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Cambodge & Rubrique Éco : Dette en hausse, nouveaux investissements et taxe sur les plus-values

Augmentation de la dette publique du Royaume, nouveaux projets d'investissement, taxe sur les plus-values, augmentation des échanges commerciaux Cambodge - Vietnam, premières expéditions de produits aquatiques vers la Chine, le Cambodge parmi les réseaux mondiaux de production de haute technologie et de nouvelles zone économiques spéciales à Koh Kong au sommaire de cette rubrique économique.

 

La dette publique du Cambodge augmente de 24 % au premier semestre 2023, mais demeure gérable selon le ministre de l’Économie et des Finances

Le Cambodge a contracté 307,6 millions de dollars de prêts concessionnels, équivalant à 229,3 millions de dollars en droits de tirage spéciaux (DTS), auprès des partenaires de développement au deuxième trimestre 2023, ce qui porte sa dette publique totale à 10,72 milliards de dollars au 30 juin 2023.

Le ministre de l’Économie et des Finances, S.E Aun Pornmoniroth
Le ministre de l’Économie et des Finances, S.E Aun Pornmoniroth. Photo ministère de l’Économie et des Finances

Selon le dernier Bulletin statistique de la dette publique, cette somme représente une augmentation de plus de 4 % par rapport au premier trimestre de cette année, 99,6 % de cette somme provenant de créanciers étrangers.

« Dans l’ensemble, tous les prêts sont concessionnels, avec un élément de libéralité moyen de 45 %. L’objectif de ces prêts nouvellement signés est de financer des projets d’investissement public dans des secteurs prioritaires qui soutiennent une croissance durable et augmentent la productivité et la production économiques », indique le document.

Au deuxième trimestre 2023, l’encours de la dette est constitué de prêts venant des partenaires de développement bilatéraux (64 %) et multilatéraux (36 %), 0,43 % ou 46,5 millions de dollars étant constitués par la dette intérieure.

L’encours de la dette est composé à 46 % de dollars, 20 % de DTS, 12 % de yuans, 11 % de yens, 7 % d’euros et 5 % de monnaies locales et autres.

Au cours du premier semestre de cette année, les nouveaux prêts concessionnels accordés par les partenaires de développement se sont élevés à 787,5 millions de dollars, soit l’équivalent de 586,9 millions de DTS, et ont augmenté de 24 % par rapport à la période correspondante de l’année dernière.

Ils représentent 35 % du plafond autorisé par la loi (1,7 milliard de DTS), selon le bulletin, qui précise que 51 % des prêts semestriels ont été signés avec des PD bilatéraux et 49 % avec des PD multilatéraux. Le gouvernement a réglé plus de 247,4 millions de dollars de dette au cours du premier semestre, dont 66,7 millions de dollars au cours du deuxième trimestre.

Le remboursement des prêts se décompose en 247,08 millions de dollars (191 millions de dollars pour le principal, 56,1 millions de dollars pour les intérêts et autres frais) et 290 000 dollars, précise le bulletin, tout en soulignant que les remboursements au premier semestre ont augmenté de 16 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Le ministre de l’Économie et des Finances, S.E Aun Pornmoniroth, a déclaré que la situation actuelle de la dette publique du Cambodge demeurait « encore gérable » et reste « durable » avec un « risque faible », même si l’économie cambodgienne a été affectée par le Covid-19 et d’autres facteurs externes.

« Le maintien de la viabilité de la dette publique dépend du fait que le Cambodge dispose d’un système de gestion de la dette publique solide, comprenant un cadre juridique, des politiques, des stratégies et des procédures pour gérer tous les aspects des opérations, des capacités institutionnelles et humaines adéquates, et des systèmes informatiques pour la gestion des opérations et le stockage des données qui servent de base à l’analyse et au suivi des risques liés à la dette », a-t-il déclaré.

Un rapport du Fonds monétaire international (FMI) du 12 avril 2023 prévoyait que la dette publique totale du Cambodge augmenterait pour atteindre 37,5 % du produit intérieur brut en 2023, contre 36,5 % en 2022.

Toutefois, le FMI soutient que le taux prévu est inférieur à celui de nombreux autres pays membres de l’ASEAN, tels que le Laos (123 %), le Myanmar (61,3 %), Singapour (134,5 %), la Thaïlande (61 %), la Malaisie (67 %), l’Indonésie (39,1 %) et les Philippines (56,7 %).

 

Le CDC approuve des projets d’investissement d’une valeur de 34,6 millions de dollars US

Six nouveaux projets d’investissement d’un capital total de 34,6 millions de dollars américains ont été approuvés par le Conseil pour le développement du Cambodge (CDC).

Selon le communiqué de presse du CDC, les projets nouvellement approuvés sont situés dans les provinces de Kampong Speu, Takeo et dans la capitale Phnom Penh. Elles devraient générer près de 7 600 emplois pour la population locale, précise le CDC.

 

La taxe sur les plus-values entrera en vigueur le 1er janvier 2024

Après avoir vu sa mise en oeuvre reportée à trois reprises, la taxe sur les plus-values entrera en vigueur le 1er janvier 2024.


Dans un communiqué spécial diffusé le 15 septembre 2023, le directeur général du Département des Taxes, S.E. Kong Vibol, a déclaré que l’impôt sur les plus-values n’était pas « un impôt nouvellement créé », puisqu’il existait depuis « longtemps », mais que le gouvernement avait « continuellement retardé sa mise en œuvre » parce qu’il avait besoin de se documenter à ce sujet.

Au cours des quatre ou cinq dernières années, M. Vibol s’est rendu dans plusieurs pays où l’impôt sur les plus-values était appliqué, afin de constater comment la loi était mise en œuvre.

« Nous sommes à présent prêts à mettre en œuvre cette taxe. La question est de savoir si cet impôt entraînera une stagnation du secteur immobilier. Je ne pense pas. Si vous vendez un bien immobilier à perte ou au seuil de rentabilité, il ne sera pas soumis à cet impôt », a-t-il précisé, ajoutant :

« L’impôt ne s’applique qu’en cas de bénéfice et nous ne le portons pas à 40 ou 50 %, comme en France ou en Australie. Nous ne prélevons que 20 % après déduction des bénéfices, alors que l’État est autorisé à en déduire 80 %. »

« Notre pratique consiste à faciliter les activités du secteur immobilier. Mais si les gens ont un contrat qui indique clairement qu’ils ont acheté la propriété pour 1,2 million de dollars il y a deux ans et qu’ils ont payé le droit de timbre pour ce prix, mais qu’ils la vendent maintenant pour seulement 1 million de dollars, ce qui représente une perte de 200 000 dollars, ils n’ont pas à payer d’impôt sur les plus-values », explique M. Vibol.

En supposant qu’il n’y ait pas de changement d’ici à l'année prochaine, la taxe entrerait en donc vigueur le 1er janvier 2024.

« La pratique courante des personnes possédant des biens immobiliers d’une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars consiste à payer leurs impôts lorsqu’elles réalisent des bénéfices, ce qui n’affecte donc pas les promoteurs immobiliers. Si un particulier vend un bien à un prix inférieur à celui auquel il l’a acheté précédemment, il doit alors produire un document clair montrant que la vente n’a pas été rentable et qu’il n’a pas à payer cette taxe. Je pense donc que la mise en œuvre de cette taxe à l’avenir n’aura aucune incidence. Si vous réalisez un bénéfice, il est taxé, s’il s’agit d’une perte, la taxe n’a pas à être payée », réaffirme M. Vibol.

Selon un Prakas publié par le ministère de l’Économie et des Finances le 1er avril 2020, l’impôt sur les plus-values est prélevé sur la vente de certains biens, tels que les terrains, les bâtiments, les actions, les licences, les brevets, les obligations et les devises, à un taux de 20 %. Toutefois, la taxe a été supprimée pour la vente et le transfert de terres agricoles détenues ou occupées par des agriculteurs, qui cultivent activement des récoltes et résident sur ces terres agricoles.

Le calcul de l’impôt sur les plus-values stipule que le bénéfice de la vente ou du transfert du capital est multiplié par le taux d’imposition de 20 %.

Les propriétaires de biens immobiliers et de propriétés peuvent choisir entre deux méthodes de déduction - la déduction des dépenses basée sur la détermination ou la déduction basée sur les dépenses réelles - lors du calcul de l’impôt sur les plus-values.

 

Augmentation des échanges commerciaux entre le Cambodge et le Vietnam et réduction du déficit

Bien que la majorité des échanges commerciaux du Cambodge avec l’Occident continuent de connaître un ralentissement, le volume des échanges commerciaux entre le Cambodge et le Vietnam au cours des huit premiers mois de 2023 a légèrement augmenté, avec des exportations en hausse de 26,1 % en glissement annuel.

De janvier à août 2023, les exportations et les importations entre le Cambodge et le Vietnam ont augmenté de 1,4 % pour atteindre 4,3 milliards de dollars, contre 4,2 milliards de dollars au cours de la même période en 2022.
De janvier à août 2023, les exportations et les importations entre le Cambodge et le Vietnam ont augmenté de 1,4 % pour atteindre 4,3 milliards de dollars, contre 4,2 milliards de dollars au cours de la même période en 2022.

Sur ce total, les exportations du Cambodge se sont élevées à 1,9 milliard de dollars contre 1,5 milliard de dollars, tandis que les importations en provenance du Vietnam ont diminué de 11,7 %, passant de 2,8 milliards de dollars à 2,5 milliards de dollars.

Cet accroissement des échanges a permis de réduire le déficit commercial à 596,4 millions de dollars, contre 1,3 milliard de dollars pour la période correspondante de l’année dernière.

En 2022, le commerce bilatéral a augmenté de 19,6 % pour atteindre 6 milliards de dollars, les exportations vers le Vietnam ayant progressé de 9,2 % pour atteindre 2 milliards de dollars, et les importations ayant augmenté de 26,2 % pour atteindre près de 4 milliards de dollars.

 

Les produits aquatiques du Cambodge pénètrent le marché chinois

Le Cambodge a exporté son premier lot de produits aquatiques directement vers la Chine, marquant une nouvelle coopération fructueuse entre les deux pays dans le secteur de la pêche.

Deux types de produits de la pêche sont exportés : les anguilles congelées et les crevettes d’eau douce congelées, avec un volume total de 10 tonnes, a déclaré la porte-parole du ministère, S.E. Im Rachna.

Selon le ministère de l’Agriculture, des forêts et de la pêche, l’expédition, effectuée le 14 septembre, a été réalisée par Kim Chou co, ltd. Import Export and International Transportation, la première entreprise cambodgienne autorisée à exporter des produits aquatiques sauvages directement vers la Chine,

Deux types de produits de la pêche sont exportés : les anguilles congelées et les crevettes d’eau douce congelées, avec un volume total de 10 tonnes, a déclaré la porte-parole du ministère, S.E. Im Rachna.

La priorité est de maintenir la qualité conformément aux normes hygiéniques et phytosanitaires établies par l’Administration chinoise des douanes afin de garantir que les produits de la pêche cambodgiens puissent encore être importés sur le marché chinois, a-t-elle précisé, ajoutant :

« En promouvant l’exportation des produits de la pêche cambodgiens vers le marché chinois, le ministère espère pouvoir améliorer les conditions de vie des pêcheurs cambodgiens et contribuer à la croissance économique nationale. »

L’exportation a eu lieu après que l’Administration générale des douanes de Chine eut autorisé le Cambodge en mai dernier à expédier ses produits aquatiques sauvages directement en Chine. La société est autorisée à exporter 11 types de produits aquatiques sauvages cambodgiens vers la Chine.

Après le poivre, les produits aquatiques sauvages sont les deuxièmes produits agricoles cambodgiens autorisés à être exportés vers la Chine cette année.

 

Le Cambodge fait désormais partie des réseaux mondiaux de production de haute technologie

Le Cambodge, ainsi que le Bangladesh, la Roumanie et le Vietnam, sont passés de chaînes d'approvisionnement à faible valeur ajoutée à des réseaux mondiaux de production de haute technologie, indique l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Usine de textile au Cambodge. Photo ILO (cc)
Usine de textile au Cambodge. Photo ILO (cc)

Dans son rapport annuel sur le commerce mondial publié cette semaine, l’OMC indique que le Royaume a connu la croissance la plus rapide des importations de marchandises parmi les économies sélectionnées entre 2010 et 2021. En termes d’exportations, le Cambodge se classe cinquième.

Les importations cambodgiennes ont augmenté à un rythme annuel moyen de 13,0 % au cours de cette période. Le Vietnam se classe deuxième (11,8 %), suivi de Macao (11,0 %), de la Guyane (9,8 %), de Brunei (9,7 %), du Népal et de la Guinée (8,9 %), du Nicaragua et du Laos (8,6 %) et du Bangladesh (8,2 %).

Les exportations du Cambodge ont augmenté en moyenne de 12,4 % par an au cours de la même période. Ce taux est inférieur à celui de la Guinée (18,7 %), du Rwanda (15,5 %), de la Guyane (13,5 %) et du Vietnam (13,1 %). Mais parmi les autres pays du Top 10, il a été plus rapide que la RD Congo (12,0 %), la Mongolie (11,0 %), Chypre (10,4 %), le Laos (9,9 %) et la Sierra Leone (8,6 %).

Pour la période de 2010 à 2020, la participation du Cambodge aux chaînes de valeur mondiales — mesurée par la valeur ajoutée étrangère dans les exportations plus la valeur ajoutée nationale dans les exportations d’autres économies — a augmenté de 11,1 %.

L’augmentation du Cambodge est la deuxième plus importante après celle du Vietnam (13,3 %). Les autres pays du Top 10 sont l’Irlande (8,1 %), la Lituanie (6,5 %), la Roumanie (6,1 %), le Luxembourg (5,7 %), la Pologne (5,2 %), la Chine (5,0 %), la Bulgarie (4,8 %) et le Costa Rica (4,1 %).

L’OMC note également que la croissance annuelle la plus rapide des exportations et des importations au cours de la dernière décennie s’est produite « presque exclusivement » dans les économies en développement.

« Si cette croissance s’est produite en grande partie à partir d’une base faible, des économies plus importantes telles que le Vietnam, le Cambodge ou la Turquie ont également enregistré de fortes augmentations de leurs échanges », indique l’OMC, ajoutant :

« Cela montre que le système commercial peut encore se diversifier »

Le Cambodge émerge en tant que centre de fabrication

Dans le cas du Cambodge, « l’économie a émergé en tant que centre manufacturier, en particulier dans les secteurs du textile, de l’habillement et de l’agroalimentaire ». Le rapport indique que les économies à revenu faible et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure sont de plus en plus présentes dans les exportations mondiales, leur part passant de 17 % en 2001 à 31 % en 2021.

Les chaînes de valeur mondiales se développent également, « à la fois en termes de produits et d’économies impliquées et la révolution numérique permet une spécialisation accrue dans les activités de services aux entreprises et la délocalisation des services. »

Le Bangladesh, le Cambodge, la Roumanie et le Vietnam, qui étaient auparavant spécialisés dans les chaînes d’approvisionnement à faible valeur ajoutée telles que le textile et l’habillement, sont entrés dans les réseaux internationaux de production de haute technologie.

Chute des coûts commerciaux

L’OMC constate une forte baisse des coûts commerciaux en Asie du Sud-Est et en Europe de l’Est entre 1996 et 2018. « Ils ont diminué de plus de 25 % au Cambodge, en Bulgarie, en Inde, au Myanmar, en Pologne, en Roumanie et au Vietnam. Toutefois, malgré la réduction de l’écart, les coûts commerciaux dans les économies en développement restent près de 30 % plus élevés que dans les économies à revenu élevé », indique le rapport.

Source de prospérité et de réduction de la pauvreté

Avec les avancées numériques, « il n’y a aucune raison pour que le commerce ne continue pas à être la source de prospérité et de réduction de la pauvreté qu’il a été pendant des décennies, si les politiques et l’environnement adéquats permettent de poursuivre l’intégration commerciale et la remondialisation », conclut le rapport, précisant :

« Toutefois, le défi de la remondialisation sera de réaliser des gains de revenus au niveau mondial et de contribuer à une économie globale plus résiliente, plus inclusive et plus durable ».

 

Vers la création de nouvelles zones économiques spéciales à Koh Kong pour stimuler le commerce

L’administration provinciale de Koh Kong a annoncé que le gouvernement prévoyait d’établir deux zones économiques spéciales (ZES) supplémentaires dans le district de Botum Sakor. Cette initiative vise à attirer les investisseurs et à stimuler la croissance économique en créant plusieurs dizaines de milliers d’emplois.

Le gouverneur adjoint de la province, Sok Sothy, a souligné l’importance des ZES à la fois pour l’économie nationale et pour la province elle-même, car ces zones jouent un rôle crucial dans la création d’emplois.

Actuellement, Koh Kong abrite la ZES de Neang Kok, créée en 2007. Située dans la commune de Pak Klang du district de Mondul Seima, elle est la seule ZES de la province. Toutefois, le gouvernement souhaite activement l’établissement de deux autres ZES dans le district.

« Les deux autres ZES intensifieront l’activité économique à Koh Kong. Nous accueillons et soutenons les investisseurs qui ont l’intention d’ouvrir des usines dans notre province, ce qui renforcera la confiance des investisseurs dans le gouvernement et les autorités provinciales », a déclaré M. Sothy.

Par ailleurs, Sun Chanthol, premier vice-président du Conseil pour le développement du Cambodge (CDC), a effectué une visite d’inspection dans la province voisine de Preah Sihanouk le 11 septembre. Au cours de sa visite, ce dernier a évalué l’état d’avancement du développement de la Sihanoukville Port SEZ (SPSEZ), de la Sihanoukville SEZ (SSEZ) et de la Cambodian Zhejiang Guoji SEZ (CJSEZ). M. Chanthol a indiqué que la CJSEZ ouvrira sa deuxième succursale, l’une des deux nouvelles ZES prévues à Koh Kong. Il a fait remarquer qu’en raison de la superficie limitée de 130 hectares et du fait que les usines et les entreprises de la CJSEZ de Preah Sihanouk étaient pleinement opérationnelles, il s'avérait nécessaire d’établir une ZES supplémentaire pour attirer de nouveaux investisseurs.

« La société a l’intention d’établir sa deuxième ZES sur un site de 1 000 hectares à Koh Kong. Cela démontre leur confiance dans notre gouvernement et cela les encourage à investir dans les ZES », a-t-il déclaré.

M. Chanthol a également souligné que le rôle du CDC après l’établissement d’une ZES consistait à coordonner les efforts pour attirer davantage d’investisseurs afin d’établir des sociétés, des usines et des entreprises, tout en encourageant les investissements dans d’autres ZES.

 

Sources : Cambodge Mag - AKP - The Post - OMC - Ministère de l’Économie et des Finances - Département des Taxes - Ministère de l’Agriculture, des forêts et de la pêche



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