Le Cambodge continue de bénéficier de la bonne volonté de ses amis et voisins, le Japon et la Corée. Ces deux pays ont récemment offert d’offrir leur contribution à l’amélioration de la qualité et de la sécurité dans le secteur de la construction du Royaume.
Chantier à Phnom Penh. Photographie ILO (cc)
Principaux investisseurs
L’offre d’assistance des deux puissances asiatiques est opportune et significative, le Japon et la Corée étant parmi les principaux investisseurs du secteur dans le royaume.
L’année dernière, les investissements coréens au Cambodge ont atteint 4,5 milliards de dollars. Une grande partie représente des investissements figurent dans l’immobilier. Parmi les investisseurs immobiliers coréens au Cambodge figurent Booyoung Town, Yon Woo Co Ltd et World City Co.
Le Japon a également d’importants investissements immobiliers au Cambodge, notamment avec les deux plus grands centres commerciaux du pays, Aeon Mall et Aeon Mall 2, construits par le célèbre promoteur japonais Aeon. Parmi les autres grands promoteurs et investisseurs immobiliers japonais au Cambodge, figurent aussi Creed et Arakawa.
Projet
Le gouvernement japonais, le ministère du Travail et l’Organisation internationale du travail (OIT) travaillent actuellement sur un projet visant à améliorer les normes de sécurité dans le secteur de la construction.
La première phase du projet, axée sur le secteur du travail en général, s’est achevée en 2017. Et, les partenaires discutent maintenant de la deuxième phase, qui concerne uniquement les personnes travaillant dans le secteur de la construction du Royaume. Le secteur emploie actuellement entre 250 000 et 260 000 personnes.
Chantier à Phnom Penh. Photographie ILO (cc)
De nombreux chantiers de construction à travers le pays sont notoirement non réglementés et dangereux, entraînant un taux élevé d’accidents dans le secteur. Il y a deux semaines, un ouvrier du bâtiment a été tué et quatre autres ont été grièvement blessés lorsqu’un immeuble en rénovation à Siem Reap s’est effondré.
Parmi les objectifs du projet figurent le renforcement des contrôles sur le lieu de travail et l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers. La création d’un cadre juridique et la mise en place d’autres règles régissant la santé et la sécurité au travail dans ce secteur sont aussi envisagées.
Formation
Une partie du projet préconise davantage de lois régissant la sécurité et davantage de formation sur site pour les ouvriers de la construction et leurs employeurs. Le ministère du Travail a récemment organisé une formation sur le terrain en matière de santé et de sécurité pour les ouvriers de la construction à Phnom Penh, à Kampong Speu, à Svay Rieng et à Kampong Cham.
L’aide japonaise dans ce domaine est très utile, le Japon est connu pour avoir les meilleures normes de sécurité dans le secteur de la construction.
Institut cambodgien de technologie de la construction
Entre-temps, les Coréens ont annoncé leur intention de construire un institut cambodgien de technologie de la construction (C-KICT). Le projet de construction de l’institut a été annoncé lors de la récente visite d’une délégation cambodgienne conduite par le ministre des Transports, Sun Chanthol, à Séoul, en Corée.
L’objectif déclaré de l’institut est d’aider et de guider le ministère des Travaux publics et des Transports pour maintenir et améliorer les normes de qualité de la construction. La Corée est réputée pour le maintien de normes de construction élevées, et le Cambodge bénéficiera certainement de l’assistance technique que les ingénieurs et les constructeurs coréens peuvent apporter.
C-KICT s’attachera à améliorer les normes de construction des routes, mais il est entendu que l’institut sera également disponible pour contribuer à l’amélioration des normes dans d’autres domaines du secteur de la construction et de l’immobilier du Royaume.
Le ministre Sun Chanthol a souligné que le Cambodge devait améliorer les normes de construction des routes pour en prolonger la durée de vie et éviter les accidents, dont beaucoup sont causés par des routes en mauvais état, en particulier dans les provinces les plus reculées. À ce jour, le Cambodge compte plus de 50 000 kilomètres de routes, dont plus de la moitié sont classées comme rurales ou provinciales.
L’Institut coréen de la technologie de la construction (KICT) dirigera la création du C-KICT. L’emplacement exact et le calendrier du projet n’ont pas encore été révélés, bien que la ministre Chanthol ait demandé que le projet soit achevé dans un délai de deux ans ou “le plus rapidement possible”.
avec www.realestate.com.kh
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