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Textile : Quelques inquiétudes chez les travailleurs du secteur

Dans un contexte dominé par la pandémie du coronavirus, le secteur du textile a aussi dû affronter des difficultés d’approvisionnement directement liés à la pandémie, et un marché dont l’offre s’est restreinte en raison de l’arrêt du régime préférentiel Tout Sauf les Armes. Aujourd’hui, les travailleurs du textile font part de leurs craintes quant aux possibilités de contagion sur leur lieu de travail.

Textile : Quelques inquiétudes chez les travailleurs du secteur
Textile : Quelques inquiétudes chez les travailleurs du secteur

Lundi matin, il y avait 86 cas de contagion confirmés au Cambodge, les 10 derniers jours ayant enregistré au moins 80 cas.

À 11 h 30, dans le district de Takmao à Kandal, des travailleurs du textile, dont beaucoup portent des masques chirurgicaux, sortent d’une usine pendant leur pause déjeuner. En passant la porte de l’établissement, ils se lavent les mains avec de l’alcool, ils répéteront cette mesure de sécurité à leur retour.

En achetant du riz à l’extérieur de l’usine, Sae Vuthy, couturière, déclare que l’usine fournit de l’alcool pour se désinfecter les mains, vérifie leurs températures et leur a même demandé de porter des masques à l’intérieur de l’usine. « Les cadres de l’entreprise nous ont demandé de respecter les normes d’hygiène, de porter un masque et d’éviter les déplacements », explique-t-elle.

Elle se lave fréquemment les mains et utilise un gel à base d’alcool pour se laver les mains. Ces mesures ont été rendues nécessaires par l’augmentation du nombre de cas de coronavirus signalés au Cambodge au cours des trois dernières semaines. Lundi matin, il y avait 86 cas confirmés, les 10 derniers jours ayant enregistré au moins 80 cas.

Le GMAC a rappelé que les usines ont fait de la sécurité des travailleurs une priorité absolue

Le gouvernement a ordonné la fermeture des écoles privées et publiques, des cinémas et des rassemblements publics. La semaine dernière, le Vietnam et la Thaïlande ont également fermé leurs frontières terrestres avec le Cambodge, bien que le transfert de marchandises reste autorisé. Mais le gouvernement n’a pas ordonné aux entreprises d’appliquer des politiques de travail à domicile ni demandé la fermeture des entreprises privées. Cela a suscité quelques inquiétudes chez les travailleurs du textile, dont certains travaillent dans des espaces exigus et dans des conditions difficiles.

Sae Vuthy craint qu’elle soit assise très près de ses collègues et de contracter la maladie respiratoire.

« J’ai vraiment peur de ça. Mais nous devons travailler parce que si nous ne travaillons pas, nous n’avons pas de revenus », explique-t-elle.

M. Ath Thorn, président de la Confédération cambodgienne du travail, précise que la promiscuité dans les usines pourrait aggraver la crise virale, mais que les fermetures entraîneraient de lourdes pertes économiques. Il ajoute que les syndicats ont demandé aux propriétaires d’usine d’assurer de meilleures mesures sanitaires et de filtrage dans l’usine. « Les entreprises appliquent ces mesures, car elles craignent que s’il y a une ou deux personnes infectées dans leur usine, leur entreprise puisse avoir un problème », a-t-il déclaré.

Lorsque la Confédération cambodgienne des syndicats a publié la semaine dernière une déclaration faisant état de ses préoccupations concernant la sécurité des travailleurs pendant la pandémie, le GMAC (Garment Manufacturers Association in Cambodia) a rappelé que les usines ont fait de la sécurité des travailleurs une priorité absolue. Heng Sour, porte-parole du ministère du Travail, a déclaré qu’aucune usine n’avait arrêté ses opérations en raison de la maladie virale, mais que la priorité demeurait aussi de garantir la sécurité des travailleurs pendant leur transport vers et depuis leur lieu de travail.

Le GMAC a déclaré que cela était logique, conformément à la loi du travail du Cambodge, aux normes internationales du travail et aux exigences fixées par les acheteurs internationaux. Il a ajouté que les membres de GMAC ont été proactifs en ces temps difficiles en prenant des mesures supplémentaires pour empêcher la propagation. Le GMAC a également souligné qu’il adhère à toutes les directives établies par le gouvernement du Cambodge, en particulier par le ministère de la Santé.

Avec VOA Khmer

 
 
 

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Xavier d'Abzac
Xavier d'Abzac
2020年3月24日

Si le patronat refuse de choisir, le gouvernement doit décider. Il fait face à trois options diaboliques.

La première pourrait s'appeler: "Nous sommes en guerre." Pour mémoire, la seule bataille de Verdun - voulue et acceptée pendant 10 mois -, a fait plus de 700 000 victimes. Est-il pertinent de sacrifier des milliers ou centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants pour gagner une guerre contre une maladie? Les guerres avec "zéro victime" n'existent que dans les scénarios américains.

Deuxième option, la solution chinoise. Organiser la résistance, accepter des dizaines de milliers de victimes, interdire de critiquer la gestion de la crise (autrement formulé: imposer la solidarité). Les résultats obtenus au 24/03/2020 semblent aller dans le sens d'une stabilisation…


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