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IFC : La place du Ratanakiri et le rôle des minorités tribales dans la révolution cambodgienne

L’Institut français du Cambodge propose le mardi 19 décembre à 18 h 30 une conférence animée par Henri Locard sur le thème : La place du Ratanakiri et le rôle des minorités tribales dans la révolution cambodgienne.

L’Institut français du Cambodge propose le mardi 19 décembre à 18 h 30 une conférence animée par Henri Locard sur le thème : La place du Ratanakiri et le rôle des minorités tribales dans la révolution cambodgienne.

Encore étudiant angliciste en 1964, Henri Locard fut invité à séjourner au Cambodge par le représentant du British Council à Phnom Penh, Tom White, son ancien étudiant à l’Université de Leicester. Il parcourut le Cambodge en auto-stop, dont la province de Ratanakiri nouvellement créée. Après l’agrégation, il effectua son service civil de 1965 à 1967 au Lycée Descartes.

Chau Seng, le chef de Cabinet de Sihanouk, le pria d’écrire des reportages sur le pays pour sa revue de prestige Kambuja, dont un article sur la plantation d’hévéas d’État de Labansiek à Banlung en 1966.

Ayant reçu un courrier adressé à Henri Locard-Lyon d’un ami cambodgien qu’il croyait décédé, Khay Mathoury, à Noël 1988, il revint avec son épouse Élisabeth en juin 1989 chargée d’une mission pour Médecins du Monde, les visas n’étaient alors pas accordés aux Occidentaux non communistes. Henri Locard organisa à l’URPP le premier séminaire en français sur les droits de l’homme auprès de la première promotion des étudiants de français. Il ouvrit aussi les négociations pour un accord de coopération en Droit et en Sciences économiques avec les universités lyonnaises de Lyon II & Lyon III, alors qu’il n’y avait pas de droit au Cambodge à l’époque. Ce fut l’année de l’effondrement du communisme en Europe… sinon en Asie.

Après la publication de ses deux premiers livres « Prisonnier de l’Angkar » avec Mœung Sonn et « Le petit livre Rouge de Pol Pot », avec Hem Borith, Henri Locard bénéficia d’un congé sabbatique de reconversion en 1993-1994, juste après l’APRONUC. Cela lui permit d’entreprendre des recherches sur le terrain pour l’ensemble des quelque 150 prisons majeures des Khmers rouges dans tout le pays. Il commença aussi à donner des cours sur l’histoire du Cambodge depuis la colonisation à l’URPP, à laquelle il est toujours rattaché.

Juste avant sa mise à la retraite en septembre 2 000, Henri Locard passa avec mention très honorable et les félicitations du jury qui comprenait Alain Forest, Jean-Luc Domenach et Stéphane Courtois à l’Université Lymière-Lyon 2. Le sujet était : « Aspects de l’extermination dans le Kampuchéa démocratique et de l’idéologie khmère rouge ».

Conférence en français, traduite en khmer

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