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Alumni : Kannitha Lim, archéologue à Siem Reap

Kannitha Lim, Cambodgienne, a effectué ses études en France, en se spécialisant sur la céramique Khmer et la période angkorienne.  Après ses études, elle est revenue travailler dans le royaume, à Siem Reap.

Kannitha Lim, archéologue à Siem Reap

Kannitha Lim, archéologue à Siem Reap


Q : Présentez-nous votre parcours

Je m’appelle Kannitha Lim, je suis originaire de Phnom Penh, j’ai effectué mes études ici jusqu’au lycée. Je suis maintenant basée sur Siem Reap pour des raisons professionnelles.

Q : Qu’avez-vous effectué comme études après le lycée ?

J’ai étudié en France, à l’université François Rabelais, à Tours. Mes études étaient basées sur la céramique Khmer, sur la période Angkorienne. Je suis maintenant salariée de l’EFEO (Ecole Française d’extrême orient).

Q : Dans quelles conditions avez-vous appris le Français ?

J’ai appris le Français lorsque j’étais enfant, j’étudiais depuis mon plus jeune âge dans une classe bilingue Français/Anglais. C’est donc comme cela que j’ai commencé à apprendre le Français.

Q : Comment se sont déroulés vos études en France ?

Mes études en France se sont bien déroulées, j’ai eu l’occasion, grâce à une bourse de l’ambassade Française d’effectuer trois stages en France, donc j’ai eu l’occasion de bien m’habituer au pays. Au début c’est forcement difficile mais lorsque l’on commence à connaitre la ville où nous sommes, tout devient plus simple.

Q : En partant étudier en France, aviez-vous pour projet de rester travailler là-bas ?

Non, j’avais pour projet de revenir au Royaume une fois mes études terminées, et c’est ce que j’ai fait.  Au Cambodge nous sommes très peu à travailler dans le domaine de l’archéologie, à avoir des connaissances sur la période Angkorienne, je trouve qu’il est donc important pour mon pays que je travaille sur place.

Q : Pensez-vous qu’avoir effectué vos études en France vous ai aidé à trouver du travail au Cambodge ?

Je pense que c’est une aide oui, après j’étais dès le début en lien avec l’EFEO dont je suis maintenant salarié donc ça a été plus simple. Trouver du travail dans le domaine de l’archéologie est très compliqué au Cambodge.

Q : Vous avez gardé contact avec d’autres étudiants Français ?

Oui ! J’ai des amis de mon ancienne promotion avec qui je suis toujours en contact, l’année dernière je suis d’ailleurs rentrée en France, pour le travail mais aussi pour voir mes amis.

Q : Avez-vous un conseil pour les étudiants Cambodgiens qui veulent partir étudier en France ?

Ce que je peux leur conseiller est de beaucoup travailler. Quand on arrive en France il y a un décalage, le niveau n’est pas le même qu’au Cambodge, pour ma part je devais travailler deux fois plus que les autres notamment à cause de la langue.  Donc surtout, il faut faire quelque chose que l’on aime et tout sera plus simple.

Q : Avez-vous des projets pour le futur ?

J’aimerai continuer de travailler pour l’EFEO et à coté pouvoir faire de la recherche. Le problème avec la recherche est qu’en tant qu’archéologue nous n’avons pas beaucoup de financements.

Q : Gardez-vous un bon souvenir de vos années en France ?

Oui, c’était vraiment une bonne expérience, j’ai été très chanceuse de pouvoir y effectuer mes études, malgré le fait que cela n’ai pas toujours été facile.

Propos recueillis par Eva Mercadé

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