Le gouvernement a levé l’interdiction frappant les étrangers travaillant à leur compte dans dix catégories d’activités, indique un communiqué du ministère du Travail et de la Formation professionnelle publié samedi soir.

Conducteur de cyclo-pousse
« Sur la base de la demande de main-d’œuvre qualifiée d’étrangers dans le secteur des services et pour encourager les investissements au Cambodge, le ministère du Travail et de la Formation professionnelle autorise à nouveau les étrangers à exercer une activité indépendante dans tous les types d’entreprises », a déclaré le ministre du Travail et Formation professionnelle S.E. Ith Samheng.
Signé le 28 août par le ministre de tutelle, le Prakas n° 360/19 était censé en vigueur à compter de cette date.
Les activités indépendantes interdites aux étrangers incluaient :
Les services de transports de type taxi — Tuktuk — motodop
Le colportage — transport de marchandises & restauration ambulante
Les massages dits thérapeutiques
La coiffure et les soins de beauté
La réparation de chaussures
Les services de tailleur et confection
La réparation de voitures
La fabrication de souvenirs du Cambodge
La fabrication d’instruments de musique et de statues de Bouddha
L’orfèvrerie et la joaillerie.
Selon un rapport du ministère du Travail et de la Formation professionnelle, plus de 160 000 étrangers de 93 pays différents vivent et travaillent au Cambodge.
Réactions
Dans un communiqué commun, plusieurs groupes et associations ont exprimé leurs préoccupations au sujet de ce revirement.
« Nous demandons au gouvernement de rétablir la directive du 28 août interdisant aux étrangers le travail indépendant dans 10 catégories de travail », indique le communiqué, soulignant que le secteur informel permet à de nombreux Cambodgiens d’améliorer leur niveau de vie.