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Tradition & Gastronomie : Galette des Rois au Cambodge

Après les célébrations de Noël et du Jour de l’An, voici venu le temps de la galette des Rois, une coutume bien occidentale que plusieurs établissements de Phnom Penh mettent à la une afin de permettre de faire découvrir une tradition riche et plutôt gourmande. Deux propositions sélectionnées : celle du Sofitel Phnom Penh Phokeethra et des établissements Khéma.

En fait, cette célébration correspond à l’Épiphanie, souvent appelée le jour des Rois Mages, une tradition célébrée dans de nombreux pays avec une pâtisserie traditionnelle connue sous le nom de galette des Rois. Bien que sa forme et ses ingrédients puissent varier d’un pays à l’autre, la recette courante prévoit une pâte briochée, un arôme de cannelle, une crème frangipane et parfois un glaçage ou des sucres verts, violets et dorés. Celui qui aura la chance de trouver la fève ou la figurine dans sa part de galette aura le privilège de porter une couronne dorée.

La galette des Rois est une pâtisserie traditionnellement préparée et consommée dans une grande partie de la France, du Québec, de l’Acadie, de la Suisse, du Luxembourg, de la Belgique et du Liban à l’occasion de l’Épiphanie, fête chrétienne qui commémore la visite des rois mages à l’Enfant Jésus. Elle est célébrée, selon les pays, le premier dimanche qui suit l’événement. Dans les régions du sud de la France, cette pâtisserie est également connue sous le nom de galette parisienne. Cette fête dont beaucoup ont oublié sa signification religieuse est surtout l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis.

Histoire de la galette des Rois

Origine

L’historien romain Tacite écrit que lors des fêtes dédiées à Saturne, il était d’usage de tirer au sort la royauté. L’origine de la galette des Rois se trouve dans les Saturnales, fêtes romaines se déroulant entre fin décembre et début janvier. Pendant ces fêtes, les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Lors d’un banquet organisé au sein de chaque grande famille, la fève d’un gâteau était utilisée pour sélectionner au hasard le « Saturnalicius princeps » (prince des Saturnales ou du désordre). Le « roi d’un jour » avait le pouvoir de réaliser tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort ou, plus probablement, de retourner à sa vie servile.

Pour assurer la distribution aléatoire des parts de gâteau, il était d’usage que le plus jeune se place sous la table et nomme le destinataire de la part, désigné par la personne en charge du service.

Étienne Pasquier décrit dans ses « Recherches de la France » les cérémonies observées à cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de convives, a un petit enfant placé sous la table. Le maître interroge l’enfant sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si l’enfant, dans l’innocence de son âge, représentait un oracle d’Apollon. En réponse à cette interrogation, l’enfant répond par le mot latin “domine” (seigneur, maître). Sur ce, le maître adjure l’enfant de lui révéler à qui il donnera la part de gâteau qu’il tient dans sa main. L’enfant nomme les personnes qui lui viennent à l’esprit jusqu’à ce que la part avec la fève soit donnée ; celui qui la reçoit est considéré comme le roi de la compagnie. Ceci fait, tout le monde se met à boire, manger et danser ».

Période médiévale

Le partage de la galette est lié à la célébration des rois mages lors de l’Épiphanie pour les chrétiens. Au Moyen Âge, les nobles désignaient parfois le roi de la fête, ce qui permettait de se divertir pendant le repas. L’auteur de la Vie du duc de Bourbon, visant à mettre en valeur la piété de ce prince de la fin du XIVe siècle, note que le jour des Rois (Épiphanie), il couronnait un enfant de huit ans, le plus pauvre de toute la ville. L’enfant était revêtu de l’habit royal et le duc désignait ses propres officiers pour le servir.

Le lendemain, l’enfant dînait encore à la table du duc, puis le maître de maison partait à la recherche du pauvre roi. Le duc de Bourbon lui donnait généralement quarante livres ; chaque chevalier de la cour contribuant à hauteur d’un franc ; les écuyers donnaient chacun un demi-franc. La somme totale atteignait près de cent francs, qui étaient remis aux parents pour l’éducation de leur enfant.

Dès 1311, il n’est pas rare que les redevances féodales soient même payées avec la galette. Chaque année à Fontainebleau, à une date précise, les officiers forestiers se réunissaient dans un lieu appelé « la table du roi ». Là, tous les fonctionnaires ou vassaux qui pouvaient ramasser du bois dans la forêt et faire paître leurs troupeaux venaient rendre hommage et s’acquitter de leurs obligations. Les jeunes mariés de l’année, les habitants de certains quartiers de la ville et ceux d’une paroisse entière ne devaient s’acquitter que d’une seule galette. De même, lorsque le roi entrait dans leur ville, les bourgeois d’Amiens étaient tenus de lui offrir une galette faite d’un setier de blé.

Monarchie

Dans ses mémoires, l’écrivain Françoise de Motteville mentionne, en 1648 : « ce soir, la reine nous a fait l’honneur de faire apporter un gâteau à Madame de Brégy, à ma sœur et à moi ; nous l’avons partagé avec elle. Nous avons bu à sa santé avec des hypocras qu’elle nous avait apportés ». Un autre passage des mêmes mémoires atteste que, selon une coutume encore observée dans certaines provinces, une part était réservée à la Vierge, le reste étant ensuite distribué aux pauvres.

Avant le règne de Louis XIV, les dames nobles qui trouvaient la fève devenaient reines de France pour un jour et pouvaient demander un vœu connu sous le nom de « grâces et bontés », mais le « Roi-Soleil » a aboli cette coutume.

Le Mercure de France décrit la salle comme ayant cinq tables : une pour les princes et les seigneurs et quatre pour les dames. « La première table était occupée par le roi, la seconde par le dauphin. La fève était tirée aux cinq tables. Le grand écuyer devenait roi à la table des hommes ; aux quatre tables des femmes, la reine était une femme. Puis le roi et la reine choisissaient des ministres, chacun dans son petit royaume, et nommaient des ambassadeurs chargés de féliciter les puissances voisines et de proposer des alliances et des traités ».

La délégation visitait ensuite les autres tables, et les délégués s’approchaient également de la table de Louis XIV. Certains d’entre eux, hommes et femmes, insufflaient à leurs discours et à leurs propositions d’alliance tant de finesse, d’esprit, d’allusions pertinentes et de plaisanteries astucieuses qu’ils devenaient de véritables divertissements pour l’assemblée. Bref, le roi appréciait tellement qu’il a voulu renouveler l’expérience la semaine suivante.

En 1711, en raison de la famine, le Parlement de Paris décida d’interdire la galette des Rois afin que la farine rare soit exclusivement utilisée pour la fabrication du pain. Au début du XVIIIe siècle, les boulangers envoyaient généralement une galette à leurs clients. Les pâtissiers se sont opposés à cette pratique et ont même intenté un procès aux boulangers, estimant qu’ils empiétaient sur leurs droits. En réponse à leur requête, le Parlement rendit des arrêts en 1713 et 1717, interdisant aux boulangers de fabriquer et de donner à l’avenir toute sorte de pâtisseries, d’utiliser du beurre et des œufs dans leur pâte, et même de glacer leur pain avec des œufs…

Galette des Rois au Cambodge

Pour 36,00 $ toutes taxes comprises, la délicieuse Galette des Rois est disponible au Sofitel Phnom Penh Phokeethra pour un plaisir extra-spécial. Les amis et la famille adoreront probablement la garniture aux amandes irrésistiblement crémeuse, entre deux couches de pâte feuilletée et beurrée. Cette galette est disponible du 1er au 31 janvier 2024. Réserver maintenant : https://bit.ly/3RJKsjP

La galette des Rois est aussi disponible chez Khéma qui propose de célébrer l’Épiphanie avec une délicieuse galette préparée par les artisans boulangers de l’enseigne bien connue. Composée d’une pâte feuilletée fourrée à la crème de frangipanier, leur galette des Rois contient également, comme le veut la tradition, un petit ingrédient surprise : un petit jeton, ou fève. La Galette des Rois est en vente au prix de 18 $ net (pour 4-6 personnes) et 28 $ net (pour 10-12 personnes). Disponible dès maintenant et jusqu’à fin janvier. Commander ici : https://khema.thalias.com.kh/reservations/

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