La présidente de la Fédération équestre cambodgienne, Tep Mona, pense que les dirigeants et les athlètes de la fédération espèrent toujours décrocher des médailles aux 32e SEA Games qui auront lieu dans le Royaume en 2023.
Les sports équestres ne figurent actuellement pas parmi les 40 sports prévus pour les jeux. Lors de la réunion du conseil de la fédération des SEA Games, le comité d’organisation cambodgien des Jeux (CAMSOC) a soumis avec succès 40 sports à inclure dans les jeux. Ils ont ajouté le Bokator, mais pas l’équitation.
« Même si nous n’avons pas la chance de participer à ces jeux, il y a toujours des compétitions internationales auxquelles il faut se préparer », déclare Mona.
Le secrétaire général du CAMSOC, Vath Chamroeun, a indiqué au Post qu’une deuxième réunion serait organisée avec le conseil des Jeux dans un avenir proche. Cette réunion sera l’occasion d’apporter des modifications à la sélection finale des sports qui seront disputés.
Mona reste confiante et s’attend à ce que l’équitation soit à nouveau sélectionnée pour les premiers SEA Games au Cambodge :
« Bien qu’il n’ait pas encore été choisi, je garde espoir. Nous allons continuer à nous entraîner, car notre objectif est de décrocher une médaille pour le Royaume »
Avec pour objectif de concourir pour des médailles, la fédération a formé des athlètes dans les épreuves de saut d’obstacles et de course de fond. Ils doivent s’assurer qu’ils atteignent le niveau nécessaire pour être compétitifs si l’occasion se présente.
Les 12 et 13 juin, la fédération a organisé un stage de formation en saut d’obstacles pour ses cavaliers au Cambodian Country Club. Des étudiants de l’Université royale d’agriculture étaient également présents, afin de mieux comprendre les soins à apporter aux chevaux et leur préparation pour la compétition.
« Prendre soin de ces animaux avant, pendant et après un événement est très important. Ils doivent être soigneusement examinés par les vétérinaires et les soignants ; il faut surveiller leur rythme cardiaque et leurs éventuelles blessures », explique Mona.
« Le saut d’obstacles est un sport particulier. Si vous tapez dans un ballon de football, vous ne sentez rien. Un cheval est différent. Il doit être calme et confiant pour bien sauter. Si le cavalier est effrayé, le cheval le sentira et ne s’engagera pas dans les sauts. Cela peut être très dangereux pour le cheval et le cavalier, il faut donc qu’il y ait une bonne entente », ajoute Mona.
Rinda Menglong, un jeune sauteur équestre de l’équipe nationale, estime que la formation est utile pour lui et sa monture.
« Ce cours a été utile et je me sens beaucoup plus fort en tant que cavalier, en vue des Jeux de 2023. La formation a également permis à mon cheval d’acquérir l’expérience nécessaire en matière de saut. Nous construisons un lien fort, ce qui est important car nous devons travailler en équipe », a déclaré le jeune homme de 17 ans.
Chhorn Norn avec notre partenaire The Phnom Penh Post
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