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Cambodge : 4 entreprises locales se préparent à exporter des produits de la pêche vers la France

Le ministère de l’Agriculture, des forêts et de la Pêche, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), prépare une demande à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour évaluer le système de protection alimentaire du Cambodge d’ici à 2024. Dès le mois prochain, l’ONUDI présentera quatre entreprises à des acheteurs en France en vue d’une mise en relation.

Une Cambodgienne sèche des filets de poisson dans une usine de transformation dans la province de Siem Reap. Photo Yousos Apdoulrashim
Une Cambodgienne sèche des filets de poisson dans une usine de transformation dans la province de Siem Reap. Photo Yousos Apdoulrashim

Seetharama Shetty Thombathu, conseiller technique principal de l’ONUDI, explique que le projet CAPFISH-CAPTURE, mis en œuvre par le ministère aux côtés de l’ONUDI, fait l’objet d’une étroite collaboration avec l’AESA. Selon lui, toutes les parties prenantes s’étaient réunies à plusieurs reprises pour faciliter l’évaluation.

Actuellement, l’ONUDI offre son aide à quatre entreprises : Leang Leng Enterprise, Ngov Heng Kampot Fish Sauce, Cambodia Fresh Farm et Confirel.

M. Thombathu précsie également que la venue à Paris de propriétaires de produits post-récolte visait à faciliter le contact entre les entreprises et les acheteurs. Une fois l’évaluation terminée, le Royaume prévoit de lancer les exportations.

« Nous bénéficions de la coopération de toutes les parties, y compris les autorités de l’administration des pêches (FiA), pour ce projet. Nos entreprises sont bien préparées et nous sommes optimistes quant à notre objectif d’approvisionner l’UE à l’avenir », affirme-t-il, ajoutant que l’évaluation de l’EFSA dans le pays comprendra l’inspection de la structure des autorités compétentes et de l’entreprise de transformation du produit.

Leang Leng, propriétaire de Leang Leng Enterprise, estime que bien qu’il existe une demande importante pour ses produits, l’entreprise n’a actuellement pas la capacité de répondre à des commandes importantes. Cependant, il reste optimiste quant au potentiel d’expansion pour répondre aux demandes dans les arènes commerciales mondiales une fois que des capitaux suffisants auront été acquis.

« Les ressources de l’entreprise sont encore limitées, c’est pourquoi nous continuons à suivre une approche progressive. Nous avons un plan directeur clair. L’UE et les États-Unis sont des marchés lucratifs ; travailler avec ces régions faciliterait les exportations vers d’autres pays », dit-il.

Toutefois, il mentionne les difficultés actuelles liées à l’approvisionnement en poissons, qui implique un soutien important. De même, des inquiétudes ont été exprimées quant à la sécurité du poisson acheté pour la transformation. En réponse, Im Rachna, porte-parole du ministère, a déclaré que les parties prenantes exploraient des solutions potentielles et recherchaient un soutien financier pour garantir un approvisionnement constant en matières premières dépourvues de produits chimiques nocifs.

« Nous tendons la main à davantage d’investisseurs afin qu’ils mettent en place des installations aquicoles pour approvisionner ces entreprises, en garantissant la qualité et la sécurité dès le départ, et en améliorant ainsi le calibre et le goût après la transformation », indique-til.

Orm Bunthoeurn avec notre partenaire The Post

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ambassa-gou mali
ambassa-gou mali
Sep 25, 2023

L'article ne mentionne pas si ce sont des poissons d'eaux douces ou de mer...


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