeethra, en association avec la chorale Musica Felice, est enthousiaste à l’idée de présenter le patrimoine musical diversifié de différents pays de l’Union européenne à travers un mélange captivant de musique classique, folklorique et pop. « Nous sommes extrêmement fiers de nous associer à Musica Felice et d’accueillir à nouveau leur concert de charité », déclare M. Chevet, directeur général du Sofitel Phnom Penh Phokeethra. « C’est passionnant de participer à un événement qui a aidé tant de personnes au Cambodge. Avec de plus en plus de personnes assistant à chaque concert et faisant des dons, nous savons que Musica Felice peut étendre la portée de son bon travail dans notre communauté. », ajoute-t-il. « Jouer de la belle musique est une passion pour nos membres, mais redonner à la communauté est au cœur de ce que nous faisons », déclare Mme Fujiwara, fondatrice et directrice de la chorale de Musica Felice. « Je suis ravie que nous puissions mettre en lumière ces œuvres caritatives méritantes et continuer à faire une différence positive au Cambodge ». Les concerts précédents ont attiré plus de 800 personnes. Mme Fujiwara affirme que ce concert aura quelque chose de divertissant pour les mélomanes de tous âges. « Nous avons dans notre chorale de talentueux musiciens khmers qui insuffleront une touche cambodgienne à certaines de ces chansons européennes bien connues », explique Mme Fujiwara. « J’ai choisi avec soin toutes les musiques que nous allons interpréter. Ce sera un événement amusant, car nous célébrons la Journée de l’Europe avec la riche histoire musicale de l’Europe. Nous aurons également des invités spéciaux et quelques surprises magiques pour le public. » Les concerts de bienfaisance de Musica Felice sont depuis longtemps une lueur d’espoir pour la communauté locale. Les recettes provenant de la vente des billets sont affectées au soutien de nobles causes. Cette année, le concert a pour ambition de tendre une main secourable à deux organisations de qualité qui ont un impact profond au Cambodge. Les dons récoltés lors du concert de charité iront à Krousar Thmey et Mercy Village Church. Ces deux organisations donnent aux filles et aux garçons vulnérables du Cambodge la possibilité d’acquérir une éducation et des compétences professionnelles, de subvenir à certains de leurs besoins fondamentaux et d’explorer leur amour de l’art. Les concerts de Musica Felice ont permis de verser plus de 105 000 dollars à des associations caritatives locales et à des organisations à but non lucratif dans tout le Cambodge. La chorale bénévole de ce concert compte 37 membres représentant 20 nationalités différentes. Le Sofitel Phnom Penh Phokeethra invite le public à assister à cette soirée de mélodies enchanteresses, de diversité culturelle et d’esprit philanthropique, alors que le monde entier célèbre la Journée de l’Europe à travers le langage universel de la musique. Pour les dons, sous forme de billets, veuillez consulter : https://mv.sofiteI-OhnomOenh- Phokeethra.com/product/musica-felice-charitv-concert/ À propos du Sofitel Créée en 1964, Sofitel est la première marque internationale d’hôtels de luxe d’origine française. Aujourd’hui, Sofitel incarne un luxe sincère et engagé avec un zeste français. Mélange harmonieux de la richesse de chaque culture locale et de la joie de vivre à la française, la marque ravit les voyageurs qui apprécient la délicatesse et le raffinement subtil, en leur offrant un service sincère et authentique. Chez Sofitel, la beauté est dans les détails : les plaisirs simples de la vie, tels que la gastronomie et le sommeil, sont des formes d’art pour une expérience incomparable. Sofitel compte aujourd’hui plus de 120 hôtels, tous élégants et uniques, dans les destinations les plus prisées du monde. Sofitel fait partie d’Accor, groupe hôtelier de premier plan qui compte plus de 5 500 établissements dans plus de 110 pays, et participe à ALL — Accor Live Limitless — un programme de fidélisation qui donne accès à une grande variété de récompenses, de services et d’expériences.

  • Cambodge & Sports : Historique, le Royaume s'apprête à accueillir la prestigieuse Coupe Davis

    Le Cambodge a été choisi pour accueillir le Groupe IV de la Coupe Davis 2024 pour la première fois de son histoire. Un événement que le Cambodgien Rithi Tep annonçait déjà en septembre dernier. Après avoir accueilli les Jeux de l’Asie du Sud-Est en 2023 et les premiers Championnats d’Asie juniors de l’ITF, Tennis Cambodia cherche à poursuivre son parcours historique en amenant la Coupe du monde de tennis à Phnom Penh pour la première fois. Le Groupe IV de la Coupe Davis Asie/Océanie 2024 sera composé de huit pays participants : Cambodge, Irak, Koweït, Kirghizistan, Myanmar, Sri Lanka, Qatar et Émirats arabes unis. Une excellente nouvelle qui reflète le fruit des efforts de Tennis Cambodia et de son secrétaire général Rithi Tep, qui a également été élu vice-président de la Fédération asiatique de tennis (ATF) début 2024, ce qui lui permet de jouer un rôle déterminant dans la promotion des académies de tennis et des entraîneurs à travers la région et l'Asie. En plus de ses deux nouvelles fonctions stratégiques, Rithi rappelle la contribution de Tennis Cambodia au succès des Championnats asiatiques juniors ITF 14 ans et moins 2023, qui se sont déroulés en septembre dernier au stade national Morodok Techo. L’événement a été un tel succès que la Fédération internationale de tennis (ITF) a demandé au Cambodge de l’organiser à nouveau pour les prochaines années. L’objectif de Rithivit est d’encourager 30 des 45 pays d’Asie à participer à un nouveau programme d’académie. Lors d’une interview avec nos partenaires du Post, Rithi précise ; « Je suis très fier, surtout de notre fédération de tennis. J’ai demandé à l’ATF d’inclure trois membres de notre fédération en tant qu’assistants, pour m’aider à organiser des événements. Comme l’ASEAN et l’Asie nous regardent, c’est une occasion importante pour nous de démontrer notre dévouement. L’ATF considère que le Cambodge est sur la scène mondiale, il est donc crucial pour nous de briller, et je suis très confiant quant à notre capacité à remplir cette obligation. » En ce qui concerne l’organisation de compétitions d’académie et d’autres programmes visant à promouvoir le développement du tennis dans les cinq zones d’Asie, Rithi souligne qu’il a insisté auprès du Conseil d’administration de l’ATF pour qu’il aide les pays qui n’ont pas la capacité d’organiser de tels événements par eux-mêmes. Il explique que les grands pays ont les ressources et la capacité de gérer leurs propres compétitions, même sans soutien. « Je leur ai dit que nous devions nous fixer pour objectif d’aider les pays qui n’ont pas la capacité d’organiser de tels événements. Nous devons organiser fréquemment des compétitions dans ces pays, afin de faciliter la progression de ceux qui se trouvent à des niveaux inférieurs, et le président de l’ATF soutient cette idée. Pourquoi est-ce que je défends cette idée ? Parce que nous avons été un pays pauvre et qu’il est important que nous nous souvenions toujours d’où nous venons », explique-t-il. Il se souvient qu’il y a 15 ans à peine, le Cambodge était perçu comme une nation de tennis en dessous de la moyenne. Lors des compétitions internationales, de nombreuses équipes ignoraient même les origines de l’équipe cambodgienne. Dans le cadre de ses efforts pour favoriser le développement du tennis au Cambodge, Rithivit révèle qu’il a prolongé son engagement au-delà de son rôle de secrétaire général, bien que celui-ci ne soit pas rémunéré et qu’il nécessite un apport financier personnel important. Malgré ces défis, il reste engagé, d’autant plus que ses trois fils sont également des joueurs de tennis. Il exprime également sa gratitude envers l’actuel président de la fédération, Sear Rithy, un magnat des affaires cambodgien qui soutient l’organisation depuis 2018.

  • Diplomatie & Tourisme : « Quand Shaolin rencontre le Bokator à Angkor »

    Le ministère du Tourisme inaugurera demain un grand événement mêlant culture et arts martiaux au temple emblématique du Bayon, dans la province de Siem Reap. Prévu pour demain, 24 avril, le salon du tourisme culturel Cambodge-Chine présentera l’événement « Quand Shaolin rencontre le Bokator à Angkor ». « Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’Année 2024 des échanges entre les peuples du Cambodge et de la Chine et vise à renforcer le tourisme et les échanges culturels entre la province de Siem Reap et la province chinoise du Henan », indique le ministère du Tourisme. « Plus de 500 participants, dont des fonctionnaires, des membres de plusieurs associations touristiques, des journalistes et des athlètes d’arts martiaux des deux pays, sont attendus pour cet événement », précise le communiqué du ministère, ajoutant : « Ce spectacle commun vise à renforcer les liens culturels et à présenter une attraction touristique unique mettant en valeur le riche patrimoine des arts martiaux des deux pays. » L’exposition de tourisme culturel Cambodge-Chine est une initiative du ministre S.E Sok Soken dans le cadre de l’année 2024 des échanges entre les peuples du Cambodge et de la Chine, avec l’administration provinciale chinoise du Henan et l’administration provinciale de Siem Reap. La direction provinciale de l’école d’arts martiaux Shaolin, originaire de la province du Henan, présentera son art martial unique, tandis que le Cambodge proposera également des démonstrations de Bokator proposées par l’Association cambodgienne de Bokator. Long Kosal, porte-parole de l’Autorité nationale Apsara, souligne que l’objectif de l’événement est de favoriser la compréhension interculturelle, le renforcement des relations et la promotion de la coopération. Le programme « Cambodia-China People-to-People Exchange Year 2024 » est une initiative des deux pays visant à renforcer les échanges culturels, sociaux et éducatifs entre le Cambodge et la Chine. Ce programme spécial d’une durée d’un an est conçu pour « renforcer l’amitié entre les peuples des deux nations par le biais de diverses activités », notamment des événements culturels, des échanges éducatifs et la promotion du tourisme. Afin de promouvoir cette initiative, le ministère du Tourisme a invité les associations touristiques, le secteur privé et les représentants des médias, tant locaux qu’internationaux, à participer et à faire passer le message. Cet événement n’est pas seulement une exposition culturelle, mais aussi une plateforme pour attirer davantage de touristes et d’investisseurs chinois, et devrait contribuer de manière significative à l’initiative « Visit Siem Reap 2024 », souligne le ministère. Cette initiative, une campagne de promotion du tourisme, a été annoncée par le Premier ministre Hun Manet en mars dernier. Elle est soutenue par le secteur privé et comprend des plans d’action spécifiques visant à améliorer le tourisme dans la région. Il s’agit notamment de promouvoir les attractions locales, d’améliorer la connectivité entre les principales destinations et de créer un environnement touristique attrayant tout au long de l’année 2024. Cette collaboration est décrite par le gouvernement comme un signe du renforcement des liens entre le Cambodge et la Chine, et promet d’écrire un nouveau chapitre de leur relation de longue date.

  • Initiative : Le groupe OCIC soutient le projet « Green Oasis » visant à planter 1 million d'arbres dans les zones urbaines

    À l’occasion de la Journée de la Terre 2024, le groupe OCIC a donné le coup d’envoi de l’initiative Green Oasis. L’objectif de ce projet est de planter un million d’arbres au Cambodge, en particulier dans les zones urbaines. Le Cambodge connaît une urbanisation constante depuis 25 ans. L’initiative Green Oasis, dont l’impact est déterminant, vise donc à promouvoir la croissance de communautés durables et à accroître la disponibilité d’espaces verts publics. L’inauguration de l’initiative a eu lieu à Koh Pich avec la pose de la première pierre d’un jardin d’un hectare, marquée par une cérémonie symbolique de plantation d’arbres. Plus d’une centaine de participants, dont des élèves de 7 à 17 ans et des représentants de diverses organisations partenaires, dont Happy Chandara, Toutes à l’école Luxembourg, ISI Group, PSE (Pour un Sourire d’Enfant), People in Need, The Canadian International School of Phnom Penh, Ecole Française Internationale, KMH Foundation, Archetype Group, LBL Construction, Bureau Veritas, ont participé à cette inauguration. Des entités telles que Eurocham, Camtech University, AIESEC, JKAD, Women Shaping Cambodia, Connexion, Grow4Growth, Coconut Park, Compas, Cambodia Investment Review, The Mall Company et l’Irresistible ont également participé à la plantation des arbres et à la mise en œuvre de l’ensemble du programme. Thierry Tea, vice-président du groupe OCIC, souligne : « Nous voyons une grande nécessité dans l’initiative Green Oasis. Les arbres que nous plantons aujourd’hui pousseront au cours des 20 à 30 prochaines années. C’est pour les générations futures. Au fur et à mesure que nous évoluons, nous devons contribuer davantage à la création de communautés durables dans les zones urbaines et rurales. » « C’est un privilège d’avoir été rejoints par des élèves, des parents et des sympathisants engagés, ici aujourd’hui, et nous sommes impatients de développer cette initiative ensemble. Voir des enfants avec nous est une bénédiction. Nous faisons cela pour eux. Les espaces verts sont importants pour la jeunesse cambodgienne, car ils offrent des lieux d’apprentissage et d’inspiration par la nature, garantissant un héritage durable pour les générations à venir », observe Khun Somavatey, étudiante de Toutes à l’école Luxembourg. « Faisons équipe pour développer des espaces communautaires durables. » Avec de nombreux ajouts ces dernières années, conformément à la vision de Neak Okhna Dr Pung Kheav Se, Koh Pich abrite désormais plus de 2 000 arbres, une promenade le long de la rivière et plusieurs parcs tels que Coconut Park, Treellion Park, Aquation Offices Park ou Elysee Garden. Le nouveau havre de verdure de Koh Pich CBD s’inscrit dans l’objectif d’offrir plus de verdure au quartier, aux résidents, aux familles, aux visiteurs et aux employés de bureau. En outre, l’initiative du secteur privé et des ONG fait écho à l’objectif du ministère de l’Environnement de planter un million d’arbres par an. En 2023, l’OCIC a investi dans une initiative visant à sauver certains des arbres de l’ancien Odom Garden. Ils font partie du programme de conservation de l’OCIC et seront replantés dans le nouveau jardin de Koh Pich. À quelques pas de là se trouve un autre projet d’investissement d’impact. Connexion est un centre communautaire nouvellement construit, conçu dans le respect de l’environnement. Ce bâtiment bioclimatique minimise son empreinte carbone et abritera un centre d’innovation, aspirant à devenir un pôle d’innovation et de durabilité. Les espaces verts et le couvert végétal jouent un rôle clé dans les communautés urbaines durables. Ils fournissent de l’ombre, réduisent la consommation d’énergie et créent des zones de loisirs pour les habitants. En outre, ils favorisent la biodiversité et contribuent à un environnement urbain plus sain et plus vivable. En donnant la priorité au développement et à la préservation des espaces verts, des initiatives comme Green Oasis visent à améliorer la qualité de vie dans les zones urbaines. À propos du groupe OCIC L’Overseas Cambodian Investment Corporation Ltd. (OCIC Group), une unité commerciale détenue à 100 % par le Groupe Canadia Integrated, est l’une des principales sociétés d’investissement du Cambodge, incarnant un leadership visionnaire et un développement social et public pionnier. En tant que l’un des conglomérats d’investissement les plus anciens du pays, le groupe fait office de partenaire international privilégié, alliant harmonieusement les connaissances locales à un engagement inébranlable en faveur des normes internationales. Avec des projets et des entreprises de référence comme Koh Pich, Chroy Changvar City, Norea City, Intercare Hospital, la Canadian International School of Phnom Penh, Dara Hotels Group et le nouvel aéroport international Techo, nous posons constamment des jalons en matière de développement. Fidèle à ses valeurs fondamentales que sont l’innovation, l’esprit d’entreprise, la responsabilité sociale, la confiance, le respect et l’intégrité, l’OCIC s’attache non seulement à apporter une contribution économique, mais aussi à enrichir le peuple et la culture du Cambodge dans le cadre de chaque partenariat et projet qu’il entreprend. Pour plus d’informations sur l’OCIC et ses activités, veuillez consulter le site https://www.ocic.com.kh.

  • Diaspora : Le Sabay Festival,qui célèbre la culture khmère, revient pour sa 3ème édition

    À Paris, le 27 avril 2024 : Le Sabay Festival - le plus grand festival Sud-est asiatique d’Europe - revient pour sa 3ème édition ! Découvrez la culture cambodgienne et célébrez le nouvel an bouddhiste Theravada, le weekend du 27 et 28 avril 2024 de 10 h à 18 h à la Grande Pagode de Vincennes. Au programme des festivités : de la street food, des spectacles de danse traditionnelle, des shows de boxe Kun Khmer, des concerts d’artistes, DJ sets, une cérémonie bouddhiste, des animations dédiées aux enfants, un stand de tatouages sacrés Sak Yant, et l’exposition photo « Le royaume de mon père » du photographe Raphaël Pech. Entre amis et/ou en famille, plongez-vous dans un festival intergénérationnel dont les valeurs sont : l’authenticité, l’interculturalité et le partage. Le présentateur de France TV Raphäl YEM animera la scène du Sabay Festival tout au long du weekend pour le plus grand plaisir des festivaliers. À propos de Sabay Sabay né en 2016 à Paris et a été lancé en 2019 par Dara Thong. Son dévouement se traduit par ses différentes actions menées durant sa vie. Il a en effet fondé l’association culturelle et humanitaire Samaki Kohn Khmer et entreprend aujourd’hui avec Evaan Market et Sabay Events. Sabay, qui signifie littéralement « joie » en cambodgien, un concept évènementiel inspiré par l’émergence culturelle et artistique de l’Asie. Un mélange atypique entre des valeurs ancestrales et une double culture qui met à l’honneur, fièrement, l’esthétique et les cultures d’Asie du Sud-est. Participer aux événements Sabay, c’est se reconnaître, de près ou de loin, à la fois dans une histoire, des arts et une identité unique qui sont parmi les cultures les plus riches au monde. Plus de photographies de l'édition 2023 ici... Informations pratiques Quand ? Sam 27 & Dim 28 avril 2024 de 10 h à 18 h Où ? La Grande Pagode de Vincennes 40 bis route de la ceinture du Lac Daumesnil, 75012 Paris Entrée libre et gratuite. Accessible aux personnes à mobilité réduite Comment venir ? Métro : lignes 8 (Porte Dorée, Liberté, Charenton École) Bus : lignes 46, 325 et PC2 Tram : T3a (Porte Dorée) Route : Porte de Charenton/Porte Dorée Parking : Parking public Valmy, 139 rue de Paris, 94220 Charenton-le-Pont Parking Q-Park Saint-Mandé, Villa Carnot, 94160 Saint-Mandé

  • Cambodia & Diaspora : Caylee So, first Cambodian director in Hollywood

    It is with great pride that I present to you today the portrait of this exceptional Khmerican, a former career soldier who went to fight twice in Iraq and who became the first female Khmer American director in Hollywood: CAYLEE SO. A big thank you to CAMERON SAM (Rep Cambodia) and Hmong actor and screenwriter DOUA MOUA for allowing this meeting. Here is in my series of portraits of our diaspora around the world the journey of this atypical Cambodian. Interview Born in a refugee camp in Thailand, you arrived in Virginia at a very young age and found yourself living (occasionally with other families) in a 2 bedroom apartment for a few years. Can you give us some highlights of this time that you nevertheless qualify as happy? This time was a succession of welcoming refugee families from both the USA and elsewhere; a transitional housing arrangement for them and their family. I remember it as a testimony to my parents and their constant devotion to helping the community in whatever way they can. At school, you were once placed in English as a second language in middle school by their administration based on your mere appearance. English is your main language. How did you feel? I felt confused, because I considered English as my first language, and Khmer as my second. I also felt a sense of discomfort, because I knew I didn’t belong in the class. But because I was a shy kid with an inability to say anything, I remained in that ESL class that entire year. This categorisation made me question whether I can ever be fully seen as AMERICAN. At 18 you suddenly decide to join the army. Your parents, worried, then reveal to you the history of the Khmer Rouge, which had been overlooked until then. YOUR REACTION? My young age had so far made me interpret this period from another angle. I had not had any really concrete information on the subject. Now I discovered the full extent of the genocide. But following the death of my mother, I dove deep into the subject. This approach became an ode to her life’s journey. Determined, you go on your registration in the army. The reason for this click? A great decision, an intrinsic need that I took without consulting any member of my family... it was a great challenge - especially for my mother - in the astonishment that a child of refugees who had fled the war wanted to return voluntarily... Then you undertake an advanced academic course parallel to your status in the army. Can you tell us about it? Sent to Iraq for the first time, I watched (in the middle of the conflict) MILLION DOLLAR BABY directed by Clint Eastwood … it was a true revelation. In addition, being from a family of 4 children and a low-income family, getting a university degree became a quest. My adage: ‘I can do it!’ ‘ During your Bachelor’s degree, you apply for an internship at the JIMMY KIMMEL SHOW and you were selected … but you STOPLOSSED and had to return to Iraq. An extraordinary scenic moment is happening there once again in the midst of a conflict. Tell us! Indeed, I didn’t make it to the internship and was once again deployed to Iraq. During this deployment, I started to write my very first screenplay in between missions. Then, as the universe would have it, I was asked to write and direct something for the Batalion play competition. It was a competition full of skits meant to boost the morale of the troops. It was a rather extravagant ordeal and I remember our production value and the number of actors who volunteered increased every time we did a new play. On your return you change direction and turn entirely towards the cinema. Why? No … actually during my first deployment to Iraq (2005), my major was Business and I immediately changed it to English – Creative Writing. After the second deployment, I decided instead of doing any internship, I would go for a MASTER’S degree in filmmaking – Directing. I ended up applying to Chapman University’s Dodge College of Film and Media Arts. You then become THE FIRST KHMER WOMAN DIRECTOR in Hollywood. Your feeling? I honestly don’t know if I was the first, but certainly one of the few. There’s a feeling of responsibility towards us – Khmers in the film industry, this community so underrepresented, was felt! What was your vision of women in general and of Asian women at the time in this environment? Quite honestly, having always been in the minority in most of my environments, whether it be school, the army, etc., this is not the first thing that crosses my mind! I’m aware and vigilant about being able to represent, but I also just want to be a good director (no labels). Tell us about your first film IN THE LIFE OF MUSIC? This film spans three time periods and the chosen music will become the common thread that runs through these three eras. The song evolves over 30 years of Cambodian lives. The film was co-directed by Sok Visal. Why this choice? It was important for us to show the life of a Cambodian family through time, and this song (which ultimately plays a protagonist role) is positioned as a major transmission player in this family. It was notably submitted in competition at the Oscars. Today you are back on stage again with the film THE HARVEST where you were chosen as director. Can you describe the frame? THE HARVEST focuses on a Hmong family. Synopsis excerpts written by DOUA MOUA, the screenwriter and actor of the film, says: “After a car accident leaves his family in need of his help, Thai returns home to Southern California, only to find his whole world in disarray. With mounting medical bills and secrets of their own, the family watches as Cher, a tough and stubborn Hmong father, suffers through the devastating effects of kidney failure. Thai struggles to choose between his fractured relationship with his family, or a life free from the burden of traditions“. Your feeling about this new achievement? Great pride… The film will premiere at the Santa Barbara International Film Festival on February 12th. Finally, any motto or advice? '' A film is never really good unless the camera is an eye in the head of a poet.” Orson Welles Interview by Chantha R.

  • Diaspora & Cinema: Ousa Khun, "It's time for us Khmers to tell our great adventures"

    Dear readers, in our series of portraits of atypical Khmers around the world, we are back in California to feature Ousa Khun, a Cambodian writer-director whose film project on the Angkorian era, "The God King - Tale of the Serpent Sister", is currently being developed. The man who declares "It's time for us Khmers to tell our epic stories and show the world that we also possess an incredible imagination" is a soldier's son from Battambang, who arrived in the USA at a very young age, following the dark days of the Khmer Rouge. Benefiting from a youth with little exposure to racism, today he reveals, exclusively for CAMBODGE MAG, some of the highlights of his life's journey. Interview: What were your passions when you were young? "From an early age, I was immersed in drawing, painting and sculpture, until I focused on music when I entered high school. Learning to play the piano fascinated me. Unfortunately, at first I had no one to teach me, nor could I afford to buy a piano. It became my main passion. Then I managed to convince my grandfather to provide me with some money for a private teacher. Although it only lasted two sessions due to financial constraints, it motivated me and taught me the basics of reading and writing music. "Throughout my high school and early university years, music occupied the majority of my life. I composed and wrote several songs every day, recording them on cassettes to share with friends and family." At the same time, I was also part of a breakdance team called the Bermuda Triangle. At its peak, we had 80 members and turned our name into a film production company: Bermuda Triangle Entertainment. At the time, you didn't particularly want to be assimilated to a Cambodian. Why was that? I came to believe in stereotypes about Cambodians and Asians in general. With no Cambodian role models in my life, I had no one to look up to. During those years, I was surrounded by gangs, poverty and gambling. Unfortunately, some of the elderly Cambodians I met weren't the best examples. Even though I knew there were positive role models, I couldn't find anyone inspiring in the environment I found myself in. Nor did I have very open communication with my parents. When did you discover the history of Khmer Srok and that of your family? During my last year of high school, I reached a point where I felt compelled to delve into my mother's life and better understand her experiences growing up in Cambodia. This conversation turned out to be a real revelation for me. I had been oblivious to the immense suffering my parents had endured just to bring us to America and provide for us. What's more, it was during this conversation that I discovered the existence of my two older sisters, who tragically did not survive. As I continued to learn more, my mother gradually opened up to me, and this process led me to develop a deep appreciation of our shared identity and journey as individuals. What are the most striking facts in this story (especially about your parents)? My mother always told me the story of our birth. To cut a long story short, my twin brother and I were born in a hospital with no electricity. There was only one candle, and the doctors and nurses didn't know she was going to give birth to twins. I came out leg first, and I can't even begin to imagine the immense pain my mother must have endured. There's more to the story, but that was the gist of the day we were born. "Honestly, I would have liked to have known my father a bit more, but he unfortunately passed away when I was about 10. So I never really knew him." One story that always stood out was when my mother and father were sent to the "death pit" several times during the Cambodian genocide...and my mother managed to convince the guards to spare their lives, not once, but three times. I also wanted to mention that my father and his friends were the first Cambodians to produce, write and direct a feature film in the USA in 1982-83. How did these revelations affect you? My perspective as a Cambodian American evolved, leading to a deeper appreciation of my culture, traditions and beliefs. You have a twin brother, who works in the film industry like you. Your skills are complementary, but different. What are your respective strengths? Growing up, my twin and I were remarkably similar, even resembling each other. We were always in sync as children. However, as we grew older, our interests began to diverge. I developed different preferences from my twin, partly because we were in separate classes. Although it's a long story, we ended up with different groups of friends, but we always got along well. My brother concentrated more on cinematography and photography. Back then, we shot on real 35mm film, and he even learned to develop the film himself in a darkened room. Whenever we collaborated on projects, he usually took on the role of cinematographer and I did the editing. I now run a small post-production studio where we help each other with our projects. What was your educational background? I didn't finish my bachelor's degree in graphic design. However, in my job, having a degree doesn't really matter. It's my experience and skills that have always helped me get jobs. The success stories of billionaires who dropped out of university give me a glimmer of hope and inspiration. Tell me about your passion for drawing? Although I haven't drawn for over two decades, I do doodle and draw occasionally for therapeutic purposes. However, I've been busy lately and haven't had the time to sit down and draw or write music like I used to. I hope that once my life calms down a bit, I'll be able to find some quality time to pursue my passions again. The advances in AI are impressive, but they still can't compare to the satisfaction of creating your own art and music. You made your first film at the age of 24. Could you describe that experience for us? I'll be brief, because it was a first experience. I can't go into details, but those who have been with me from the beginning know exactly what I had to go through. I may include the details in my memoirs, but it was a wild ride, akin to a life-or-death experience. I'll just say that despite the crazy obstacles I had to overcome, we still managed to reach the finish line and finish our first feature film. It may be one of the worst films I've ever made, but the valuable experience I've gained is what really counts. How do you perceive Asians in general in the Hollywood industry? It's improved a lot, but we're not there yet. All Hollywood executives seem to care about numbers; they neglect other factors. It's as if they were thinking: "If Asian films can make billions, let's produce more of them." However, at the same time, there are films in Hollywood and the independent world that continue to stereotype Asians. It's still extremely rare to find, for example, a dark-skinned Cambodian in a Hollywood film. I don't know if such representation exists, but we hope this will soon change. Despite the challenges, progress is being made, particularly as independent producers continue to tell compelling stories and show more representation, especially for Southeast Asians. What do you think is the place of Khmers in the film professions? The Cambodian film industry is gradually making a comeback, particularly among the new generation of filmmakers. "Although progress has been slow, I'm pleased to see an increase in the number of high-quality films produced and directed by Cambodians." Although we currently rank poorly on the world stage, I firmly believe that the future is very bright. In fact, it was a Cambodian, Haing S. Ngor, who made history as the first Southeast Asian to win an Oscar for his role in "The Killing Fields". You also set up a YouTube channel, which became a huge success. Tell us about it! Many people are still unaware of my fairly successful YouTuber past during my short stint in 2012. By then, I'd already produced three feature films. While everyone on YouTube aspired to be or create films, I took a different path and decided to try my hand at YouTube. To challenge myself and avoid riding on my friend's coattails, I came up with a silly sketch, rounded up my friends and shot it in my backyard. "To my amazement, in just four days it reached a million views." It was featured on the G4 network and various popular social media sites. I even heard rumors that Snoop Dogg, 50 Cent and rapper T-Pain had a good laugh watching my video. T-Pain was so inspired that he tried to reproduce the sketch. However, my YouTube journey came to an end after a few months due to unfair treatment from the platform. Despite the challenges, I accomplished what I set out to do: create viral videos. In fact, I've achieved this feat not just once, but eight times in a row. In 2012, I even ranked as YouTube's 40th best director when the platform still had a ranking system in place. You've directed several films in your career, what are they? I've worked on a total of nine feature films, editing and directing them all. Only a few of these films are listed on IMDB, as I chose to remove my name from the credits for the rest. These films involved mature content that didn't suit my personal tastes. The new films I'm currently working on will be written and directed by me. I still have these passion projects that I've been developing over the last few years. I'm about to shoot one of them by the end of this year. My next four feature films: "My Darling Frankie" (Thriller), "WTH Popcorn", (Action and Superhero Comedy) "Kungfu Earl" (Dramedy) and "Iron Fist Flying Squirrel". (Adventure and action comedy). What have been your biggest successes? My only notable success has been on YouTube, my YouTube sketches have collectively amassed over 200 million views, which is pretty impressive considering I've only been following the platform for a few months and haven't created any content since 2012. What's more, there's a top-secret project I'm involved in, but unfortunately I can't divulge any details about it. However, by the end of 2023, the public will know more about it. You are now devoting your time to writing and directing a unique film: The God King. Could you tell us how you came up with the idea of dealing with an Angkorian film? The idea of making a film about the ancient history of the Angkorian period was born in 1998, when I was at university. After watching the first Lord of the Rings film in 2001, I was inspired to create a Khmer film with this level of visual storytelling. As an avid Final Fantasy fan and gamer, the imaginative worlds, characters, costumes and landscapes further fueled my creativity. In 2016, when I visited Cambodia for the first time since leaving in 1981, I was amazed by Siem Reap and the magnificent temples, especially Angkor Wat. This experience deepened my love for my country and its people. By this time, I had already written a 14-page treatment for a historically accurate depiction of the rise and fall of King Jayavarman VII in the Khmer Empire. During the Covid-19 pandemic, I started experimenting with Unreal Engine, a real-time 3D authoring tool mainly used for game development, as well as video and film production. This triggered a creative breakthrough. I went back to the drawing board and started writing a new treatment, abandoning the quest for strict historical accuracy in favor of an epic story. I finally solidified the whole plot and renamed the film "The God King: Tale of the Serpent Sister", paying a little homage to the classic Cambodian film "Pous Keng Kang" (The Snake King's Wife). Although the two stories are distinct, I wanted to incorporate elements familiar to the older generation of Cambodians, thus evoking nostalgia. How do you create your characters? Most often, the characters I create are influenced by real people I've met. For example, one of the main characters in "The God King, Tale of the Serpent Sister" has many of my mother's personality traits. It's much easier to develop characters when you already know their essence. Speaking of which, the lead actor in "WTH Popcorn", another feature film I'm writing, was specifically designed for him, given his unique personality. To enhance his portrayal, I incorporated a bit of the "MSG aroma" that gave birth to this character's features. How long have you been working on this fantastic project? Since 1998, going through various iterations of the story and title, refining and shaping it into its current form. After careful consideration, I finally settled on the title "The God King: Tale of the Serpent Sister", as it perfectly encapsulates the essence of the story I intend to convey. There are even several Facebook posts from around 2009 where I mention this film. How do you expect audiences to react to this never-before-explored subject? I've never felt so enthusiastic and inspired. There's not a hint of nervousness in me, and that's exactly how it should be. As I began to share fragments and glimpses of the film's visual design, I could see my enthusiasm spreading. This serves as an additional source of creative fuel for me. Finally, what would you like to see in the future, professionally speaking? I used to advocate inspiring each other rather than fostering jealousy. I used to believe this was the key to maintaining a strong empire. However, my view has changed and I now stress the importance of prioritizing health. That means nourishing mind, body and spirit. So, eat healthy, be yourself and practice yoga. Interview by Chantha R - Françoise Framboise

  • Cambodge & Photographie : Découvrir le temple de Neak Pean

    Le Neak Pean (« Nâgas enchevêtrés ») est un temple bouddhique situé à Preah Khan. Il fut construit sur une petite île artificielle, dans le centre du baray Jayatataka, par Jayavarman VII, à la fin du douzième siècle. Sur cet îlot circulaire, est édifié le prasat entouré de deux nâgas. Les têtes des serpents formant l’entrée, et leurs queues entremêlées ont donné le nom au temple. Autrefois, quatre statues ornaient le grand bassin. Il n’en reste aujourd’hui qu’une à l’Est, reconstituée à partir de morceaux récupérés par des archéologues français. Cette étrange statue représente un cheval doté d’un entrelacs de jambes humaines. Elle évoque la légende selon laquelle Avalokiteshvara secourut un groupe de disciples naufragés sur une île de l’attaque de goules en se transformant en un cheval volant appelé Bâlaha. Autrefois, l’eau s’écoulait du bassin central dans les bassins périphériques par quatre gargouilles en forme de têtes d’éléphant au Nord, de cheval à l’Ouest, de lion au Sud et d’homme à l’Est, toujours visibles dans les pavillons portés à chaque axe du grand réservoir. Ce dernier servait aux rites de purification. L’ensemble du site était lui-même au centre de l’immense baray de Preah Khan, aujourd’hui asséché et envahi par la végétation. Le site est supposé représenter l’univers dans la cosmogonie khmère, avec le mont Meru au centre des quatre océans. Crédit Photographique : Olii Thomson (cc)

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