Sur sa page Facebook, l’ancien chef de l’opposition, Kem Sokha, a appelé les politiciens à ”…cesser d’utiliser des tactiques immorales sur la scène politique en 2019 et les a exhortés à devenir de meilleurs modèles pour la prochaine génération…”.
l’ancien chef de l’opposition, Kem Sokha. Photographie Facebook
Servir de modèle
M. Sokha a déclaré que les dirigeants politiques devraient servir de modèles à leurs partisans et ouvrir la voie à la prochaine génération de Cambodgiens : “…S’il vous plaît, ouvrez un nouveau chapitre de l’histoire en devenant un dirigeant politique idéal…”, a déclaré M. Sokha, sans citer de nom en particulier.
Vœux
“En cette nouvelle année, les politiciens doivent éliminer l’oppression, les menaces et en particulier la violence”, a ajouté l’ancien chef de l’opposition. Il a ensuite exprimé ses vœux aux Cambodgiens pour l’année 2019 : ”…Je souhaite que cette nouvelle année apporte bonheur, espoir, paix et liberté à chacun de mes compatriotes…”.
Le cas Kem Sokha
M. Sokha a été libéré sous caution le 10 septembre dernier de la prison de Trapeang Phlong après y avoir passé un an. Ses conditions de liberté sous caution le confinent dans un rayon de quatre rues autour de son domicile dans le district de Tuol Kork.
Il a été arrêté pour trahison pour sa supposée collusion avec les États-Unis dans le but de renverser le gouvernement par une révolution de couleurs. Son parti a ensuite été dissous par la Cour suprême. Et, 118 membres ont été exclus de la vie politique pendant cinq ans. Toutefois, depuis la semaine dernière, un amendement concernant la loi sur les partis politiques leur permettra, sous certaines conditions, de revenir en politique.
Sok Eysan, le porte-parole du PCP, a déclaré à la presse locale que l’appel de M. Sokha était inutile. Il a souligné que tous les politiciens respectaient la loi : “…Les autorités ne menacent pas, mais le gouvernement doit appliquer les lois…”, a déclaré M. Eysan. ”…Les politiciens qui ont désobéi à la loi ou commis des crimes doivent purger une peine. C’est ainsi que fonctionne l’état de droit au Cambodge…”.
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