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Nature : Action urgente nécessaire pour protéger les populations d’ongulés du Cambodge

Malgré les mesures du ministère de l’Environnement cambodgien, du Fonds mondial pour la nature (WWF) et de ses partenaires, les populations d’ongulés des sanctuaires de Srepok et Phnom Prich ont subi un déclin dramatique au cours de la dernière décennie.

déclin dramatique au cours de la dernière décennie
Déclin dramatique des ongulés au Cambodge au cours de la dernière décennie

Un rapport conjoint du ministère de l’Environnement et du WWF « État de la population des ongulés au Cambodge » souligne le besoin urgent de solutions innovantes pour inverser le déclin. Les résultats d’un programme de monitoring des ongulés sur une dizaine d’années (2010-2020) dans les deux sanctuaires montrent que les populations de Banteng, de Muntjac et de cochon sauvage ont diminué respectivement de 72 %, 52 % et 18 % par rapport aux populations de 2010-2011.

Le rapport indique aussi des taux de présence très faibles du cerf d’Eld, du Gaur et du Sambar et suggère que seules des populations petites et fragmentées de ces espèces d’ongulés vivent encore dans la région. « Les taux de baisse mis en évidence dans le rapport sont un signal d’alarme pour nous tous, mais nous offrent une occasion unique d’inverser ce déclin», a déclaré S.E. Neth Pheaktra, secrétaire d’État et porte-parole du ministère de l’Environnement, ajoutant que :

« Le déclin aurait pu être plus catastrophique sans les mesures d’application de la loi dans les aires protégées grâce aux patrouilles du département provincial, des équipes communautaires, des autorités provinciales et du WWF… »

S.E. Neth Pheaktra a également affirmé que bien que le déclin des ongulés ait été observé dans les sanctuaires de faune de Srepok et Phnom Prich, les effectifs de certaines de ces espèces d’ongulés ont augmenté ou sont restés stables dans certaines autres zones protégées.

Le Cambodge n’est pas une situation unique. Les populations d’animaux sauvages ont largement décliné à l’échelle mondiale au cours des 50 dernières années, avec une baisse moyenne sans précédent de 68 % des populations d’animaux sauvages à travers le monde depuis 1970. La chasse et le braconnage intensif ont alimenté le commerce illégal d’espèces sauvages et demeurent la principale du grave déclin des espèces d’ongulés dans les sanctuaires de faune de Srepok et Phnom Prich. Bien que le rapport montre que la situation est critique, il subsiste un espoir de sauver ces espèces d’animaux sauvages de l’extinction. Mais sans actions immédiates et innovantes pour contrer les principales menaces, la biodiversité continuera de décliner rapidement et finira par disparaître. M. Seng Teak, directeur national du WWF, pense qu’il n’est pas trop tard pour faire une différence, mais :

« Seulement si nous commençons maintenant à tous les niveaux en prenant des mesures de conservation collective immédiates »

« Les résultats scientifiques du rapport soulignent le besoin urgent de solutions globales et innovantes pour inverser le déclin de la faune, tout en appelant à de meilleures façons de gérer, d’utiliser et de partager les ressources naturelles », précise-t-il.

Le ministère de l’Environnement et le WWF travaillent en étroite collaboration avec les communautés locales et les partenaires sur l’élaboration de mesures de conservation intensives pour réduire le braconnage et renforcer l’application de la loi. Le ministère de l’Environnement et le WWF étudient actuellement les possibilités de mise en œuvre d’un programme complet de rétablissement des ongulés, nécessaire « de toute urgence pour inverser les tendances au déclin tout en s’attaquant aux causes profondes du commerce de la faune ».

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