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  • Cambodge : Les exportations de noix de cajou brutes atteignent 543 millions de dollars US au 1er trimestre 2024

    Au cours des trois premiers mois de cette année, le Cambodge a exporté pour 543 millions de dollars US de noix de cajou brutes, ce qui représente une augmentation de 13 % en glissement annuel, selon un rapport de l’Association cambodgienne de la noix de cajou. Pour le président de l’association, M. Uon Silot, l’augmentation de la valeur des exportations est due à la demande croissante sur le marché international, certains pays producteurs de noix de cajou ayant été affectés par des conditions météorologiques défavorables. « Le prix du produit devrait continuer à augmenter en raison de l’impact d’El Niño sur certains pays producteurs de noix de cajou en Asie et en Afrique », dit-il. Selon le ministère de l’Agriculture, des forêts et de la Pêche, le Royaume possède actuellement environ 700 000 hectares de plantations de noix de cajou dans 10 provinces. Le gouvernement royal du Cambodge a lancé la Politique nationale du cajou 2022-2027, une feuille de route axée sur trois objectifs stratégiques majeurs : la production, la transformation et les exportations. Depuis le lancement de ce programme, la production locale de noix de cajou destinées à la transformation a augmenté de 5 à 10 %. Le Cambodge est l’un des plus grands pays producteurs de noix de cajou au monde, mais seulement 10 % de ce produit est transformé dans le pays. La noix de cajou est l’une des cultures commerciales avec un fort potentiel, au même titre que le riz, le caoutchouc, le manioc, l’huile de palme, les bananes, les mangues, les longanes et le poivre.

  • Cambodge & Arts : Ces orfèvres de l'argent et du cuivre qui sortent de l'oubli

    Le marché des ornements en cuivre et argent n'a pas le vent en poupe dans le contexte économique actuel, mais il existe encore quelques communautés du district de Ponhea Leu, dans la province de Kandal, qui se transmettent le métier de génération en génération. À 66 ans, Chea Yuthear forge depuis plus d’un demi-siècle. Peu de gens avaient entendu parler de lui jusqu’à ce qu’il commence à vendre ses œuvres sur les médias sociaux. Auparavant, son travail était acheté par des courtiers, qui savaient qu’il ne parvenait pas à trouver lui-même un débouché pour son artisanat. Les petits prix qu’ils lui proposaient ont failli le pousser à abandonner à plus d’une reprise. L’amélioration des commandes — et des prix — fait qu’il enseigne désormais le métier à son fils. Yuthear, qui vit dans le village de Salakatsork, dans la commune de Vihearluong, a quatre enfants. Son deuxième fils, Wen Ramo, 35 ans, suit les traces de son père. « Je suis orfèvre depuis 1967. J’ai arrêté pendant la période des Khmers rouges, mais j’ai repris en 1985. Je ne suis pas allé à l’école pour apprendre ce métier. À 15 ans, j’ai appris auprès de mon oncle et de deux diplômés de l’Université royale des beaux-arts, Kong Bon et Net Chhom, qui vivaient dans le même district », confie Yuthear. « Dans le passé, les prix que l’on me proposait pour mes œuvres étaient si bas que j’ai failli abandonner. Finalement, j’ai cessé de vendre à des courtiers et j’ai conservé mes œuvres. Il y a quelques années, mon fils a créé une page Facebook et a publié mes pièces. Elles ont suscité beaucoup d'intérêt, et je reçois des commandes depuis lors », ajoute-t-il. Ses gravures mettent souvent en scène l’histoire du Reamker ou Ramakerti — une interprétation khmère de l’ancien poème épique hindou Ramayana — avec Rama menant une armée à la guerre ou Hanuman démontrant l’un de ses pouvoirs, bien qu’il produise également des tableaux ruraux idylliques, avec des agriculteurs labourant les champs et des personnes grimpant aux palmiers. Naturellement, il propose aussi des animaux, et le symbole national, Angkor Wat. Même les petits ornements ne sont pas réalisés en quelques heures. Le temps passé sur chaque pièce se mesure en semaines ou en mois, dit-il, ajoutant : « Un grand bol orné prendra plus d’un mois. Les prix sont généralement fixés en fonction du poids, les bols gravés coûtant 200 dollars le kilo ». Il est possible de se procurer des vues ornementales d’Angkor Wat, à partir de 500 dollars pour une pièce de 20 cm sur 50 cm et jusqu’à 2 000 dollars pour une pièce de 20 cm sur 60 cm. Van Sitha, 29 ans, ferronnier de troisième génération, a appris le métier de ses parents dès son plus jeune âge dans le village de Portouch, dans la commune de Kampong Luong, à environ 40 km de Phnom Penh. La famille vend son travail sous la marque « Phnhi Tes Handicrafts », et a maintenu sa qualité et son excellent savoir-faire depuis trois générations. « Peu de familles exercent le même métier depuis des générations. Mon grand-père a commencé à graver avant les Khmers rouges, tandis que mes parents ont commencé à le faire après la chute de Pol Pot. Je représente la troisième génération. J’ai étudié le métier depuis mon plus jeune âge, et je connaissais déjà plusieurs techniques à l’âge de 18 ans », confie-t-il. Ces artisans produisent une variété d’articles en cuivre et en argent pour répondre à la demande des clients. Cela comprend des bols et des pots ornés, des boîtes de papier de soie, des théières, et même des citrouilles et des gravures d’animaux. Propriétaire de Phnhi Tes Handicrafts, Sitha est en train d’établir un nouveau site à Phnom Penh, situé derrière l’hôpital Royal Ratanak dans la commune de Teuk Thla du district de Sen Sok de la capitale. Il décrit la fabrication d’un chan srak, ou récipient à nourriture, en cuivre jaune à quatre couches : « Nous pouvons utiliser deux types de cuivre pour produire un chan srak, rouge ou jaune. Nous facturons entre 50 et 100 dollars par kilogramme, selon le cuivre. Ils peuvent également être fabriqués à partir d’argent, ce qui coûte entre 35 et 100 dollars par kilogramme. Un ensemble jaune pèse 2,9 kg et mesure 40 cm de haut, il est vendu 290 $. Nos artisans mettent près de deux mois pour terminer ce type de travail ». Vann Libo, 70 ans, a commencé sa carrière en tant que dinandier dans une entreprise familiale du village de Prek Kdam, dans la commune de Koh Chen. Il a appris la gravure sur argent et sur cuivre dès l’âge de 16 ans, sous la direction de son oncle. Après les Khmers rouges, il a repris son métier. La demande au Cambodge n’étant pas très forte, il a commencé à exporter ses pièces en Thaïlande en 1992. La demande locale pour son travail s’est accrue à partir de 2000, et depuis lors, il commercialise ses œuvres dans le Royaume. « À l’époque, il n’y avait pas de marché au Cambodge, alors nous envoyions les ornements en Thaïlande en voiture. Les prix n’étaient pas aussi bons qu’aujourd’hui », ajoute-t-il. Son fils et son gendre perpétuent la tradition, même s’il confie qu’il inspecte personnellement la qualité de chaque pièce avant de la vendre. Leur travail est commercialisé sous la marque « Anlong Chen Handicraft Centre ». « Par le passé, nous n’avions que notre imagination pour nous guider. Nous concevions un concept, puis nous l’exécutions. Plus tard, il y a eu plus d’artisans qui travaillaient, et nous collaborions et partagions nos idées », explique-t-il. Libo ajoute que ses gravures en argent sont plus détaillées que celles en cuivre, mais que l’argent est plus cher à l’achat. Selon lui, la gravure en argent exige beaucoup de concentration et de soin. Selon M. Libo, les deux types de gravure sur argent exigent beaucoup de patience, mais aussi de force physique et d’intelligence, ainsi qu’une compréhension méticuleuse du contenu de la gravure. « Les apprentis orfèvres doivent être très patients. Certains viennent apprendre chez nous, mais repartent après un jour ou deux. Apprendre à graver demande de la passion et de la persévérance. » «J’ai formé beaucoup de personnes, et si quelqu’un est intéressé et veut apprendre, je l’accepterai comme apprenti. Je veux que la prochaine génération prenne soin de cette partie précieuse de notre patrimoine culturel », conclut-il en appelant aussi le gouvernement et tous les Cambodgiens à promouvoir la profession et à valoriser les produits khmers. L'atelier Phnhi Tes est situé à 40 km de Phnom Penh, dans le village de Por Toch, commune de Kampong Luong, district de Ponhea Lueu, province de Kandal. Pann Rethea avec notre partenaire The Phnom Penh Post

  • Sports : Jeux Asiatiques de la Jeunesse au Cambodge en 2029

    Le Conseil Olympique d'Asie s'est engagé à fournir une assistance au Cambodge dans sa candidature à l'organisation des Jeux Asiatiques de la Jeunesse de 2029. Mardi matin, le Premier ministre Hun Manet a reçu une visite de courtoisie du vice-président du Conseil olympique d’Asie (OCA) Tang Gordon au Palais de la Paix. Au cours de la réunion, Tang Gordon a exprimé sa profonde gratitude à Samdech Thipadei pour avoir reconnu leurs efforts et leurs contributions au développement du sport au Cambodge. Tang Gordon a souligné ses efforts en faveur du développement du sport, tant sur le plan financier que technique, en particulier dans les domaines de la voile et de la gymnastique pour les athlètes cambodgiens. Il a également mentionné l’initiative d’envoyer des athlètes cambodgiens s’entraîner en Chine. En outre, Tang Gordon a informé le PM cambodgien de la collaboration avec le Comité national olympique du Cambodge pour l’organisation de l’événement des arts martiaux mixtes asiatiques (AMMA), qui devrait se tenir au Cambodge en juillet 2024. En outre, le vice-président a informé Samdech Thipadei de son soutien continu à l’organisation des Jeux asiatiques de la jeunesse de 2029, dont le Cambodge sera l’hôte. Il a souligné l’importance d’inclure des événements sportifs plus importants dans le programme de compétition du Cambodge afin d’améliorer les capacités des athlètes cambodgiens en vue des Jeux asiatiques de la jeunesse de 2029. Il s’est dit convaincu que, sous la direction de Samdech Thipadei, le sport au Cambodge continuerait à prospérer et que les athlètes cambodgiens remporteraient de plus grands succès lors des grands événements sportifs internationaux. De son côté, Samdech Thipadei Hun Manet a accueilli chaleureusement Tang Gordon et sa délégation, leur souhaitant la bienvenue au Cambodge. Il a exprimé sa gratitude et son appréciation pour la contribution de Gordon au soutien et au développement du sport dans le Royaume. Il a également souligné que les institutions compétentes du gouvernement royal du Cambodge et le secteur privé seraient prêts à coordonner et à coopérer à l’organisation de cet événement d’arts martiaux mixtes avec le Conseil olympique d’Asie. En ce qui concerne l’organisation des Jeux Asiatiques de la Jeunesse de 2029, le Premier ministre a souligné que le gouvernement royal du Cambodge se préparait comme il se doit à accueillir les Jeux Asiatiques de la Jeunesse, en se basant sur le succès du Cambodge dans l’organisation des 32e Jeux SEA et des 12e Jeux Para de l’ASEAN en 2023. Le Premier ministre, Hun Manet, a souligné que l’organisation d’événements sportifs internationaux renforçait non seulement la solidarité et la camaraderie au sein de la communauté sportive, mais permettait également aux étrangers de mieux comprendre le Cambodge, ce qui encourageait les touristes à visiter le pays. En outre, il a approuvé et encouragé l’organisation d’événements sportifs internationaux importants au Cambodge, en demandant instamment la participation de toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé et les médias. Avant de conclure, Samdech Thipadei a encouragé Tang Gordon à continuer à soutenir le développement du sport au Cambodge, notamment en apportant un soutien financier et logistique au programme d’entraînement des athlètes cambodgiens en Chine, dans le but d’améliorer leur compétitivité lors des Jeux asiatiques de la jeunesse de 2029.

  • Archive & Histoire : Les Cambodgiens invisibles d'Angkor Wat

    De nombreux Cambodgiens qui ont exploré les temples n’ont jamais été crédités pour leur participation et selon certains, le problème à longtemps perduré. Quand on pense à l’archéologie au Cambodge, des noms comme Henri Mouhot, qui a popularisé les temples angkoriens grâce à ses journaux, peuvent venir à l’esprit. Les connaisseurs penseront peut-être à Étienne Aymonier, le premier archéologue à avoir effectué un relevé systématique des ruines de l’empire khmer, ou à Lunet de Lajonquiere, qui a soigneusement dressé un inventaire des temples. Mais on a rarement pensé aux Cambodgiens qui ont joué un rôle essentiel en les aidant dans leur travail. Jusqu’à une certaine conférence de l’Indo-Pacific Prehistory Association (IPPA), il y a quelques années à Siem Reap, où l’archéologue Heng Piphal avait présenté un exposé intitulé « Cambodgiens invisibles », racontant l’histoire des ouvriers, des assistants et des archéologues qui ont aidé les Français pendant la période du Protectorat et au-delà. Après la conférence, M. Piphal avait évoqué les nombreux livres mentionnant des explorateurs et des conservateurs français à Angkor, mais qui ne reconnaissaient pas la participation cambodgienne : « Ma présentation visait à mettre en évidence la façon dont les Cambodgiens ont été impliqués depuis le début ». Dans cette présentation, qui était en partie basée sur les conclusions du livre de Penny Edwards, Cambodge : The Cultivation of a Nation, 1860 - 1945, Piphal montrait des photographies collectées auprès de l’École française d’Extrême-Orient — l’institut français chargé de l’étude des sociétés asiatiques — révélant des ouvriers et des assistants cambodgiens qui ont aidé les Français à fouiller les temples. M. Piphal, déclarait alors : « On voit toujours des Cambodgiens sur les sites de fouilles qu’ils soient coolies, ouvriers rémunérés ou assistants des conservateurs, mais la plupart de leurs noms n’ont jamais été mentionnés.» Il ajoutait que même si certains de ces noms figurent dans les rapports quotidiens originaux archivés des conservateurs français — qui n’ont jamais été publiés — ils n’ont jamais été crédités dans les publications françaises : « Il faut vraiment passer au crible les informations pour les trouver — il faut reprendre le rapport original pour trouver leurs noms, sinon ils n’existent pas vraiment. » Il faisait également référence à un carnet trouvé au Musée Guimet à Paris qui contenait des gribouillages sur un voyage au Laos d’un collègue d’Aymonier — un Cambodgien nommé Ros. Il disait alors : « Aymonier a basé son livre sur ce carnet.» Selon M Piphal, il ne s’agissait pas seulement de simples manœuvres ou de « coolies », certains Cambodgiens auraient été en charge d’équipes effectuant des travaux de fouilles et de restauration. Leur patron n’allait les voir qu’une ou deux fois par jour, mais la plupart d’entre eux creusaient et rendaient compte de leurs travaux à leur patron. Les archives montrent que les travaux d’excavation de la tour centrale d’Angkor Wat au début des années 1930 ont été effectués par un Cambodgien qui a ensuite rapporté ses conclusions à son supérieur français. En outre, aucun des chefs français des équipes de fouilles n’était en fait un archéologue officiellement formé, expliquait-il : « Lorsqu’ils ont travaillé à Angkor, ils se sont formés pour devenir archéologues, mais ils n’étaient pas du métier, le premier archéologue chargé de la conservation d’Angkor a été Bernard Philippe Groslier dans les années 1960 ». Alors pourquoi tant de Cambodgiens ont-ils été effacés de leur propre histoire ? Une réponse évidente pourrait provenir des structures du pouvoir colonial. Dans sa présentation, Piphal soulignait ce qu’il appelle « l’idée de légitimité coloniale », soit l’importance de faire en sorte que le protectorat français semble légitime aux yeux du public français. Selon l'archéologue cambodgien : « Pour fournir une légitimité au public français, vous deviez faire valoir que le protectorat français était ici pour une bonne raison, et l’une d’entre elles concernait la restauration d’Angkor Wat ». Mais Piphal ne veut pas blâmer les étrangers. Il estime qu’il est crucial de prendre en compte le cadre social entourant la pratique archéologique au Cambodge. Tout d’abord, le manque d’éducation formelle dans le passé a rendu difficile pour les Cambodgiens de s’impliquer dans le travail archéologique lui-même. Avant l’arrivée des Français, il n’y avait pas d’enseignement formel en archéologie, ni même de compréhension de la façon dont les temples angkoriens avaient été construits. En conséquence, même si le travail des archéologues cambodgiens avait été documenté, il aurait été peu probable qu’il eut été lu par beaucoup dans le Royaume. Son Soubert, maître de conférences en archéologie à la faculté d’archéologie de Phnom Penh, convient que les Cambodgiens de l’époque n’avaient pas de formation en archéologie : « La première promotion d’archéologues formés à la faculté d’archéologie a été formé après l’indépendance, lorsque le roi père Norodom Sihanouk a créé toutes ces universités. » Selon lui, si des Cambodgiens avaient été mentionnés dans les publications archéologiques, les professeurs et les étudiants de la Faculté auraient cherché à déchiffrer qui était impliqué dans les fouilles. M. Soubert a étudié l’archéologie et les lettres classiques à la Sorbonne à Paris dans les années 1960 et 1970, et a également effectué des recherches au département d’indologie de l’Institut français de Pondichéry. Il estime que, contrairement à ce qui s’est passé au Cambodge, à l’Institut de Pondichéry, les chercheurs ou pandits indiens étaient mentionnés dans les publications. Son Soubert est revenu de France à Phnom Penh en 1991 et a commencé à enseigner à la faculté en 1993. Piphal établit également des liens entre les « Cambodgiens invisibles » et ce que le philosophe politique Adam Smith appelait les « mains invisibles » des travailleurs dans tout système capitaliste : « Vous pouvez regarder les mains invisibles au sein d’une chaîne d’usines, donc vous obtenez les produits des usines, mais vous ne savez pas qui les a fabriqués — les travailleurs deviennent invisibles dans ce sens. » En 1965, l’Université royale des beaux-arts a été créée à Phnom Penh, avec une faculté d’archéologie. Cependant, comme toutes les institutions académiques et artistiques du Royaume, ses premières années de gloire ont été écourtées en une décennie par la guerre civile et le régime des Khmers rouges. Selon M. Piphal, la première promotion de la faculté ne comptait que deux ou trois diplômés, et la génération suivante a pour la plupart été tuée par les Khmers rouges. Après la fin du régime de Pol Pot, il n’y avait plus que trois archéologues cambodgiens. S.E. Chuch Phoeurn — l’un des Cambodgiens ayant survécu à l’ère des Khmers rouges, qui travaille au ministère de la Culture et des Beaux-Arts — a rouvert la faculté en 1989, avec l’aide de Cambodgiens en France, de professeurs français et d’un projet de l’UNESCO qui a engagé des professeurs internationaux de France, du Japon et des États-Unis pour y enseigner. Aujourd’hui, selon M. Piphal, le secteur de l’archéologie au Cambodge a trouvé ses marques. La première conférence de l’IPPA en 2014 avait accueilli 700 intervenants internationaux, dont des Cambodgiens. Piphal avait qualifié la conférence de « bon exemple d’une équipe solide d’archéologues cambodgiens ». Emily Wight avec notre partenaire The Phnom Penh Post nota : Pour des raisons de clarté et d’actualisation, l’article original a été légèrement réduit.

  • Le Parti du peuple cambodgien et le Parti révolutionnaire populaire lao souhaitent resserrer leurs liens

    Lors d’une réunion entre le Parti du peuple cambodgien (PPC) et le Parti révolutionnaire populaire lao (PRPL), le président du PPC Samdech Techo Hun Sen et le secrétaire général du PRPL Thongloun Sisoulith ont convenu de consolider leurs relations et de collaborer plus étroitement. L’engagement a été pris lors de la 14e réunion entre le CPP et le LPRP mercredi (24 avril) au siège du CPP. Selon le communiqué de presse, la réunion s’est déroulée de manière cordiale et productive. « La réunion visait à cultiver la solidarité, l’amitié traditionnelle et la coopération intersectorielle entre les deux partis et les deux pays, dans le but d’approfondir leurs liens et d’obtenir des résultats plus fructueux ». Les deux parties ont exprimé leur grande satisfaction et se sont félicitées de la progression constante de la solidarité, de l’amitié traditionnelle et de la coopération entre les deux pays, élevant les relations à un « partenariat stratégique global et à long terme ». En outre, les deux parties ont discuté de la dynamique régionale et internationale actuelle, des relations bilatérales et de la coopération dans les cadres régionaux et mondiaux. À cette occasion, Samdech Techo Hun Sen a aussi remercié le secrétaire général du PPRL et tous les dirigeants laotiens d’avoir félicité le PPC et lui-même pour leur victoire aux élections sénatoriales du 5e mandat et pour leur récente nomination en tant que président du Sénat. S.E. Hun Sen a également exprimé son plein soutien au Laos en tant que président tournant de l’ASEAN et président de l’Assemblée interparlementaire de l’ASEAN en 2024, et a invité le Laos à diriger une délégation de haut niveau aux événements qui seront accueillis par le Cambodge en 2024 : le Nam sur la zone du triangle du développement, la 11e session plénière du Parlement international pour la tolérance et la paix (IPTP), la 12e assemblée générale de la Conférence internationale des partis politiques asiatiques (ICAPP), le 3e Conseil culturel asiatique (ACC) et le sommet Siem Reap-Angkor sur un monde sans mines. Samdech Techo et le président lao ont également exprimé leur satisfaction quant aux résultats positifs de la mise en œuvre des accords conclus lors du 13e sommet entre les deux parties, qui s’est tenu à Vientiane le 14 février 2023. « Ces résultats ont considérablement renforcé la solidarité, l’amitié, la coopération et le soutien mutuel de longue date entre les deux parties, les parlements, les gouvernements et les organisations publiques des deux pays ». En outre, la collaboration s’est améliorée entre les autorités locales le long des frontières des deux pays. Ces efforts visent aussi à renforcer le rôle des deux pays dans la région et sur la scène internationale. Les deux parties sont parvenues à un accord visant à « renforcer les relations amicales, la solidarité et la coopération entre leurs partis et pays respectifs, ainsi qu’avec les pays de la CLV, dans l’intérêt collectif des trois nations et de leurs peuples. Cet effort de collaboration vise à contribuer à la promotion de la paix, de la stabilité, de l’amitié, de la coopération et du développement dans la sous-région du Mékong, ainsi que dans un contexte régional et mondial plus large ».

  • Le Cambodge enregistre une hausse de 22% des arrivées de visiteurs étrangers au 1er trimestre 2024

    Le ministère du Tourisme vient de publier un rapport indiquant que le Cambodge a attiré 1,58 million de visiteurs étrangers au cours du premier trimestre de 2024, soit une augmentation de 22,5 % par rapport au 1,29 million enregistré au cours de la même période en 2023. Le rapport du ministère, publié mercredi, confirme que la Thaïlande demeure en tête des arrivées internationales dans le Royaume, avec 449 781 visiteurs au cours de la période de trois mois, soit une baisse de 1,1 % en glissement annuel. Environ 40 % des arrivées totales de touristes étrangers se sont faites par voie aérienne, ce qui représente une augmentation de 33 % d’une année sur l’autre. Le ministère rappelle que tourisme demeure l’un des quatre piliers de l’économie cambodgienne. Le Royaume s’enorgueillit de quatre sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont le parc archéologique d’Angkor, la zone du temple de Sambor Prei Kuk dans la province centrale de Kampong Thom, le temple de Preah Vihear et le site archéologique de Koh Ker dans le nord-ouest de la province de Preah Vihear. En outre, le littoral vierge du Cambodge s’étend sur environ 450 km le long de la côte sud-ouest du pays, englobant les provinces de Sihanoukville, Kampot, Kep et Koh Kong. Au début du mois d’avril, le gouvernement royal du Cambodge a lancé la campagne « Visit Siem Reap 2024 » afin d’attirer davantage de visiteurs dans ce haut lieu du tourisme cambodgien, qui se remet encore de l’impact de la pandémie de COVID-19. Samdech Thipadei Hun Manet, Premier ministre, a appelé tous les responsables du secteur, les autorités locales et les agents touristiques à travailler ensemble pour lancer davantage d’activités touristiques dans la province de Siem Reap. Le ministère du Tourisme rapporte également que le nombre de touristes cambodgiens voyageant à l’étranger a augmenté de 1,7 % durant la période janvier-mars de cette année, atteignant un total de 415 909. L’année dernière, le Royaume a accueilli 5,45 millions de visiteurs étrangers, générant un revenu brut de 3,08 milliards de dollars US. MdT

  • En Images & Tourisme : « Quand Shaolin rencontre le Bokator » au Bayon

    Le ministère du Tourisme du Cambodge et plusieurs autres organisations se sont associés hier pour organiser l’événement « Shaolin Meets Bokator » devant le temple du Bayon. L’événement appelé « kor » a permis de présenter le Kung Fu Shaolin et l’art du Bokator. Le kung-fu Shaolin est l’un des styles de kung-fu les plus anciens et les plus connus à travers le monde. Il combine bouddhisme Chan et arts martiaux. Cette discipline a été développée dans le temple de Shaolin, dans la province de Henan, en Chine, il y a plus de 1500 ans. Le Bokator est également un art martial cambodgien très ancien. Il s’agit de la plus ancienne méthode de combat au monde, inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Selon la tradition orale, cet art ou un art similaire était utilisé par les armées de l’ancien Cambodge. L’art martial comprend des techniques de corps à corps, de lutte et d’armes. Son Excellence Sok Soken, ministre du Tourisme, et Son Excellence Sun Shougang, vice-gouverneur de la province du Henan, présidaient l’événement. Plus de 1 500 personnes y ont participé, dont des dirigeants, des représentants de ministères et d’institutions, des représentants de l’ambassade de Chine, des associations touristiques, des journalistes, des invités internationaux, des étudiants, des athlètes cambodgiens et chinois, et bien d’autres encore. L’événement avait pour but de sensibiliser les jeunes et les citoyens des deux pays à la campagne « Échanges entre peuples Cambodge-Chine Année 2024 ». S.E. le ministre a déclaré qu’il était important de promouvoir le tourisme cambodgien dans la province du Henan, notamment en augmentant le nombre de vols directs entre d’autres villes de la province du Henan et le Cambodge. SUN Shougang a également souligné la nécessité d’améliorer les liaisons aériennes et la coopération industrielle, et de continuer à travailler ensemble pour faire de l’Année 2024 des échanges entre les peuples cambodgien et chinois un succès. Plus de photographies ici...

  • Histoire : Ces légendes cambodgiennes très particulières sauvées de l'obscurité

    Il était une fois une Cambodgienne qui avait recruté un groupe de voleurs pour se débarrasser du cadavre de son amant. L’histoire aurait pu en rester là si la perfidie et la ruse de cette femme n’avaient pas conduit l’un des voleurs à regretter amèrement d’être tombé amoureux d’elle. Ruse ou... En effet, après avoir accompli leur mission, la Cambodgienne infidèle et meurtrière ne manqua pas de vendre le groupe de voleurs à un esclavagiste. Ceux-ci parvinrent à s’échapper, mais l’un d’entre eux, séduit (?) par le caractère de la jeune femme vint la retrouver et lui déclara sa flamme. La Cambodgienne demanda donc au voleur de l’embrasser, ce qu’il fit pour se voir arracher la langue par sa bien-aimée, qui s’empressa ensuite de le vendre à nouveau comme esclave... Cette fable est un conte khmer qui s’est transmis de génération en génération. Elle est la première histoire d’une anthologie de contes populaires anciens intitulée « Women Wiles – Les Ruses des Femmes », dont les thèmes vont de la naissance d’Angkor à la piraterie. L’anthologie a été mise sur papier pour la première fois en 1922 par Guillaume Henri Monod, le géologue français qui aurait recueilli ces contes auprès du gouverneur de Pursat connu seulement sous le nom de Khieu. Le recueil original, publié en 1922 sous le titre « Légendes cambodgiennes que m’a contées le Gouverneur Khieu », n’a jamais été réédité et a disparu dans les profondeurs obscures des bibliothèques universitaires. Il en reste toutefois quelques exemplaires réédités par la Bibliothèque Nationale de France en vente en ligne. Mais il y a une quinzaine d’années, Kent Davis, qui se décrit lui-même comme un « archéologue littéraire », est tombé sur le livre alors qu’il effectuait des recherches sur de vieux textes d’Asie du Sud-Est et a décidé de le traduire en anglais. « Nous disposons d’une véritable machine à remonter le temps de la culture et de la tradition orale cambodgiennes », déclarait Kent Davis, qui avait déjà publié les travaux de George Groslier. Selon Davis, Monod aurait recueilli ces informations il y a 92 ans auprès d'un Cambodgien probablement né vers 1850, qui aurait donc grandi en entendant ces histoires de la bouche de ses parents nés vers 1800. Après avoir publié une annonce en ligne demandant un traducteur du français vers l'anglais, M. Davis a trouvé Solang Uk, un biologiste cambodgien à la retraite âgé de 75 ans, qui avait déjà traduit le récit du diplomate chinois Zhou Daugan sur l'Angkor du XIIIe siècle. Uk, qui avait grandi dans la ville de Tuk Meas, dans la province de Kampot, sous l'occupation française et japonaise, confiait à l'époque qu'il se souvenait avoir entendu les récits des anciens de sa ville. Uk trouvait d'ailleurs que Monod, bien que Français, avait su capturer avec précision l'essence des récits. Selon le traducteur, « la morale des contes demeurait une source de débat », certains voyant dans Women's Wiles une célébration de l'intelligence tandis que d'autres y trouvaient une « mise en garde contre les traîtresses ». De nombreux autres aspects de ces contes restent entourés de mystère. Compte tenu de la pénurie de documents écrits khmers avant le XIXe siècle, ni Davis ni Uk ne connaissaient avec certitude l'ancienneté précise des légendes. Selon Uk, les histoires elles-mêmes sont de moins en moins racontées par les Cambodgiens et la communauté khmère d’outre-mer se trouvait alors particulièrement déconnectée de ces légendes. Note de l’éditeur En 1898, Guillaume Henri Monod, âgé de 23 ans, se rend en Indochine française pour chercher son destin dans l’exotique royaume du Cambodge. Situé au carrefour des grandes civilisations de l’Inde et de la Chine, le fabuleux empire khmer s’y est épanoui il y a plus d’un millénaire. Monod se lie d’amitié avec de nombreux Cambodgiens tout en poursuivant son étude passionnée de leur culture ancienne. L’un de ses amis, le gouverneur Khieu de la province de Pursat, partage avec Monod les riches légendes de son pays, l’incitant à les consigner en 1922. Dans cette édition, traduite pour la première fois en anglais par l’auteur et érudit cambodgien Solang Uk, vous découvrirez que l’esprit, la sagesse, l’humour et la morale de ces contes vivants se présentent sous de nombreuses formes, ne manquant jamais de surprendre, de rendre perplexe et d’amuser un public envoûté. En prime, pour les étudiants en langues et les chercheurs, ce livre comprend le texte original français dans son intégralité. Au fil de rebondissements imaginatifs, vous rencontrerez de simples villageois vivant au fin fond de la jungle, des rois et des princesses dans des palais fabuleux, des anges et des dieux des cieux hindous… et vous affronterez même de féroces pirates cachés dans les repaires d’une île ! Acheter le livre

  • Cambodia & Sports: A significant moment in the history of the Kingdom, as the country prepares to host the 2024 Davis Cup

    Cambodia has been chosen to host Group IV of the Davis Cup for the first time in its history. This was announced by Rithi Tep, who was also elected vice-president of the Asian Tennis Federation (ATF) at the beginning of 2024. Following the success of hosting the Southeast Asian Games in 2023 and the first ITF Asian Junior Championships, Tennis Cambodia is looking to build on this historic run by bringing the Tennis World Cup to Phnom Penh for the first time. Group IV of the 2024 Asia/Oceania Davis Cup will be made up of eight participating countries: Cambodia, Iraq, Kuwait, Kyrgyzstan, Myanmar, Sri Lanka, Qatar and the United Arab Emirates. This excellent news reflects the efforts of Tennis Cambodia and its Secretary General Rithi Tep, who was also elected Vice President of the Asian Tennis Federation (ATF) in early 2024. This enables him to play a key role in promoting tennis academies and coaches across the region and Asia. In addition to his two new strategic roles, Rithi recalls Tennis Cambodia's contribution to the success of the ITF Asian Junior 14 and Under Championships 2023, which took place last September at the Morodok Techo National Stadium. The event was such a success that the International Tennis Federation (ITF) has asked Cambodia to organise it again in the coming years. Rithivit's aim is to encourage 30 of the 45 countries in Asia to take part in a new academy programme. In an interview with our partners at the Post, Rithi explains, "I am very proud, especially of our tennis federation. I have asked the ATF to include three members of our federation as assistants to help me organise events. With ASEAN and Asia looking to us, this is an important opportunity for us to show our dedication." The ATF views Cambodia as a country on the world stage, and it is therefore important for us to shine. I am confident in our ability to fulfil this obligation. Regarding the organisation of academy competitions and other programmes to promote the development of tennis in the five zones of Asia, Rithi stresses that he has urged the ATF Board to help countries that do not have the capacity to organise such events on their own. He explains that the larger countries have the resources and capacity to run their own competitions, even without support. "I suggested that we should set ourselves the goal of helping countries that don't have the capacity to organise such events. We need to organise frequent competitions in these countries, to facilitate the progression of those at lower levels, and the President of the ATF supports this idea. Why do I support this idea? "Because we used to be a poor country, it's important that we always remember where we come from," he explains. He recalls that just 15 years ago, Cambodia was not yet perceived as a significant tennis nation. During international competitions, many teams were unaware of the Cambodian team's origins. As part of his efforts to promote the development of tennis in Cambodia, Rithivit reveals that he has extended his commitment beyond his role as General Secretary, even though it is unpaid and requires a significant personal financial contribution. Despite these challenges, he remains committed, especially as his three sons are also tennis players. He also expresses his gratitude to the federation's current president, Sear Rithy, a prominent business figure in Cambodia who has supported the organisation since 2018.

  • Diplomacy : China and Cambodia have once again demonstrated their commitment to a strong and enduring partnership

    Cambodia reaffirmed its unwavering support for China on the issue of Taiwan, reiterating the Kingdom's continued endorsement of the one-China policy. This position was shared with Chinese Foreign Minister Wang Yi during his three-day visit to Cambodia, which concluded yesterday. A joint press release issued by the two governments highlighted this important development. The press release states that Cambodia recognises that the People's Republic of China is the only legitimate government representing the whole of China. It adds that the Kingdom considers Taiwan to be an "inalienable" part of Chinese territory. Cambodia therefore wishes to make it clear that it opposes any attempt to use the Taiwan issue to interfere in China's internal affairs. It also wishes to make it clear that it opposes any form of 'Taiwan independence'. Furthermore, it strongly supports all efforts by the Chinese government to achieve national reunification. Finally, it will not develop any form of official relations with Taiwan. The two countries will also work together to combat transnational crime, including online gambling, telecommunications fraud and drug trafficking. Furthermore, they will strengthen their defence cooperation and continue to hold joint training exercises to promote cooperation in areas such as medical services and logistics, personnel training and mine clearance. In terms of development cooperation, the two sides pledged to continue their efforts to build a Cambodia-China community of common future, enrich the "Diamond Hexagon" cooperation framework and make positive progress in the construction of the Industrial and Technology Corridor and the Fish and Rice Corridor to bring tangible benefits to the two nations and their peoples. With regard to security, China reaffirmed its support for the Kingdom's choice of a development path in line with its national conditions. They also reiterated their support for the Kingdom's efforts to safeguard its national sovereignty, security and development interests, and expressed their firm opposition to any interference in Cambodia's internal affairs. With regard to regional security, the statement said: "Both sides agreed that it would be in the interest of Cambodia and the international community to ensure the security of the region, and that it would be in the common interest of all countries in the region to safeguard the hard-won peace and stability and to promote development and prosperity in the region." During his meeting with Senate President Hun Sen, Mr Wang expressed his hope that the Chinese leaders would continue to pay close attention to the Cambodian leaders, and that they considered the transition of leadership from the old generation to the young to be the right path for the Kingdom. Wang expressed his hope that the friendship between Cambodia and China would continue to develop and that China would remain a reliable partner for Cambodia. He also encouraged the strengthening of cooperation with the new government and the paying of particular attention to relations between the two parties and the fight against colour revolutions.

  • Solidarity: The Sofitel Phnom Penh Phokeethra signs an agreement for the 12th charity concert with Musica Felice

    Sofitel Phnom Penh Phokeethra is delighted to unveil the signing of a Memorandum of Understanding (MOU) between Mr. Charles-Henri Chevet, the Area General Manager of Phokeethra Hotels, and Ms. Miwako Fujiwara, the esteemed Founder & Director of Musica Felice Choir. This momentous agreement signifies the collaboration for the highly anticipated 12th Bi-Annual Charity Concert, slated to grace the elegance of the Grand Ballroom of Sofitel Phnom Penh Phokeethra on May 12th from 4:30 pm to 6:30 pm. Under the evocative theme of Europe Day, this year's concert promises to be an enchanting celebration of cultural richness and philanthropic endeavours. Sofitel Phnom Penh Phokeethra, in proud association with Musica Felice Choir, is thrilled to showcase the diverse musical heritage of various European Union countries through a captivating blend of classical, folk, and pop music. “We are extremely proud to partner with Musica Felice and co-host their charity concert again,” says Mr. Chevet, Area General Manager of Sofitel Phnom Penh Phokeethra. “It's exciting to be part of an event that has helped so many people across Cambodia. With more and more people attending each concert and donating, we know that Musica Felice can expand the reach of their good work in our community.” “Performing beautiful music is a passion for our members, but giving back to the community is at the heart of why we do it,” says Ms. Fujiwara, Musica Felice's founder and choir director. “I'm so happy that we can put the spotlight on these worthy charities and continue to make a positive difference in Cambodia.” Previous concerts had more than 800 people in attendance. Ms. Fujiwara says this concert will have something entertaining for music lovers of all ages. “We have the talented Khmer musicians in our choir who will be infusing a bit of Cambodian flare into some of these well-known European songs,” Ms. Fujiwara says. “I have carefully chosen all the music we are performing. It will be a fun event as we celebrate Europe Day with Europe's rich musical history. We also have some special guests and a few magical surprises for the audience, too.” Musica Felice's Charity Concerts have long been a beacon of hope for the local community. Proceeds from ticket donations are channelled to support noble causes. This year, the concert aims to extend a helping hand to two esteemed organisations making a profound impact in Cambodia. Donations from the charity concert will go to Krousar Thmey and Mercy Village Church. Both of these organizations give vulnerable girls and boys in Cambodia the opportunity to get an education and job skills, get support for some of their basic needs, and explore their love of the arts. Musica Felice's concerts have donated more than $105,000 to local charities and non-profit organisations across Cambodia. This concert's volunteer choir has 37 members who represent 20 different nationalities. Sofitel Phnom Penh Phokeethra invites you to join us for an evening of enchanting melodies, cultural diversity, and philanthropic spirit as we celebrate Europe Day through the universal language of music. For donations through tickets, please visit: https://mv.sofiteI-OhnomOenh- Phokeethra.com/product/musica-felice-charitv-concert/ About Sofitel Established in 1964, Sofitel is the first international luxury hotel brand to originate from France. Sofitel today embodies heartfelt and committed luxury with a French zest. A seamless blend of the richness of each local culture and the French joie de vivre, the brand delights travellers who appreciate delicacy and subtle refinement, offering them heartfelt and authentic service. At Sofitel, beauty is in the details: life's simple pleasures, such as gastronomy and sleep, are art forms for an incomparable experience. Sofitel now boasts more than 120 hotels, all elegant and unique, in the world's most sought- after destinations. Sofitel is part of Accor, leading hospitality group counting over 5,500 properties throughout more than 110 countries, and a participating brand in ALL - Accor Live Limitless — a lifestyle loyalty program providing access to a wide variety of rewards, services and experiences.

  • Initiative : OCIC Group supports "Green Oasis" project to plant 1 million trees in urban areas

    At the occasion of the Earth Day 2024, OCIC Group is kickstarting the Green Oasis initiative. Green Oasis's objective is to plant 1 million trees in Cambodia, with a focus on urban areas. Cambodia has been undergoing a steady urbanisation for the last 25 years. Thus, the impact driven Green Oasis initiative aims to promote the growth of sustainable communities and increase the availability of public green spaces. The inauguration of the event took place in Koh Pich with the groundbreaking of a 1 Hectare garden, marked by a symbolic tree planting ceremony. Over a hundred participants, including students of 7 to 17 years old and representatives from various partners organisations including Happy Chandara, Toutes à l’école Luxembourg, ISI Group, PSE (Pour un Sourire d’Enfant), People in Need, The Canadian International School of Phnom Penh, Ecole Française Internationale, KMH Foundation, Archetype Group, LBL Construction, Bureau Veritas. There is also support from entities such as Eurocham, Camtech University, AIESEC, JKAD, Women Shaping Cambodia, Connexion, Grow4Growth, Coconut Park, Compas, Cambodia Investment Review, The Mall Company and l’Irresistible, joined in the tree planting event as well as the whole initiative. Thierry Tea, Vice President of OCIC Group, expressed, “We see great necessity in the Green Oasis initiative. The trees we plant today will grow over the next 20 to 30 years. This is for the next generations.'' ''As we evolve, we need to further contribute to nurture sustainable communities in urban and rural areas. It is a privilege to have been joined by students, parents and engaged supporters, here today, and we are looking forward to further expand this initiative together. Seeing children with us is a blessing. We do this for them." "Green spaces are important to the youth of Cambodia, offering places to learn and be inspired by nature, ensuring a sustainable legacy for generations to come" noted Khun Somavatey, student from Toutes à l’école Luxembourg. "Let's team up to develop sustainable community spaces." With many additions in recent years, in line with the vision of Neak Okhna Dr Pung Kheav Se, Koh Pich is now home to over 2,000 trees, a riverfront boardwalk along the river and several parks such as Coconut Park, Treellion Park, Aquation Offices Park or Elysee Garden. The new green haven in Koh Pich CBD, aligns with the goal of offering more greenery for the neighbourhood, residents, families, visitors, and office workers. Additionally, the initiative from the private sector and NGOs, echo the Ministry of Environment’s goals of planting 1 million trees per year. In 2023, OCIC has invested in an initiative to save some of the trees from the former Odom Garden. They have been part of the conservation program of OCIC and will be replanted in the new Koh Pich garden. A short distance away stands another impact investment’s development. Connexion is a newly constructed community hub designed with environment friendly aspects in focus. This bio-climatic building minimises its carbon footprint and will house an innovation centre, aspiring to become a hub for innovation and sustainability. Green spaces and tree canopy play a key role for sustainable urban communities. They provide shade, reduce energy consumption, and create recreational areas for residents. Additionally, they support biodiversity and contribute to a healthier and more livable urban environment. By prioritising the development and preservation of green spaces, initiatives like Green Oasis aim to enhance the quality of life in urban areas. About OCIC Group The Overseas Cambodian Investment Corporation Ltd. (OCIC Group), a wholly-owned business unit of Canadia Integrated Group, stands as one of Cambodia's premier investment companies, epitomising visionary leadership and pioneering social and public development. As one of the country's legacy investment conglomerates, we serve as a preferred global business partner, seamlessly blending local insights with unwavering commitment to global standards. With landmark projects and ventures like Koh Pich, Chroy Changvar City, Norea City, Intercare Hospital, the Canadian International School of Phnom Penh, Dara Hotels Group and the new Techo International Airport, we consistently set developmental milestones. Upholding our core values of innovation, entrepreneurship, social responsibility, trust, respect, and integrity, OCIC is dedicated to not just economic contributions but enriching Cambodia's people and culture in every partnership and project we undertake. For more information on OCIC and its activities, please visit https://www.ocic.com.kh.

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