Le Premier ministre a officiellement annoncé ce matin la troisième épidémie communautaire de COVID-19 à Phnom Penh et se dit confiant dans la maîtrise de la situation.
Dans une déclaration télévisée spéciale à ses compatriotes depuis sa résidence de Takhmao, ce matin, le Premier ministre a déclaré que, en quelques heures, un total de 32 cas confirmés avait été signalé et que d’autres tests de COVID-19 étaient en cours. Le chef du gouvernement a déclaré qu’il s’agissait de la troisième épidémie communautaire et l’a nommée « événement communautaire du 20 février ».
Le Premier ministre a appelé à la compréhension du public, car certaines zones de Phnom Penh ont été bloquées et les habitants de ces zones seront testés et placés en quarantaine. Le gouvernement s’est déclaré convaincu qu’il peut maîtriser ce nouvel incident communautaire assez rapidement, car la quasi-totalité des cas est identifiée. La recherche des contacts est toutefois toujours en cours dans toute la ville. Le Premier ministre Hun Sen a déclaré ce matin lors de l'émission télévisée en direct que les autorités avaient eu la chance d’identifier rapidement les cas positifs. « Je pense que nous pouvons mettre un terme à cet épisode du COVID-19 en un mois », a-t-il affirmé.
Selon la presse locale, la totalité des cas concernerait des ressortissants chinois. Quatre d’entre eux seraient à l’origine de la contagion alors qu’ils auraient soudoyé des gardes de l’hôtel de quarantaine et fui l’établissement.
Jusqu’au 19 février 2021, le Cambodge a signalé 484 cas confirmés de COVID-19, dont 345 Cambodgiens, 45 Français, 21 Chinois, 18 Indonésiens, 13 Malais, 12 Américains, 6 Britanniques, 5 Indiens, 3 Vietnamiens, 3 Canadiens, 2 Hongrois, 2 Pakistanais, 2 Japonais, 2 Nigérians, 1 Belge, 1 Kazakhstanais, 1 Polonais, 1 Jordanien et 1 Suisse. Parmi ceux-ci, 470 se sont rétablis avec succès.
Par Heng Panha — AKP
Commenti