Phnom Chisor
Samedi, 11h. Au sommet de la colline, située au sud de Phnom Penh, trônent se sont enracinées les ruines du temple angkorien de Phnom Chisor. Le temple a été construit au Xlème siècle sous le règne de Suryavarman Ier.
Pour nous y rendre, nous nous enfonçons en moto dans les routes terreuses de la province de Takéo. Le vert des rizières contraste avec le ciel presque argenté. Le vent me fouette le visage et m’éveille aux agréables effluves de la campagne.
Nous montons les quatre cent marches qui mène au temple. A chaque nouvelle marche les étendues aux nuances de vert se découvrent un peu plus et s’offrent à nos yeux. L’horizon semble se confondre dans le gris bleuté des nuages.
Nous traversons le centre bouddhique. Les robes oranges des moines étendues sur les balcons tranchent avec le crépi blanc des bâtisses.
Temple
Nous arrivons au temple. Ici, la nature a trouvé son équilibre harmonieux avec les ruines, enlaçant les pierres de ses bras feuillus, comme pour protéger les murs sculptés du temps des visiteurs.
Ruines
Nous marchons à travers les ruines. Elles portent en elles des siècles d’histoires Elles n’ont apparemment jamais été rénovées depuis les combats contre les Américains. Sur le pas de chaque porte, je m’imagine tous ceux qui, avant moi, ont dû les traverser et poser leurs yeux, comme moi, sur les linteaux décorés.
De l’autre côté du temple, l’autre versant de la colline nous offre une vue imprenable sur la plaine clairsemée de tâches argentées.
La plaine s’étend aux pieds d’une colline avoisinante qui se découpe clairement dans le ciel, au loin. Nous nous asseyons dans des paillotes, sur le flanc de la colline.
Nous mangeons au sol, sur un tapis, face au panorama. Le temps file doucement, au rythme du balancier des hamacs qui semblent battre la mesure d’un temps beaucoup plus lent et calme que celui des secondes. Celui de la douceur de vivre cambodgienne.
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