La Banque européenne d'investissement (BEI) prévoit d'étendre sa présence au Cambodge, notamment pour accompagner des projets environnementaux. La BEI a investi jusqu'à présent près de 245 millions de dollars dans le royaume.
Une proposition a été faite récemment au ministère de l’Environnement à Phnom Penh le 11 septembre, lors d’une réunion entre le ministre S.E. Say Samal et une délégation conduite par le vice-président de la BEI, Kris Peeters.
M. Samal a rappelé la situation actuelle du pays, indiquant que « le Cambodge jouissait de l’indépendance, de la paix, de la souveraineté, de l’unité nationale, de la pleine intégrité territoriale et d’un développement généralisé à des niveaux jamais vus depuis très longtemps ».
Le ministre a également souligné le succès du gouvernement dans la mise en œuvre de mesures qui ont permis de maîtriser la crise sanitaire et de relancer l’économie. M. Peeters a de son côté félicité le gouvernement pour ses réalisations passées et sa bonne coopération avec la BEI.
« La Banque européenne d’investissement prévoit d’étendre ses activités de financement. En outre, nous sommes impatients de mener des consultations sur les prêts et les financements verts », a-t-il déclaré.
Messieurs Samal et Peeters ont également discuté de la possibilité de coopérer sur un certain nombre de projets prioritaires. Il s’agit notamment d’aider à trouver des marchés pour les produits agricoles, d’acheter des crédits carbone et d’investir dans les énergies renouvelables et les technologies vertes.
Selon un rapport du ministère, environ 40 des 100 sites d’écotourisme de 76 zones protégées à travers le Cambodge sont actuellement en activité, dont 26 sont gérés par les communautés locales. On estime que pas moins de 415 000 visiteurs se sont rendus sur ces sites entre janvier et juin de cette année.
Le rapport note que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour le développement des communautés locales, le ministère ayant formé des partenariats avec 190 de ces communautés. La mise en réseau de ces communautés est un mécanisme qui leur permet de s’associer, de discuter et de négocier avec le gouvernement sur leurs besoins et difficultés afin :
« d’améliorer leurs moyens de subsistance et de renforcer la protection et la conservation des ressources naturelles », indique le rapport.
Le ministère a fourni un soutien technique, des semences et des cultures à plusieurs de ces communautés. Il a coordonné avec un certain nombre de supermarchés la vente de produits, ce qui permet d’améliorer les conditions de vie de ces communautés. Il coordonne également avec les organisations de la société civile et le secteur privé des actions telles que la formation à l’agriculture moderne, la santé communautaire et l’assainissement, ajoute le rapport.
Le ministère prévoit de « transformer les forêts à croissance rapide des zones protégées en filières stratégiques qui réduiront la pression sur la croissance des arbres existants. Le marché mondial du bois commercial est suffisamment florissant pour que cela puisse devenir un excellent moyen d’élargir la base économique nationale ».
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