Les hauts fonctionnaires du ministère de l’Environnement ont exhorté les administrations locales à accorder une plus grande attention à l’identification des défis environnementaux. Ils doivent établir des plans d’action pour réduire la pollution, « afin de participer à la promotion du bien-être de la population ».
Environ 200 représentants des institutions relevant du ministère ont participé cette semaine à un atelier sur la « protection de l’environnement ».
Cette initiative avait pour but d’examiner et de discuter des mesures prises pour relever les défis environnementaux, et de suggérer des initiatives. Le secrétaire d’État au ministère, Sao Sopheap, a déclaré que « l’atelier avait pour but de recueillir des informations sur la protection de l’environnement avant la réunion du 31 octobre, prévue pour discuter des résultats des travaux du ministère cette année et pour définir l’orientation des travaux de 2023. En dépit du contexte de paix, de stabilité politique et de développement dans tous les domaines, l’expansion démographique associée dans les zones urbaines et la croissance socio-économique rapide présentaient de nombreux défis. Il s’agit notamment des questions relatives à la qualité de l’environnement, à l’équilibre de l’écosystème, à la santé publique et au bien-être social ».
« Les zones urbaines des grandes villes sont confrontées à une augmentation de la quantité de déchets solides créés et à une diminution de la qualité des sols et de l’air », a-t-il déclaré, ajoutant :
« La pollution sonore, les embouteillages, la demande accrue d’énergie et le manque d’espaces verts exigent que les institutions à tous les niveaux — ainsi que les partenaires de développement du secteur privé — travaillent ensemble pour trouver des solutions. »
M. Sopheap a également affirmé que « le ministère avait travaillé dur pour transformer les défis en opportunités ». Il a ainsi exhorté les administrations et les institutions infranationales à identifier les défis et à mettre en œuvre des plans stratégiques locaux permettant de réduire leur impact.
« Pour assurer la mise en œuvre efficace de la protection de l’environnement, les parties prenantes à tous les niveaux doivent se concentrer sur l’identification des problèmes, puis travailler ensemble pour les combattre. Le ministère a mis en place des plans d’action et des budgets discrétionnaires pour réduire la pollution, protéger la qualité de l’environnement et le bien-être public », a-t-il conclu.
Pak Sokharavuth, directeur général du département général de la protection de l’environnement du ministère, a précisé que le département avait défini trois domaines d’intervention : la surveillance de la qualité de l’environnement (eau, terre et air), le contrôle de la pollution et l’évaluation de l’impact de la pollution.
Selon lui, des spécialistes contrôlent régulièrement les niveaux de pollution dans de nombreux endroits, notamment dans les usines et des données sur les niveaux de déchets dangereux seront compilées afin de déterminer les mesures à prendre.
Directive
En janvier 2020, afin de garantir la santé et la sécurité publiques, le Premier ministre Hun Sen avait signé une directive appelant les ministères, institutions et administrations infranationales concernés à prendre la tête de la lutte contre la pollution atmosphérique dans le Royaume.
La directive indiquait que les mesures prises par les autorités pour réduire les émissions restaient limitées et soulignait qu'une augmentation des particules fines d'une taille inférieure à 2,5 micromètres (PM2,5), causée par les émissions des installations industrielles, des véhicules, des feux de forêt et de l'incinération des déchets, pourrait menacer la santé publique.
« Selon le ministère la principale source de pollution, qui a vu une forte augmentation des PM2.5 dans la capitale à plusieurs reprises est causée par différents facteurs. Les émissions des véhicules y contribuent à hauteur de 70 %, la poussière des chantiers de construction et des centrales à béton à hauteur de 20 %, et la combustion des ordures, la poussière dans les rues et les émissions des usines de confection et autres à hauteur de 10 %.»
Pour le directeur du département de l’environnement de la province de Siem Reap, « l’atelier était important, car il permettait aux administrations locales de relever les défis et de faire des propositions ».
M. Kong a ajouté que Siem Reap était actuellement confrontée à de sérieux problèmes de gestion des déchets, le manque de décharges ne permettant pas de répondre à la demande d’une population urbaine croissante :
« Nous avons des difficultés à assurer le transport et l’élimination efficaces des déchets, car les services n’ont pas encore été étendus aux 12 districts. Notre décharge n’est pas adaptée, mais nous discutons de la création d’une nouvelle installation ».
CG avec The Post
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